L’ISGAP avertit que le Qatar aurait injecté plus de 20 milliards de dollars dans les universités américaines dans le cadre d’un plan mis en œuvre depuis des décennies par les Frères musulmans pour infiltrer les États-Unis et « détruire » la démocratie de l’intérieur.
Texte tiré de l’article du New York Post
Note de JF : Le financement des universités aux États-Unis repose principalement sur des fonds privés et des frais d’inscription très élevés, alors qu’en France l’État prend en charge l’essentiel des coûts. Le Qatar achète la France dans d’autres domaines.
☑️ Le Qatar investit des dizaines de milliards dans les universités américaines pour aider les Frères musulmans à affaiblir les États-Unis et à « détruire la démocratie ».
Un institut de recherche de premier plan avertit que le Qatar aurait injecté plus de 20 milliards de dollars dans des universités américaines et d’autres institutions prestigieuses dans le cadre d’un plan mis en œuvre depuis des décennies par les Frères musulmans pour infiltrer les États-Unis et « détruire » la démocratie de l’intérieur, tout en ajoutant que le montant de ces financements illicites pourrait être considérablement plus élevé.
La Fondation du Qatar, financée par la famille royale Al Thani qui règne sur le pays, aurait injecté des dizaines de milliards de dollars dans des institutions pour aider ce groupe islamiste sunnite à s’implanter dans le système éducatif, selon un nouveau rapport de l’Institut pour l’étude de l’antisémitisme et des politiques mondiales (ISGAP).
La famille royale du Qatar a prêté allégeance (Bay’ah) aux Frères musulmans, et investit donc des milliards de dollars dans nos universités, nos écoles primaires et secondaires et nos institutions culturelles, utilisant son influence et son pouvoir d’influence pour promouvoir son idéologie, affirme le Dr Charles Asher Small, directeur exécutif de l’ISGAP, dans une interview accordée au Washington Post.
Les traces financières découvertes par l’ISGAP montrent que le régime qatari a fait don de la somme astronomique de 10 milliards de dollars à l’université Cornell au fil des ans, affirme Small, avec des montants plus modestes versés à des établissements comme l’université de Georgetown, Texas A&M et l’université Brown.
Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, déclare Small à propos de la somme astronomique qu’il estime à au moins 100 milliards de dollars, ajoutant que le groupe n’avait jusqu’à présent examiné que quelques universités.
Cornell reçoit des fonds pour gérer une école de médecine au Qatar qui a formé environ 600 diplômés originaires de 50 pays d’Asie et du Moyen-Orient — et cet argent reste au Qatar, insiste un porte-parole.
Le budget alloué à la faculté de médecine au Qatar s’est élevé en moyenne à environ 156 millions de dollars par an entre 2012 et 2025, pour un total de 2,2 milliards de dollars. La quasi-totalité des fonds reste au Qatar pour le fonctionnement de l’école Weill Cornell Medicine-Qatar, ajoutent-ils.
Nous sommes fiers d’être la première université américaine à proposer notre diplôme de docteur en médecine à l’étranger afin de former des médecins et des scientifiques dans les domaines des soins aux patients, de la recherche biomédicale et de l’amélioration de la qualité de vie.
Par ailleurs, Georgetown aurait reçu plus d’un milliard de dollars de fonds du Qatar, selon Small, qui ont été consacrés à l’enseignement des sciences sociales, aux études sur le Moyen-Orient et au financement du programme de formation diplomatique le plus important des États-Unis, voire du monde.
C’est une utilisation très efficace du soft power, ajoute-t-il. [Note de JF : djihad en douceur, par l’argent].
L’université de Georgetown n’a pas répondu à notre demande de commentaires.
L’ISGAP a également découvert que le Qatar avait versé 1,3 milliard de dollars à l’université Texas A&M. Après des années de recherches, Small indique que le groupe avait trouvé un contrat entre la Fondation du Qatar et l’université, prévoyant le financement de plus de 500 projets de recherche menés sur le campus qatari de l’établissement, établi en 2003.
Le contrat cédait tous les droits de propriété intellectuelle à la fondation, affirme l’ISGAP — et l’école le confirme dans une déclaration au Post, ajoutant que les professeurs créant la propriété intellectuelle sont rémunérés de manière appropriée.
Les professeurs qui créent de la propriété intellectuelle à Texas A&M au Qatar reçoivent 37,5 % des revenus nets de licences issus de cette propriété intellectuelle, indique le communiqué. Le reste des revenus nets de licences est réparti comme suit : 33,3 % à la Fondation du Qatar et 29,2 % à Texas A&M au Qatar, afin d’être réinvestis dans le programme de recherche sur place.
Parmi ceux-ci, 58 projets avaient une double utilisation à des fins militaires, et des dizaines d’autres impliquaient une double utilisation pour la recherche nucléaire, déclare Small, notant que l’ISGAP a demandé au Département de l’Énergie d’enquêter.
Aucune recherche en matière de technologie nucléaire, d’armement/défense ou de sécurité nationale n’est menée sur le campus du Qatar, déclare l’université Texas A&M.
Aucune recherche sensible ou secrète n’est menée sur ce campus.
L’école a entamé le processus de fermeture de son campus au Qatar en février dernier. À ce moment-là, elle déclare avoir décidé de recentrer sa mission principale sur le Texas et les États-Unis. Small affirme cependant que l’enquête de l’ISGAP a touché un point sensible.
La famille royale d’Al Thani investit massivement dans ce groupe islamiste sunnite afin d’influencer le système éducatif national.
Le Washington Post a contacté la Fondation du Qatar, mais n’a pas reçu de réponse immédiate.
L’Association des étudiants musulmans (MSA) est le principal vecteur d’influence sur les campus, affirme également l’ISGAP dans son rapport. La MSA est présente sur plus de 600 campus universitaires, dont l’Université Columbia et l’Université de New York.
Il est également allégué que l’organisation est de mèche avec Students for Justice in Palestine (SJP) — qui coopère avec le MSA — et qu’elle a été particulièrement efficace pour faire progresser les objectifs des Frères musulmans liés à la guerre Israël-Hamas.
Interrogé sur la possibilité d’ouvrir une enquête sur la section MSA de Columbia, un porte-parole de l’université de la Ivy League déclare : Il a toujours été clair que nous avons une tolérance zéro pour la promotion du terrorisme ou de la violence.
La filiale américaine de la Fondation du Qatar, Qatar Foundation International, est à l’origine de la carte du « monde arabe » rebaptisant Israël « Palestine », qui a suscité l’indignation lorsqu’elle a été affichée dans une salle de classe de l’école PS 261 à Brooklyn l’année dernière.
Le Dr Charles Asher Small, directeur exécutif de l’ISGAP, déclare au Washington Post que le Qatar injecte des milliards de dollars dans nos universités, nos écoles primaires et secondaires et nos institutions culturelles, utilisant son influence et son pouvoir d’influence pour promouvoir son idéologie.
Parallèlement, l’ISGAP affirme dans son dernier rapport, intitulé « L’infiltration stratégique des Frères musulmans dans la société occidentale : une analyse systématique », que le groupe islamique avait déjà réalisé la moitié de son plan visant à transformer la société occidentale de l’intérieur en intégrant subrepticement ses alliés et son idéologie sur les campus universitaires et autres piliers de la vie américaine.
Le groupe a également appelé les États-Unis à désigner les Frères musulmans comme organisation terroriste afin de contrecarrer leurs efforts manifestes.
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a accordé cette désignation en début de semaine à la fois à la Fraternité et au Conseil des relations américano-islamiques (CAIR).
Les Frères musulmans sont une organisation pro-Hamas déterminée à mener à bien sa stratégie de « djihad civilisationnel » dans le but de diviser la société occidentale en cellules terroristes, déclare la députée Elise Stefanik (R-NY).
J’ai toujours soutenu la désignation des Frères musulmans comme organisation terroriste afin de renforcer notre sécurité nationale et de protéger l’avenir de l’enseignement supérieur.
L’ISGAP révèle que l’université Cornell a reçu un don de 10 milliards de dollars du régime qatari.
Afin de protéger les institutions contre une telle influence indue, Small souligne que les États-Unis devaient comprendre la mentalité de leur ennemi.
Les électeurs, les décideurs et les universitaires américains doivent accorder plus d’attention à l’importance de l’idéologie, avertit-il.
Les objectifs stratégiques que nous avons exposés dans notre rapport… montrent que les Frères musulmans veulent éloigner Israël des États-Unis — l’isoler, le détruire — utiliser l’antisémitisme pour fragmenter et affaiblir les États-Unis et détruire leur démocratie.
Small déclare également qu’il fallait plus de transparence concernant les financements étrangers.
Je pense que lorsqu’on accepte des fonds provenant d’entités, d’États, de fondations ou d’entreprises diamétralement opposées aux idéaux démocratiques ou aux idéaux de l’éducation libérale, il devrait exister des garde-fous pour ne pas accepter d’argent simplement parce qu’il a une influence, déclare-t-il.
Il souligne le fait alarmant que beaucoup de jeunes issus de nos meilleures universités soutiennent le Hamas comme preuve que des réformes étaient nécessaires.
Les Frères musulmans ne se contentent pas de détruire l’État d’Israël et d’assassiner des Juifs à travers le monde ; ils s’engagent également à asservir les femmes, à assassiner les homosexuels et à détruire la démocratie, déclare Small.
Des choses très simples que nous tenons pour acquises, comme la citoyenneté, ou l’idée que, quels que soient notre origine ethnique, culturelle, religieuse, notre sexe, notre race ou nos revenus, nous avons le droit à l’égalité au sein d’un même système démocratique – c’est cela qu’ils veulent détruire et remplacer.
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