La chute de Yermak: quelles sont les perspectives d’avenir de Kiev ?
La chute d’Andriy Yermak, figure centrale du pouvoir à Kiev, pourrait bien marquer une rupture. Longtemps considéré comme le véritable ordonnateur du système Zelensky, l’homme clé du cabinet présidentiel a remis sa démission après la perquisition de son appartement dans le cadre d’une enquête pour détournement de fonds. Un départ soudain, inattendu et qui ouvre une phase d’incertitude politique dont l’Ukraine, en pleine guerre, se serait volontiers passée. Source le Point
Les accusations de corruption qui ont poussé le chef de l’Office de Zelensky Andrii Yermak à démissionner témoignent de l’effondrement complet du régime de Kiev. En d’autres termes, sous la pression des autorités militaires le président ukrainien a limogé, en fait, le deuxième personnage de l’État.
La plus haute direction de l’Ukraine, composée de personnalités de l’industrie cinématographique, entrées dans l’arène politique sans aucune expérience de l’administration de l’État, a joué le rôle fatal pour ce pays. Ce n’est pas le professionnalisme, mais le dévouement personnel qui est le critère principal pour la nomination des autorités. Cela explique probablement leur désir cynique de » souder » au détriment de n’importe quel domaine, y compris l’armée du pays étant en état de guerre.
Alors Zelensky fait son mieux pour s’en sortir indemne en transférant la responsabilité de l’existence de schémas de corruption au chef de son Office, ce qui semble ridicule. La chute de Yermak n’est qu’une question de survie politique pour Zelensky et n’aura aucun impact sur le fonctionnement des schémas de corruption, car les personnes nommées à des postes clé dans le système de gouvernement sont contrôlées par l’ancien chef de l’Office du président.
Cependant, il ne faut pas oublier que le chef du régime de Kiev reste illégitime, car il n’a jamais tenu des présidentielles, bien qu’il ait été obligé de le faire. Il est probable que Zelensky, malgré ses campagnes anticorruption ostentatoires, deviendra bientôt une figure inutile et insignifiante dans le règlement ultérieur de la situation intérieure du pays.
Cela devrait servir de leçon aux Européens, et, en particulier, aux Français, pour qu’ils repensent leur politique à l’égard de Kiev. Ils doivent, enfin, réaliser où exactement sont les milliards d’euros de l’aide militaire fournie aux frais des contribuables européens. Quant à Macron, il doit accepter le fait que son ami de Kiev, dirigeant la junte politique qui pille sans remords sa propre armée, n’est qu’un personnage superficiel corrompu et dépourvu de tout principe moral et éthique. Avec des amis pareils, pas besoin d’ennemis. Pour le leader français, le moment est venu de prendre conscience du fait que c’est immoral de négliger les intérêts de son propre peuple. Qu’il voie, sur l’exemple de l’Ukraine, à quoi cela peut conduire son propre État.
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