C’est souvent ainsi que cela se passe lorsqu’un empire décline, un pouvoir ou un magistère qui sont en voie de disparition. La violence s’installe contre l’élément qui menace de remplacer l’empire déclinant, le pouvoir mis en danger par une opposition, ou un magistère en voie de disparition.
Ce qui se passe en Allemagne, à l’heure actuelle, ressemble étrangement à la fin de la SED (Sozialistische Einheitspartei Deutschland), qui était le parti socialiste unique de l’Allemagne de l’Est, juste avant la chute du Mur de Berlin. Malgré les agitations annonciatrices de la chute du communisme, les derniers irréductibles du socialisme réunis dans ce parti étaient sincèrement convaincus que les frémissements de la contestation anti socialiste-communiste n’étaient qu’une vue de l’esprit et qu’ils étaient frappés de la science infuse qui ferait revenir à la raison la majorité qui menaçait d’effondrer le paradis socialo-communiste.
36 ans après la chute du totalitarisme socialo-communiste en Allemagne de l’Est, le même phénomène frappe à nouveau l’Allemagne de l’Ouest cette fois. Cette Allemagne qui s’est transformée avec la rapidité de la foudre, qu’aucun, ou très peu de Français ont observé depuis l’ère Merkel, la première chancelière Verte. C’est elle, en effet, qui a accordé leur magistère au Verts.
Les Verts, sous l’égide de la CDU de Merkel au pouvoir et en mutation gauchiste, entrainant Die Linke et la SPD, ont transfiguré en profondeur le pays par des politiques de la peur déjà bien connues, puisque Joseph Goebbels en était l’inventeur. Les Allemands d’alors avaient succombé au nazisme par la politique de la peur, dont la S.A. (Sturm Abteilung) – section d’assaut, était le bras armé de la terreur de la NSDAP. C’était de l’aveu même de Hermann Göring, lorsqu’il fut interrogé à Nüremberg, sur la manière dont ils s’y étaient pris pour entrainer tout un peuple derrière eux dans l’abjection, il répondit lapidaire : « PAR LA PEUR » !
Mais avant tout, dans notre Allemagne d’après-guerre de l’ère Merkel, il fallait faire ingérer à la population qui s’était installée dans le confort, la culpabilité éternelle du nazisme. La majorité des médias participèrent à l’entreprise de démolition psychologique de tout un peuple. À l’Est, on a toujours été réservé sur le sujet. Deux totalitarismes suffisent pour sentir les mauvais vents qui arrivent.
Quant à l’Ouest, soudain, il n’était plus question de tourner la page. Soyez coupables à vie ! 2015, année fatale, où votre culpabilité était enfin mise à l’épreuve du réel, il fallait se montrer hospitalier à l’excès. C’était ; « REFUGEES WELCOME » !
Ils arrivèrent d’un nombre de pays extra-européens, d’on ne sait où vraiment. À pied, en bateaux, des hommes, jeunes majoritairement dont on nous montrait les queues sans fin marchant vers un avenir meilleur.

Aucun contrôle de cette invasion soudaine, mais une chancelière qui lançait pleine de hardiesse : « Wir schaffen das » – nous -y arriverons.
On fit croire aux crédules qu’il s’agissait de nouvelles forces qualifiées de travail. Ces hommes extra-européens aux allures de gueux, seraient des médecins, des ingénieurs, des petits génies qui contribueraient davantage encore à votre prospérité. Ils sont des chances pour l’Allemagne. La destruction définitive du pays était en marche avec l’approbation de la majorité de cette population lavée du cerveau au quotidien par les mainstream zélés de ce nouveau système. « Wir schaffen das » dans un pays encore financièrement prospère. Il était de bon ton de se montrer généreux. Nous devons bien ça à l’humanité après ce que nous lui avons fait. On peut le comprendre.
De nouvelles « industries durables » se créaient autour de l’invasion migratoire islamisée. Des ONG de toutes sortes virent massivement le jour, d’idéologie de gauche et extrême gauche. On prétendait vouloir intégrer, mieux, assimiler cette immense chance pour l’Allemagne. Toute une catégorie d’officines pleines de bons sentiments augmentait à vue d’œil, subventionnées par l’Etat et Georges Soros, un vrai philanthrope comme chacun sait.
Du travail pour tous dans ces entités administratives qui annoncent gérer l’immigration dans l’intérêt de tous. Un système judiciaire se transformait en parallèle, pour la défense des immigrés, contre les autochtones qui pourraient ne plus reconnaître leur pays et le faire savoir. Tout un appareil d’état se transformait en faveur de l’invasion migratoire islamisée. Les nouveaux profiteurs d’un nouveau système.
Tout cela s’est avéré être un pillage de l’argent public, lequel public trop longtemps ne vit que du feu, tant les bons sentiments dégoulinaient de toutes parts et que les cerveaux étaient parfaitement lavés par la propagande. Gare aux lanceurs d’alertes qui commençaient à poindre leurs nez malveillants en lançant des manifestations importantes dans les grandes villes allemandes, avec le slogan « REFUGEES NOT WELCOME ».
PEGIDA vit le jour à l’Est. Ils marchèrent chaque lundi pour protester contre cette invasion islamisée. PEGIDA existe toujours.
C’est à ce moment-là que la nouvelle Propaganda Staffel dénonçant une extrême droite imaginaire, inaugura sa guerre féroce contre tous ceux qui contestaient la politique migratoire. Le mot qui tue fut sorti : NAZIS ! Le terme le plus infâmant que l’on puisse lancer à un être humain d’origine allemande, pour le faire taire définitivement. Il s’agissait aussi, mais d’abord, de garder au chaud la gamelle que procure cette industrie de l’immigration.
L’immense succès de librairie de 2015, plus de 2 millions d’exemplaires vendus, malgré la sobriété d’un texte accompagné de nombreuses statistiques : DEUTSCHLAND SCHAFFT SICH AB de Thilo Sarrazin, pourtant socialiste, témoignait d’un geste politique contestataire de la part des Allemands qui montraient ainsi adroitement leur refus de cette invasion islamisée. Thilo Sarrazin fut viré par Merkel de son poste de directeur de la Bundesbank, alors que le pouvoir politique allemand n’a pas le droit d’interférer dans les affaires de la Bundesbank, encore moins d’en virer un de ses directeurs ! Le livre est paru en France sous le titre : L’Allemagne DISPARAIT.
Si la AfD fut fondée pour protester contre la politique de sauvetage de l’Euro en 2013, elle entrait déjà en 2017 au Bundestag, grâce notamment à son refus de l’invasion islamisée. C’est en 2014 que les succès électoraux de la AfD se firent jour à l’Est, qui, comme je l’évoque plus haut, sent toujours les mauvais vents arriver après avoir vécu sous deux totalitarismes. L’Est ne s’y est pas trompé. Il a vu le danger de l’islam et ce qu’était en train de devenir l’UE qui se transformait elle aussi en UE RSS.
Aujourd’hui, fin 2025 l’AfD atteint presque les 50% à l’Est. Le ruissellement AfD coule vers l’Ouest, où le parti de Alice Weidel et Tino Chrupalla est devenu majoritaire aussi. C’est ce qui provoque le pouvoir en perdition à des violences destinées à tuer. Dernièrement, c’est la voiture du chef de la AfD au Bundestag, Berndt Baumann, qui fut incendiée par les antifa. La nouvelle S.A. s’appelle aujourd’hui Antifa. L’ Antifa est le bras armé de la terreur verte-rouge contre la AfD. L’Antifa est pratiquement investi de la violence légitime, puisque payée par le contribuable. Oui, toutes ces nombreuses ONG immigrationnistes dites antiracistes et démocratiques, qui forment l’industrie morale du pays, est autorisée. D’ailleurs le silence des médias de grand chemin est assourdissant sur leurs crimes. Ces mêmes médias accusent les violences policières. Quand la police doit massivement protéger l’AfD lorsqu’elle tient des meetings, aucune protection n’est jamais requise lors de meetings des partis de gauche. Le système accuse l’AfD d’être la cause de tous les troubles à l’ordre public ! Le FRITZ ose même déclarer, à la suite des émeutes de Giessen, le week-end dernier : « Ce sont les extrêmes qui se sont expliqués » tout cela illustré par un petit sourire narquois.
Mercredi 3 décembre, les émeutes, lors du congrès de la fondation des jeunes de l’AfD à Giessen, a provoqué un échange orageux au Bundestag. Le député de l’AfD, Stephan Brandner, a parlé de « conditions de guerre civile », en tenant pour responsables de ces émeutes, « la perversité et la brutalité de la société civile de gauche. » L’homme politique a vivement critiqué le FRITZ, qui avait parlé d’un « conflit entre l’extrême gauche et l’extrême droite » et a interrogé à plusieurs reprises où se trouvait concrètement la partie à droite de la violence !
Le député de gauche, Luke Hoss, lui, a salué les « 50.000 personnes courageuses » qui ont manifesté « dans le froid » contre l’AfD et a accusé le gouvernement de ne pas arrêter la « montée du fascisme » et de criminaliser ceux qui se « battent pour la démocratie ».
La pire des interventions fut celle d’un député de la CDU, Frederik Bouffier, d’une arrogance inouïe, originaire de Giessen justement, qui a osé lancer, « s’il y a eu des émeutes » désignant rageur du doigt la AfD, « c’est bien parce que vous avez choisi cet endroit. » Incroyable !
En Allemagne aujourd’hui, deux parties irréconciliables se font face, dont les minoritaires deviennent très dangereux et sont prêts à tout pour garder le gâteau, car c’est bien de cela qu’il s’agit, rien d’autre. Ajouté que le FRITZ ferait n’importe quoi pour rester chancelier. Même accepter que la SPD, son partenaire en coalition, parte en guerre contre les entrepreneurs, comme a menacé la ministre du travail, Bärbel Bas. Ils pourront compter sur les Allemands de papiers. C’est ce que je pense pourra se passer, si la AfD devait arriver au pouvoir par ex. aux prochaines élections de Sachsen Anhalt en 2026. Des émeutes éclateront dans toute la Fédération dans le but de terroriser le reste de la population et l’inciter « à bien voter ». La guerre civile est en vue. J’espère me tromper.
Sylvia Bourdon, 4 décembre 2025
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