Avec Trump le gaz baisse, avec Macron il augmente… Vous avez dit bizarre ?

Un homme fait le plein d’essence dans une station-service à Elkridge, dans le Maryland, le 12 novembre 2025. Madalina Kilroy/The Epoch Time

Avec le gouvernement Trump c’est mieux qu’avec votre président  Non seulement le prix de l’essence a baissé pour Thanksgiving mais aussi le diesel.
Avant Thanksgiving, les prix de l’essence ont chuté  à leur plus bas niveau depuis 4 ans

Dans 30 États, le prix de l’essence est désormais inférieur à 3 dollars le gallon, et les premiers cas de prix inférieurs à 2 dollars le gallon ont été observés en Oklahoma.

 

Note de C.Tasin

1 gallon américain= 3, 78541 litres

1 dollar américaine = 0,86 euro

Ce qui donne à peu près comme équivalent le prix du litre d’essence à environ 0,80 euro… En France, actuellement, c’est entre 1,50 et 2 euros selon les endroits et le type de carburant.

 

Les Américains peuvent ajouter la baisse du prix de l’essence à la liste des raisons d’être reconnaissants pour Thanksgiving. Selon un rapport de l’Association américaine des automobilistes (AAA) daté du 26 novembre, le prix du carburant est passé sous la barre des 3 dollars le gallon dans plus de 30 États.

La veille, GasBuddy signalait les premiers cas de prix inférieurs à 2 dollars le gallon à Midwest City, dans l’Oklahoma, où le carburant était vendu à 1,99 dollar le gallon le 24 novembre.

« Il est très encourageant de constater que les prix de l’essence sont aussi bas, en baisse à l’approche de Thanksgiving, et cela laisse présager une situation similaire pour de nombreux Américains dans les mois à venir », a déclaré Patrick De Haan, responsable de l’analyse pétrolière chez GasBuddy, dans le rapport. « La baisse de la demande saisonnière, la chute des prix du pétrole et l’augmentation de la production de l’OPEP contribuent toutes à cette baisse des prix. »

De Haan a souligné que les prix à ce niveau pourraient continuer de fluctuer, mais que les stations-service situées dans des États plus abordables comme le Texas, le Mississippi et d’autres dans la région du Golfe pourraient suivre cette tendance avant les hausses de prix printanières habituelles.

Selon le rapport, la baisse des prix du pétrole et l’augmentation de la production des raffineries contribuent à réduire les prix à la pompe. GasBuddy a noté que le pétrole brut West Texas Intermediate s’échangeait récemment à près de 58 dollars le baril, une forte baisse par rapport aux prix du début de l’année 2025 et le prix le plus bas depuis des années. Par conséquent, on observe une baisse saisonnière des prix à la pompe, particulièrement dans le Sud.

Dans un article de blog du 24 novembre, GasBuddy a noté que le prix de l’essence le plus courant à travers le pays était de 2,99 dollars le gallon. Les 10 % des stations-service les plus chères aux États-Unis affichaient une moyenne de 4,40 dollars le gallon, tandis que les 10 % les moins chères pratiquaient une moyenne de 2,40 dollars le gallon.

Outre l’Oklahoma, le Mississippi et la Louisiane affichent les prix de l’essence les plus bas du pays, avec respectivement 2,53 $ et 2,55 $. À l’inverse, la Californie, Hawaï et l’État de Washington enregistrent des prix parmi les plus élevés, dépassant tous les 4 $ le gallon.

La semaine dernière, l’AAA a estimé que près de 82 millions de personnes parcourraient au moins 80 kilomètres (50 miles) de leur domicile pendant les vacances de Thanksgiving, qui se terminent le 1er décembre. L’association automobile a souligné que cette année, on compterait 1,6 million de voyageurs supplémentaires par rapport à Thanksgiving 2024. Traditionnellement, Thanksgiving est le jour férié le plus chargé en termes de déplacements, devant d’autres fêtes comme le Memorial Day ou le 4 juillet.

[…]

Mary Prenon
Traduction google
Pendant ce temps, dans la France de Macron…

INFO OUEST-FRANCE. Prix des carburants : cette hausse cachée qui va affecter les automobilistes en janvier

Les prix des carburants, du gaz et de l’électricité vont grimper en janvier, en raison de l’évolution des « certificats d’économie d’énergie ». On vous dit tout sur cette « quasi-taxe », comme l’appelle la Cour des comptes.

L’enveloppe dédiée aux Certificats d’économie d’énergie va augmenter le 1er janvier, en vertu d’un décret d’octobre 2025. On commence à mesurer les effets sur les factures d’énergie. On les détaille ici.

+ 3,5 % pour le gaz

Au fait, qu’en est-il du gaz ? Là aussi, la hausse se précise. Des abonnés au contrat « Passerelle » d’Engie ont reçu récemment un avis de révision des tarifs au 1er janvier 2026. « Je me suis dit : encore une taxe », raconte Florence, titulaire d’un tel contrat, qui habite près de Nantes. Elle chauffe sa maison au gaz. « Ça va me coûter 82 € de plus par an, sur un budget gaz annuel de 2 071 € », détaille-t-elle. Contacté, Engie confirme une hausse moyenne d’« environ 3,5 % » (trois fois l’inflation de 2025) en janvier pour les abonnés « Passerelle », en lien avec les CEE et une autre obligation nouvelle, destinée à soutenir le biogaz. Interrogé sur l’évolution des autres contrats gaz et électricité et sur le montant des aides à la rénovation énergétique accordées, Engie reste évasif. Idem chez EDF : « C’est confidentiel ». TotalEnergies renvoie vers l’État. Et vers l’entretien accordé récemment par son PDG Patrick Pouyanné, à LCI, qui ironise sur les « certificats d’économie d’énergie, un truc diabolique, qui va se traduire par quatre à cinq centimes de plus dans le litre d’essence dans un an ou deux ». En fait, la hausse aura lieu « dès janvier », note Frédéric Plan, conseiller du syndicat de produits énergétiques FF3C.

L’enveloppe dédiée aux Certificats d’économie d’énergie va augmenter le 1er janvier, en vertu d’un décret d’octobre 2025. On commence à mesurer les effets sur les factures d’énergie. On les détaille ici.

Cinq à six centimes par litre

« On va avoir une augmentation de l’ordre de cinq à six centimes par litre de carburant le 1er janvier », indique à Ouest-France Olivier Gantois, le porte-parole des pétroliers. Cette hausse est due à un dispositif, « qui équivaut, écrit la Cour des comptes, à une taxe sur les consommations d’énergie ». Il s’agit des « certificats d’économie d’énergie » (CEE). Ce mécanisme, voté en 2005, impose aux fournisseurs de carburants, de gaz et d’électricité d’aider financièrement les particuliers et les industriels à réaliser des économies d’énergie : isolation des logements, récupération de chaleur des usines etc.

164€ par ménage par an

Pour les financer, les fournisseurs répercutent deux tiers de l’effort sur les factures de leurs clients, calcule la Cour des comptes. Soit un montant annuel moyen de « 164 € par ménage ». Dans le détail, cela coûte 84 € par an aux abonnés au gaz, 76 € aux automobilistes, 56 € aux usagers de l’électricité. Ces montants vont augmenter le 1er janvier, en vertu d’un décret d’octobre, qui marque l’entrée dans une nouvelle ère de régulation des CEE pour les années 2026 à 2030. À cette occasion, leur enveloppe va passer de six à huit milliards par an, annonce l’État.

« Très attentifs au prix à la pompe »

Quel effet sur les factures ? « Marginal », assure le gouvernement. À voir… Aujourd’hui, les CEE renchérissent le prix au litre de « onze centimes » en moyenne, selon Olivier Gantois. Cette fraction va donc passer à 16 ou 17 centimes. « Les automobilistes sont très attentifs au prix à la pompe,note le président de l’Ufipem (Industries pétrolières et mobilités). Pour un centime, ils peuvent changer de station. » Il souligne néanmoins « la grande souplesse des CEE, qui permet de susciter des économies d’énergie, là où le besoin est le plus marqué, notamment le logement. »

 

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