« Pas de cancers avec les radiofréquences de nos portables ! » affirment les scientifiques tout en conseillant de « rester prudents » !
De qui se moquent-ils ? S’il n’y a aucun danger de formations de cancers, pour quelle raison se sentent-ils obligés d’ajouter cette ineptie de « rester prudents » !
Ou alors… Ne serait-ce pas qu’ils ont, dans un coin de leur mémoire, le drame qui a marqué, il y a un siècle, la vie de jeunes-femmes -qui ont peut-être été nos arrière-arrière-arrière-grand-mères- des jeuns femmes fauchées à 40, 30 voire à seulment 20 ans par des cancers trop souvent mortels ?
Oui, mortels car sans aucune thérapeutique à l’époque puisque ces cancers étaient tout nouveaux ! Comme les dangers sur notre santé de ces ondes -nécessaires à internet- risquent d’être sans aucune thérapeutique possible à notre époque, du moins, si la science nous découvre dans quelques voire dans de nombreuses années les méfaits des ondes qui nous envahissent.
Personnellement, habitant un immeuble, mon ordi m’indique que je « bénéficie » d’un choix de 12 ondes pour me brancher sur le net !!! Et jusqu’où ces ondes vont-elles en mon organisme ? Quelles cellules « embêtent»-elles ? D’autant qu’elles traversent autant mon cerveau que mon coeur, mes poumons que mes artères, mes micro-cellules dont mes sperma… ou les ovu… de ma voisine !
Et voilà que des scientifiques semblent vouloir nous rassurer… un peu comme ceux qui criaient « au loup » mais, surtout, sans s’avancer à 1000%, ni même à 100%, ce serait plutôt du 90% et encore… comme le titrait Le Figaro de ce lundi :
« Les ondes des téléphones portables ne donnent toujours pas le cancer… mais il faudrait rester «prudents» !
Pour quelle raison conseillent-ils de « rester prudents » sinon parce qu’eux-mêmes, en tant que SCI-EN-TI-FI-QUES, ne veulent pas s’avancer ?
Ne serait-ce pas en raison d’un drame qu’ils ne peuvent ignorer : le drame qui a entraîné la mort en d’atroces souffrances, il y a un siècle, de milliers d’ouvrières en horlogerie ! En France mais aussi sur toute la planète ! Drame mais dans quelles circonstances ?
Tout simplement parce que, il y a un siècle, les prédécesseurs des « nos » scientifiques avaient affirmé qu’elles, en tant qu’ouvrières en horlogerie ne risquaient rien en humidifiant leurs fins pinceaux…-avec lesquels elles peignaient les minuscules chiffres des cadrans et leurs aiguilles d’un produit permettant de les rendre visibles… la nuit !-
mais en les humidifiant, tout simplement -pour ne pas dire bêtement voire dangereusement- en portant les poils de leurs pinceaux alors imbibés du produit phosphorescent à la… bouche !!!
Certes, à l’époque ces mêmes scientifiques ignoraient tout des dangers… d’irradiation que présentait le produit phosphorescent dont se servaient ces malheureuses employées !
Le site Nova Radioprotection décrit en détail le drame qu’ont vécu les ouvrières d’une de ces usines, celle de Bayard, entreprise française, à Saint Nicolas d’Aliermont, près de Dieppe en Seine Maritime : elles ont souffert de maux allant « d’ulcérations buccales, de douleurs osseuses et détachement des dents » à « l’apparition de cancers de la langue, des gencives et de la mâchoire » !
Voyez le site Nova Radioprotection :
https://www.nova-radioprotection.com/laffaire-des-aiguilles-de-reveils-bayard-chronologie-et-analyse-radiologique/
L’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest (ACRO) a également publié un rapport sur les « Contrôles radiologiques dans le parc Bayard de Saint Nicolas d’Aliermont, site de l’ancienne usine d’horlogerie Bayard » :
https://www.acro.eu.org/wp-content/uploads/2018/12/RAP180712-BAY-v1.pdf
Autre exemple, en Suisse cette fois, le site Le Temps, sous le titre :
« Les radiumineuses, petites mains oubliées et radioactives de l’horlogerie suisse »
précise :
« Selon l’étude de l’Université de Berne, sur 172 personnes employées par Monnier-Radium entre 1924 et 1971, 160 étaient des femmes, avec un âge moyen de 23 ans. »(…)« lorsque les Anglais sont venus pour observer leur méthode de travail, le patron leur a dit: «Messieurs, vous êtes des assassins!»
D’ailleurs…
« En mars, un rapport de l’Université de Berne mettait en lumière la contamination au radium et à grande échelle des bâtiments horlogers en Suisse romande. Le sort des centaines ou milliers de femmes qui ont manipulé ce produit hautement radioactif reste dans l’ombre. »
« De 1918 à 1963, des centaines sinon des milliers de femmes ont eu pour mission d’enduire les aiguilles et les cadrans des montres d’une fine couche de peinture à base de radium, une lampe frontale sur la tête et un pinceau ou un pinçon entre les doigts. Leur travail méticuleux rendait les montres luminescentes, afin qu’il soit possible de lire l’heure dans le noir. Une véritable révolution technologique pour l’époque. »
« En Suisse, quelque 1000 bâtiments ont servi d’atelier de peinture au radium (…) Au moins 83 sites doivent faire l’objet d’un assainissement (…) Les travaux de décontamination devraient coûter au minimum 7 millions de francs. »
https://www.letemps.ch/suisse/radiumineuses-petites-mains-oubliees-radioactives-lhorlogerie-suisse
Après ces drames du XXe siècle, notamment à travers le monde occidental tant en Europe qu’aux États-Unis, voilà que, en France, au plus haut niveau des instances scientifiques mais aussi -et surtout !- politiques, il est bon de ne pas («…encore !») nous alerter sur les éventuels dangers des ondes qui envahissent non seulement notre environnement mais aussi nos organismes comme ce fut le cas, il y a quasiment pile un siècle, avec de malheureuses jeunes-femmes qui avaient une vingtaine d’années !
Elles auraient pu être nos arrière-arrière-arrière-grands-mères : en toute confiance, elles avaient cru leurs employeurs, ceux, pour la France, de leur usine Bayard -eux-même se fiant en toute sérénité au savoir des sommités de la science de l’époque !- Bayard qui fut l’une des premières à produire des cadrans de montres et d’horloges à la pointe, à l’époque, des techniques accentuant la lisibilité nocturne des chiffres de cadrans horaires.
Ne risque-t-on pas d’apprendre dans une décennie, peut-être seulement dans quelques années, les dangers de ces ondes sur nos organismes ? Et, dans un siècle, un de nos arrière-arrière-arrière-petits-enfants, face à une nouvelle menace technologique… -encore en simple gestation en notre année 2025 !- prendra non la plume mais son « LVP » à savoir son « Lecteur-Vocalisateur-de-la-Pensée »… -car il ne sera même plus nécessaire de savoir écrire, ni même de savoir… parler !- pour mettre en garde ses contemporains sur un danger -dont nous ignorons encore tout !- en envoyant sur sa ligne -ne présentant plus aucun danger cancérigène pour les humais- cet avertissement à l’adresse de ses contemporains sur le danger du XXIIe siècle :
« Souvenez-vous des ouvrières peignant avec du radium au XIXe siècle ! Et des utilisateurs de systèmes informatiques au XXe siècle… Et notre XXIe siècle, nous devons nous protéger de cette merveilleuse innovation ayant envahi notre monde… Vous savez laquelle ! Oui, vous l’utilisez tous ! Bravo ! Oui, c’est la… »
Jacques MARTINEZ, journaliste,
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