Une vidéo accablante qui prouve que l’Amérique a menti et trahi les Russes depuis 1990

Cette vidéo, parue en février 2025 et qui confirme ce que RL écrit depuis 2022, n’a jamais été reprise dans les médias ennemis de la vérité. Le postulat otanien reste gravé dans le marbre : Poutine est l’agresseur, prêt à avaler l’Ukraine et l’Europe. C’est donc le Tsar qui devrait endosser la responsabilité des deux millions de morts et blessés du camp ukrainien, mais pas les coupables.
Chez RL, voilà bientôt quatre ans que nous expliquons que les États-Unis sont les seuls responsables de la guerre, quatre ans que nous répétons volontairement le même discours, car c’est celui de la vérité, cette vérité qu’il faut opposer sans cesse aux mensonges du narratif otanien. Face à la propagande occidentale qui accable Poutine et cache la vérité aux Français, nous avons toujours tenu un discours argumenté se référant à des faits historiques incontestables, mais qui sont mis sous le tapis par les russophobes.
https://ripostelaique.com/macron-et-le-maire-ont-donc-decide-daffamer-nos-amis-russes.html
Mais aujourd’hui, voici une vidéo d’un Américain particulièrement au fait des bouleversements post-soviétiques, Jeffrey Sachs, un universitaire et économiste qui enseigne à  l’université Columbia. Il est consultant spécial auprès du secrétaire général des Nations unies, a parcouru 130 pays pour prodiguer ses conseils aux dirigeants et connaît la Russie depuis la fin de l’URSS.
Je n’enlèverai pas une virgule de son discours car il explique ce qu’aucun Occidental n’a eu le courage de dire depuis le 24 février 2022, à savoir la vérité tout simplement.
https://www.monde-diplomatique.fr/2025/04/SACHS/68242
« Il ne s’agit pas d’une attaque de Poutine contre l’Ukraine, comme on nous le dit tous les jours. Cela a commencé en 1990 lorsque James Baker, le troisième Secrétaire d’État de notre pays, a déclaré à Michaël Gorbatchev que l’Otan ne se déplacerait pas d’un pouce vers l’Est s’il acceptait la réunification de l’Allemagne. Les États-Unis ont ensuite triché.
Dès 1994, lorsque Clinton a signé le plan visant à élargir l’Otan jusqu’en Ukraine. C’est à ce moment-là que les néo-conservateurs ont pris le pouvoir. L’élargissement de l’Otan a commencé en 1999, avec la Pologne, la Hongrie et la République tchèque.
Ensuite, les États-Unis ont mené des bombardements sur la Serbie en 1999, mobilisant l’Otan pour bombarder une capitale européenne, Belgrade, pendant 78 jours consécutifs pour briser le pays.
Les Russes n’ont pas beaucoup apprécié cela, mais même Poutine a commencé à être pro-européen, pro-américain. Il a même émis le souhait de rejoindre l’Otan lorsqu’il y avait encore l’idée d’une sorte de relation et de respect mutuel.
Le 11 Septembre est arrivé, puis l’Afghanistan est arrivé et les Russes ont dit : « nous vous soutiendrons. Nous comprenons le fait qu’il faut éradiquer le terrorisme ».
En 2002, les États-Unis se sont retirés unilatéralement du traité ABM,  missiles anti-balistiques, ce qui a conduit les États-Unis à déployer des systèmes de missiles en Europe. Ce que la Russie considère comme une menace directe et grave pour sa sécurité nationale, en rendant possible une frappe de décapitation de missiles à quelques minutes de Moscou.
En 2004-2005, nous nous sommes engagés dans une opération de changement de régime en douceur en Ukraine. La soi-disant première révolution colorée. Mais en 2009, Viktor Ianoukovytch a remporté les élections et est devenu Président en 2010, sur la base d’une neutralité de l’Ukraine.
Ainsi, le 22 février 2014, les États-Unis ont participé activement au renversement de Viktor Ianoukovytch. Les Russes ont intercepté un message vraiment compromettant entre Victoria Nuland et l’ambassadeur des États-Unis en Ukraine, Jeffrey Pyatt et ils ont parlé de changement de régime, donc créer un nouveau gouvernement.
Ensuite, les États-Unis ont déclaré : « OK, maintenant l’Otan va vraiment s’élargir », tandis que Poutine n’arrêtait pas de dire « Stop ! Vous avez promis qu’il n’y aurait pas d’élargissement de l’Otan : Estonie, Lettonie, Lituanie, Bulgarie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, sept pays de plus ! Pas un pouce de plus vers l’Est ont-ils dit. »
Le 15 décembre 2021, Poutine a mis sur la table un projet d’accord de sécurité entre la Russie et les États-Unis. Le principe de base était qu’il n’y aura pas d’élargissement de l’Otan.
L’opération militaire spéciale a donc commencé et cinq jours plus tard, Zelensky a dit d’accord pour la neutralité.
Et puis les États-Unis et le Royaume-Uni ont dit : « Pas question, vous les gars, continuez à vous battre. Nous vous soutenons. Nous ne sommes pas en première ligne, vous allez mourir mais nous vous soutenons ».
Cela représente 600 000 morts (à la date de février 2025), depuis que Boris Johnson s’est rendu à Kiev pour leur dire d’être courageux. C’est absolument épouvantable.
Nous devons comprendre que nous n’avons pas affaire à un fou comme Hitler. Il s’agit d’une histoire complètement bidon, d’un faux récit du gouvernement américain. Nous jouons avec le feu. Que Dieu nous préserve qu’une puissance nucléaire s’en prenne à nous. Je ne sais pas ce qui va se passer, mais c’est nous qui avons provoqué les hostilités.
Conclusion
Il est réconfortant d’entendre enfin un discours de vérité qui remonte à 1990 pour expliquer les causes historiques de cette guerre. Des causes toujours niées par le camp otanien.
Les Américains sont responsables et coupables à 100 % de l’effroyable hécatombe.
Ils n’ont cessé de mentir et de trahir les Russes dès la chute de l’URSS.
Ils ont renversé en 2014 le régime pro-russe en place à Kiev pour préparer la guerre.
Ils ont rejeté toutes les demandes de Poutine réclamant des garanties de sécurité pour toute l’Europe. Car la priorité du Kremlin reste la sécurité des populations russophones.
Tous les leaders occidentaux ont menti à leur peuple en dénonçant l’agression russe alors que Kiev persécutait les Russes du Donbass depuis 2014, en refusant d’appliquer les accords de Minsk qui auraient évité la guerre.
Tous les généraux de plateaux TV ont tu la vérité, soit qu’ils l’ignorent tant leur niveau intellectuel semble limité, soit  qu’ils n’ont pas le courage de contrer le narratif otanien.
On a quand même entendu un général déclarer dès 2022 qu’un missile Tomahawk sur le Kremlin suffirait à repousser l’Ours russe dans sa tanière, ce qui est pour le moins osé face à la première puissance nucléaire du monde
Un autre s’est montré incapable d’expliquer au journaliste qui l’interrogeait la différence entre le nucléaire tactique et le nucléaire stratégique.
Un autre encore prétendait qu’on pouvait former un pilote de chasse en 6 mois, alors que l’aptitude au combat, qu’il s’agisse de défense aérienne ou d’appui tactique, requiert des années d’entraînement.
Et tout récemment, un fan du CEMA vient de cautionner le discours du général Mandon nous invitant à accepter le sacrifice de nos enfants pour défendre un pays mafieux et corrompu, dans une guerre qui n’est pas la nôtre. C’est sidérant.
Il ne vient pas à l’esprit de ces généraux de plateaux TV qui n’ont jamais fait la guerre, hormis quelques opex au cours desquelles on ne perd pas 1000 soldats par jour, que la France est bien davantage menacée sur son propre sol que par l’Ours russe. Ils ont visiblement oublié les alertes de Gérard Collomb : « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain, on ne vive face à face ».
Nos élites agitent une menace russe inexistante pour taire la guerre de l’intérieur qui se déroule à bas bruit. Celle-ci tue chaque jour et Poutine n’y est pour rien.
Mais mensonges et trahisons ne font pas les victoires. L’Otan va perdre cette guerre et portera le poids des plus de deux millions de morts et blessés, sacrifiés sur l’autel de la russophobie otanienne. L’Occident aura également des millions de veuves et d’orphelins sur la conscience.
Je l’ai déjà dit. Depuis sa naissance en 1776, l’Amérique n’a vécu qu’une vingtaine d’années en paix. Ce pays est  dirigé par les lobbys de l’armement et du pétrole qui sèment les guerres partout, mais toujours loin du territoire américain, bien protégé par deux océans. Un seul critère prévaut : faire tourner la machine à dollars.
Mais depuis 1945, cette Amérique belliqueuse a perdu toutes ses expéditions coloniales.
Et celle d’Ukraine viendra bientôt allonger la longue liste des débâcles américaines.
Le plus tôt sera le mieux d’ailleurs, pour épargner des milliers de vies ukrainiennes que l’Otan et les misérables va-t-en-guerre de tout poil prétendent défendre.
Le bellicisme américain soutenu par Bruxelles et les leaders européens sera jugé plus tard comme un des pires crimes de l’histoire. Car c’est en définitive la destruction de tout un peuple que l’Amérique et ses supplétifs ont programmée, pour assouvir leur russophobie.
Jamais de Gaulle ne se serait prêté à cette aventure criminelle.
Jacques Guillemain

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1 Commentaire

  1. L’UNION SACREE entre l’Europe est la Russie, c’est notre destin!… La Grande Euro-Sibérie, envisionnée et imaginée par les meilleurs penseurs de la Nouvelle Droite, doit désormais devenir notre objectif prioritaire et absolu, si nous voulons simplement survivre!