
C’est l’historien grec Thucydide qui a le mieux expliqué les raisons de la guerre voulue par Macronie et UE contre la Russie. Il a même si bien expliqué, il y a près de 2500 ans, le concept et le phénomène que, au travers de ce prisme, ce qui se passe sous nos yeux devient lumineux et il nous appartient de faire nôtre cette explication avant que l’impéritie et la sottise de Macron, der Leyer et leurs clique ne fassent sauter Paris, Londres et Berlin.
Thucydide a notamment écrit La Guerre du Péloponnèse, récit de la guerre qui opposa Athènes et Sparte entre 431 et
Notre Thucydide, donc a expliqué qu’il avait choisi de raconter la guerre du Pélopponèse parce que, selon lui, c’était l’évènement le plus important de l’histoire grecque au moment où il écrivait. Le conflit entre Athènes et Sparte étant un élément majeur de l’Antiquité. Vous commencez à me voir venir ?
Notre historien est donc le père du « piège de Thucydide. Le piège de Thucydide est un concept polémologique nommé et théorisé par le politiste Graham T. Allison dans les années 2010[1]. Source wikipedia.
Le piège de Thucydide est la stratégie, en relations internationales, par laquelle une puissance dominante entre en guerre avec une puissance émergente dont elle craint la montée en puissance.
Le nom fait référence à un passage de la guerre du Péloponnèse dans lequel l’auteur Thucydideconsidère que la guerre du Péloponnèse a été causée par des réactions fortes des Lacédémoniens, à l’époque inquiets en constatant le rapide développement d’Athènes. La perception de la montée en puissance de la cité-État rivale aurait été pour eux un casus belli majeur, bien qu’inavoué[1].
Allison soutient que l’histoire du monde regorge d’affrontements armés déclenchés par l’inquiétude ou la paranoïa d’un acteur établi face à l’hybris d’un nouveau rival.
Allison, avec un laboratoire de l’université Harvard, a recensé seize occurrences du piège de Thucydide dans l’Histoire[3]. Il montre que douze d’entre elles ont débouché sur la guerre[4]. Les résultats de cette étude sont publiés dans Vers la guerre : la Chine et l’Amérique dans le piège de Thucydide ? (2019)[5].

Vous m’avez naturellement vue venir…
Depuis 3 ans et même avant nous sommes nombreux à nous rire de l’UE et des innombrables Macron qui cherchent des poux dans la tête de Poutine le pacifique qui demandait naïvement à entrer dans l’UE il y a 20 bans…
Depuis 3 ans nous sommes nombreux à refuser de croire à une guerre entre France et Russie, entre UE et Russie, tellement inutile, aberrante, qui va encore saigner nos pays de notre jeunesse, jeunesse dont nous avons pourtant tant besoin avec la dénatalité…
Et puis… fiat Lux ! Que la lumière soit et la lumière fut.
Tant que l’UE wokiste et immigrationniste se sentait à l’abri derrière le parapluie américain tenu par des démocrates, tout allait bien. La `Russie était restée à l’ère soviétique dans l’imaginaire des tarés européens… Mais voilà 2022, Poutine court au secours de ses compatriotes du Donbass et de la Crimée… et voilà que le monde entier, ébahi, se rend compte que la Russie a fait des pas de géant dans le monde moderne, dans les armes, dans la diplomatie avec les liens tissés avec les Brics… et là nos piteux-péteux-qui se croyaient aussi importants que leurs amis américains découvrent que nous sommes endettés, qu’ils ont fait fuir nos industries, qu’ils ont remplacé notre belle jeunesse par des flux incessants d’immigrés presque illettrés pour la plupart mais sachant lire et appliquer le Coran… synonyme de récession permanente partout dans le monde depuis 1400 ans. Tant que l’UE se voyait comme un petit espace protégé par le grand frère américain, voué à faire des expériences multiraciales, des expériences de métissage OBLIGATOIRE, donnant libre cours à toutes les expériences wokistes histoire de faire naître l’homme nouveau dont ils rêvent…
Mais voilà, Poutine est arrivé, sur son blanc destrier, et menace tout cela…
En complément un extrait d’un article de Observateur continental
[…]
La plupart des technologies militaires peuvent être utilisées avec succès à la fois pour l’attaque et pour la défense. C’est précisément pourquoi, en pratique, toute initiative défensive peut être perçue par les autres comme étant plutôt offensive. Il faut comprendre et prendre cela en compte lors de la planification de la politique étrangère, au moins en expliquant régulièrement le sens de ses démarches.
Le renforcement des positions de la Russie suscite une vive inquiétude dans les capitales européennes, surtout dans le contexte des plans annoncés par les États-Unis de réduire leur présence militaire dans la région.
Premièrement, une transformation qualitative de l’industrie militaire russe a eu lieu. Selon des estimations officieuses du centre de recherche européen Bruegel, depuis 2022, la Russie a réalisé une augmentation de 220% de la production de chars, de 150% de la production de véhicules blindés et d’artillerie, ainsi qu’une augmentation de 435% de la production de munitions rôdeuses, c’est-à-dire de drones kamikazes. Ces estimations ne constituent pas des statistiques officielles, mais elles reflètent le consensus des milieux politiques et experts européens que l’industrie militaire russe a accru sa production en un temps record.
Deuxièmement, l’armée russe acquiert une expérience unique de combat moderne. Comme l’a noté avec une certaine crainte le commissaire européen à la défense Andrius Kubilius, «en Europe [à ce jour] il y a deux armées, éprouvées par de nombreuses batailles». L’une d’elles, ce sont bien sûr les forces armées russes, devenues «nettement plus fortes qu’en 2022». La seconde, cela va de soi, ce sont les forces armées ukrainiennes.
Troisièmement, il s’agit des ressources démographiques et naturelles des nouvelles régions qui renforcent l’économie russe et, à terme, l’armée.
Ces transformations effraient effectivement l’UE. Sans nier leur russophobie, il convient de noter que dans la réalité actuelle, il est très difficile de distinguer les initiatives «défensives» des initiatives «offensives», c’est pourquoi tout changement de ce type inquiétera inévitablement les responsables politiques.
Cela permet de porter un regard nouveau sur le soutien colossal que les capitales occidentales ont apporté à Kiev. Prédisant qu’à l’issue de combats réussis la Russie se renforcerait sérieusement, elles percevaient le soutien à l’Ukraine comme une guerre préventive contre la Russie.
Le politologue américain Graham Allison a introduit il y a assez longtemps le concept de «piège de Thucydide», en se basant sur une citation qu’il a trouvée dans les écrits de cet historien de la Grèce antique, qui étudiait les causes de la guerre du Péloponnèse. Le «piège de Thucydide» désigne le risque accru de conflit lorsqu’une puissance émergente menace de supplanter une puissance dominante. Dans le contexte ancien, Sparte représentait la force établie et Athènes, la puissance montante.
Comprendre ce concept permet non seulement d’interpréter les dynamiques de pouvoir anciennes, mais aussi d’éclairer les tensions géopolitiques modernes. Dans les relations internationales contemporaines, le «piège de Thucydide» désigne une situation où «un hégémon vieillissant» attaque de manière préventive une puissance émergente avant qu’il ne soit trop tard. Et bien qu’il soit très difficile de qualifier l’UE d’hégémon, le soutien à l’Ukraine est devenu pour les capitales européennes précisément une guerre préventive contre une Russie qui se renforce.
Le piège de Thucydide invite les analystes et les décideurs politiques à réfléchir aux moyens d’éviter l’escalade qui pourrait mener à un conflit ouvert.
Thierry Bertrand
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source : Observateur Continental
Christine Tasin
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