Comment Facebook censure l’islamophobie

Récemment inscrit sur Facebook, j’y explore les tréfonds de l’âme humaine tant les commentaires des internautes sont affligeants…

Je n’interviens que très rarement tant je trouve puéril de « liker » ou de se mettre en colère par un simple clic.

Mais hier, je n’ai pas pu résister.  Le sujet de mon courroux était cette fameuse « crèche » bruxelloise. En effet, mis dans le contexte du pays rongé par la progression de l’islamisme, cette crèche est un signe de soumission à l’islam.

 

Deux versets du Coran condamnent la représentation des images ainsi qu’ un hadith d’Ibn Abbas. 

Si l’on y ajoute la tenue vestimentaire « made in Palestine », il ne faut pas s’y méprendre : la crèche n’est qu’une capitulation aux principes coraniques.

Un élu belge qui m’était totalement inconnu, M. Michel De Maegd, visiblement plutôt à droite, s’est fendu d’un long article très alambiqué disant qu’il aimait sans aimer tout en n’aimant pas cette crèche. Il consent quand même à trouver la plaisanterie un peu chère, car 65.000 euros pour ce tas de chiffons, c’est quand même beaucoup.

Le fond de sa pensée est néanmoins clairement exprimé dans ce court passage :

« Mais il est dangereux de transformer cette crèche en arme identitaire. Instrumentaliser un choix esthétique pour propager l’idée que notre société « renie ses valeurs » ou serait « sous pression » de telle ou telle communauté relève d’une rhétorique nauséabonde. C’est jouer avec les peurs et avec les fractures qui fragilisent déjà notre vivre-ensemble.

Car c’est bien cela que révèle cette controverse. Une époque où tout devient prétexte à s’indigner, à caricaturer, à dresser les gens les uns contre les autres. Une époque où, l’écho hurlant des réseaux sociaux permet aux agitateurs de tous bords de transformer instantanément chaque sujet en champ de bataille idéologique. Toucher à une crèche revient à ouvrir une porte que certains se précipitent pour franchir, souvent sans nuance et sans mesure. »

Tout est dit. Il n’a même pas le courage de désigner les musulmans puisqu’il évoque précautionneusement « telle ou telle communauté » (Les Auvergnats, les Bouddhistes, les Témoins de Jéhovah ?).

Critiquer est « une rhétorique nauséabonde » et « fragilise le « vivre-ensemble » !

C’est consternant qu’il se trouve des élus pour croire encore à cette fable du « vivre ensemble ».

Quelles ont été les réactions à cet article ?

Il s’est trouvé 5.700 personnes pour donner une appréciation, avec une immense majorité de gens aimant un peu ou beaucoup (4.900) :

J’ai découvert deux types de commentaires favorables :

  • L’un émane de « Belges » aux prénoms évocateurs, qui sont aux anges, par exemple :

  • L’autre de personnes visiblement de gauche et félicitant M. De Maegd pour son ouverture d’esprit, par exemple :

Alors, dérogeant pour une fois à ma passivité, je me suis amusé à poster des commentaires, très simples et que je juge non offensants.

Aux premiers, je répondais :

« Le bon musulman félicite le dhimmi » ;

Et aux seconds :

« Dhimmi ? »

 

Avec le vague espoir que ma démarche puisse au moins amener un questionnement chez certains.

Résultat : après m’être appliqué à probablement plus d’une centaine de réponses, je vois subitement mon compte bloqué :

Voilà !

Il est évident que si tous les critiques se voient bloquer leur compte, le nombre de « like » aux propos de M. De Maegd n’a guère de sens.

Car je suppose que mes commentaires, tout comme mes  ont tous été effacés grâce à la bienveillance des algorithmes envers l’islam.

J’ignore si je récupérerai mon compte Facebook et je m’en moque.

Mais le plus important est que vous réalisiez que les forces obscures de l’islamisme ont aussi fait de l’entrisme dans les réseaux sociaux .

Raoul Girodet

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