Dinguerie socialiste : et un emprunt forcé pour les plus riches !

«Dinguerie socialiste» : la piste d’un emprunt forcé pour les plus riches suscite un tollé

De nombreuses personnalités politiques et médiatiques montent au créneau pour dénoncer les amendements des sénateurs socialistes proposant un emprunt obligatoire à taux zéro ciblant les 20 000 foyers les plus riches et visant à lever jusqu’à 6 milliards d’euros.

Une proposition jugée extravagante. Ce mardi, nombre de responsables politiques et médiatiques ont dénoncé les amendements déposés par les sénateurs socialistes dans le cadre du budget 2026, lesquels visent à instaurer un emprunt obligatoire pour les foyers les plus fortunés, relate Les Échos. Le principe : contraindre les contribuables les plus aisés à prêter une somme à l’État, qui leur serait restituée au bout de trois à cinq ans, sans aucun intérêt. Environ 20 000 ménages seraient concernés pour contribuer au redressement des finances publiques et pour un montant total évalué entre 5 et 6 milliards d’euros.

« C’est quoi encore cette dinguerie socialiste ? ! », a lancé le député Renaissance Guillaume Kasbarian. « L’amendement zinzin du jour. On se croirait en 1793, sous la Terreur, avec l’emprunt forcé d’un milliard en assignats », a renchéri le député RN Matthias Renault. « La dernière fois qu’on a fait ça, c’était sous le gouvernement Mauroy en 1983 », a lui rappelé le ministre de l’Économie, Roland Lescure, soulignant que l’État n’en avait « pas besoin » pour se financer.

Une proposition balayée par le gouvernement qui n’a pas empêché des journalistes et économistes de monter au front contre ce dispositif. « C’est complètement saugrenu ! L’emprunt forcé et non rémunéré, ça s’appelle de la spoliation », a lancé François Lenglet sur RTL. « Le délire fiscal n’a pas de limite », s’est de son côté agacé Erwan Le Noan.

Après la Seconde Guerre mondiale, la France a lancé plusieurs emprunts nationaux pour financer la reconstruction. Par exemple l’emprunt de la Libération à 3 % en 1945, suivi d’autres emprunts émis entre 1945 et 1948, ainsi qu’un emprunt national à 5 % en 1949. Toutefois, ces dispositifs relevaient d’emprunts publics classiques, ouverts à la souscription – ils ne constituaient donc pas des emprunts forcés.

Un véritable emprunt obligatoire a été mis en œuvre 1983. Au début des années 1980, la France faisait face à une situation économique difficile : déficit budgétaire, déficit extérieur, inflation élevée et dévaluations répétées du franc… Autant d’éléments minant la confiance des marchés. Dans ce contexte, emprunter sur les marchés internationaux devenait plus coûteux, ce qui a poussé le gouvernement à recourir à un dispositif contraignant pour financer ses besoins.

Source le JDD

Budget : Lecornu suspend la hausse de la taxe foncière après la polémique

Face aux sénateurs, le Premier ministre a annoncé la suspension de la hausse prévue de la taxe foncière jusqu’au printemps prochain, le temps d’élaborer une nouvelle méthode de calcul davantage axée sur des critères locaux.

La polémique enflait à tel point que le gouvernement a été obligé de rétropédaler. Sébastien Lecornu a décidé de suspendre jusqu’au printemps prochain la hausse prévue de la taxe foncière pour se laisser le temps de bâtir une nouvelle méthode de calcul fondée sur des critères plus locaux.

« J’ai demandé aux ministres concernés de dilater ce calendrier pour nous emmener jusqu’au mois de mai ou juin », a déclaré le Premier ministre au Sénat ce mercredi, expliquant que cela permettrait d’adopter « cette approche départementale », voire « commune par commune ».

Levée de boucliers

Selon une mise à jour des fichiers de logements, la taxe foncière devait augmenter en 2026 pour quelque 7,4 millions de biens immobiliers. « C’est une question d’efficacité et d’équité fiscale : que chacun contribue en fonction du type de logement qu’il possède », justifiait alors le cabinet d’Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publics. Une annonce qui avait immédiatement déclenché une levée de boucliers au sein de la classe politique, y compris dans les rangs de la majorité présidentielle.

« On est en train de traiter nationalement un sujet qui parfois n’a strictement rien à voir d’un département à l’autre », a expliqué mercredi le chef du gouvernement, dénonçant au passage « le procès »lancé par « certains démagogues » contre les élus locaux qui la perçoivent. « Notre système de revalorisation des bases locatives, tel qu’il existe depuis 1959 », est devenu « caduc », a-t-il ajouté, tout en invitant les élus locaux « à tracer un chemin nouveau sur la révision »de ces bases.

Face aux critiques, le gouvernement avait annoncé l’organisation d’une consultation des parlementaires et des élus locaux afin « d’examiner les évolutions nécessaires » de cette taxe « pour la rendre plus transparente, plus claire et plus équitable ». La base de calcul repose sur les éléments dits « de confort », tels que la présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos dans le logement, inclus dans les « bases foncières ». Or, chacun de ces éléments fait artificiellement augmenter le nombre de mètres carrés pris en compte et, mécaniquement, le montant de la taxe.

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