
Il serait malhonnête d’occulter les terribles quatre années du mandat de Bibi Netanyahu au parlement israélien. Il serait aussi faux de fermer les yeux sur tout le mal que Bibi et sa famille ont enduré depuis sa prise de pouvoir en particulier en 2022.
Quatre ans qui ont révélé la profondeur de la scission du peuple juif sur ses terres ancestrales. La soudaine découverte de l’existence d’un État profond, qui, sans scrupules ni regrets, est prêt à immoler l’existence d’un État juif, pour suivre la voie dangereuse et suicidaire du progressisme – ce même mal qui érode le monde libre et occidental… Mais qu’importe… Tout sauf Bibi.
Une haine qui n’a rien de JUIF.
L’État profond a remisé la Bible et ses recommandations, ses précautions, ses lois, le respect que nous tous devons à l’entière créature de Dieu.
L’État profond a choisi ses soldats, les a placés en tête de toutes les institutions pour démanteler toute tentative d’un retour aux sources juives. L’État profond ne veut plus du juif… cette relique d’un passé ombrageux, honteux, qu’il ne faut jamais rappeler à l’humanité.
L’État profond a révélé ses liens avec ces autres États profonds disséminés sur la face du globe et s’est joint au refrain antisémite, antisioniste, pour ne pas prononcer anti-israélien, car le terme sionisme n’est qu’un fragment de la dénomination SION = terre juive.
Bibi et ses creux, Bibi et ses succès, Bibi face au monde, face à ceux qui refusent de reconnaître leurs erreurs, face à la haine gratuite… mais surtout face à ceux qui prétendent pouvoir le remplacer. Des affabulateurs de démocratie alors qu’en vérité c’est vers une dictature concoctée derrière les coulisses, pour tous ces pauvres ignorants et puérils.
Leur justice, n’en est pas une ! Plus de patrie, plus de culture, plus d’éducation qui d’ailleurs va à la dérive un peu partout dans le monde libre tandis que les autres, ces AUTRES – vautours, patients silencieux observent l’agonie de l’Occident et se préparent pour le coup de grâce.
Il faut comprendre que le soldat Bibi est las. Las d’être hué, vilipendé, accusé des mille malheurs qui touchent Israël… Que de haine ! Tant de haine !
Il a bataillé comme un lion, plus que tout autre, pour que justice soit faite, pour que son nom ne soit pas avili, en dépit du complot qui se trame derrière son dos. Pour lui, la patrie est essentielle, car sans elle, qu’adviendra-t-il de cette minorité juive vagabonde et dispersée sur la face du globe ?
Les juges s’en moquent. La gauche tout autant.
Ils veulent la tête de Bibi, et à tout prix. Comment admettre qu’un chef d’État qui se bat sur sept fronts, se voit contraint d’apparaître de longues heures à la cour 3 ou 4 fois par semaine pour des enquêtes rafistolées qui lui arrachent ses forces, son courage, son objectivité afin de se mesurer efficacement aux menaces externes et internes puisque le petit État d’Israël héberge plus de 20% d’Arabes qui se disent israélo-palestiniens et encaissent les bienfaits d’un État providence ? Ces mêmes israélo-palestiniens qui n’ont aucun scrupule à jouer le double jeu et épauler la terreur, de temps à autre.
Dehors, c’est Gaza et ses hordes de terroristes. C’est le Hezbollah que l’Iran ne cesse de renflouer, c’est le profil d’un nouveau dictateur en le terroriste Ahmed Hussein al-Sharaa – Julani, qui joue toutes ses cartes pour piéger Israël et l’Occident. C’est les Houthis et leurs missiles balistiques fournis par les Mollahs d’Iran. C’est enfin, l’Iran en grand, qui se redresse et accumule des forces pour une nouvelle attaque contre Israël.
Et que fait la cour de justice ? Elle s’en balance. Elle veut extraire de Bibi toutes ses forces, comme on essore un torchon imbibé d’eau.
Bibi, l’homme, l’être humain, l’époux, le père de famille, en a ras le bol. Il veut vieillir en silence et protéger son patrimoine de ces carnivores assoiffés de son sang.
Il veut et espère paver la voie vers une paix ou harmonie quelconque entre ses voisins arabes, entre ceux qui conservent encore un tant soit peu de logique, de rationalité.
Alors, il plie le genou et se lance dans des explications incohérentes, et déçoit quelques-uns de ses adeptes. Ils le veulent plus fort, aussi consistant qu’un superman. Ils veulent le voir sortir triomphant de cette érosion criminelle. Il est leur icône… Il ne doit jamais fléchir.
Le pourra-t-il ? Tiendra-t-il encore cette chandelle vacillante qui éclaire l’univers et qui s’appelle le Décalogue ?
Thérèse Zrihen-Dvir
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