Les hasards du calendrier sont étranges, mais peut-être n’y a-t-il pas de hasard, juste un vent de réaction-contestation partout en Europe pour dire non à l’inacceptable ? O
Ils veulent interdire les banquets du Canon Français ? Des centaines d’amoureux de la bonne chère, de la convivialité et du cochon… se battent pour participer aux banquets malgré les empêcheurs de manger en rond qui, partout où l’on mange du cochon nous traitent de racistes et d’islamophobes. Moi, je n’ai pas besoin de manger du cochon pour assumer mon islamophobie, même si j’adore le saucisson, et la plupart des Français partagent cet amour du cochon si bien célébré notamment dans les romans de Giono avec la destruction gargantuesque de la journée de fête où l’on tue le cochon et où l’on cuisine force jambons.
Mais je m’égare.. un peu. Pas tant que ça, finalement. Il est bien question de cochon à Bruxelles, de cochon, mais pas seulement. Veaux, vaches, cochons, poulets… porcherie, étable, basse-cour… en grand danger une fois de plus, à cause des dégénérés de Bruxelles.
Dans un élan visionnaire digne des plus grands films de science-fiction la Commission européenne a donc failli réussir un coup de maître : imposer la viande de synthèse dans tous les assiettes d’Europe d’ici 2030 ! Fini le bon vieux steak qui a fait pleurer de joie des générations de carnivores ! Place au filet mignon végétarien, élevé en cuve par des ingénieurs en blouse blanche qui n’ont jamais vu de veau, vache, cochon, couvée.. autrement qu’en dessin animé.
Objectif officiel ? Sauver la planète, bien sûr. Parce que, comme chacun sait, il est urgent de remplacer les ruminants qui broutent de l’herbe et donc détruisent la diversité, polluent les sols et les rivières, changent le CO2 de la planète… L’UE a trouvé le remplaçant idéal, un laboratoire qui produit des steaks végétaux en consommant de l’électricité pour faire pousser des cellules dans du sérum foetal de veau. (oui, vous avez bien lu : la viande « vegan » qui a besoin… de veau). Cela s’appelle respect de la nature pour la Der Leyen et ses comparses, dont nos politicards pas élus mais nommés à Bruxelles pour décider notre place…
Mais voilà, Zorro est arrivé… Zorro alias la Hongrie !

Et oui, arrive la Hongrie. Ce petit pays de 9,7 millions d’habitants qui, tel Astérix face à César, a mis son veto avec la grâce d’un Viktor Orbán disant « non merci, on garde nos vrais cochons ». Un seul pays, un seul vote (le cauchemar de Der Leyen est arrivé ! et tout le beau projet de viande en éprouvette part à la poubelle (recyclable, évidemment, on est écolos ou on ne l’est pas).
Grâce à la Hongrie, le goulash reste 100% muscle de boeuf et non 100 % science-fiction. Grâce à la Hongrie, les enfants connaîtront encore le goût du steak, de la fondue bourguignonne et de la potée sans avoir besoin d’une mise à jour logicielle de leurs papilles. Je ne suis pas sûre que, en France, la vraie viande existera encore dans 5 ans eu égard à la frénésie des vegans et de nos responsables… mais avec un peu de chance ils pourront peut-être aller la goûter en Hongrie… Que Zeus prête vie à Orban !
Grâce à la Hongrie, l’Europe conserve donc au moins dans un coin une once de bon sens paysan au milieu de l’hystérie technocrate. De l’hystérie des écolos dingos qui prétendent présider à nos destinées. Il faut aussi féliciter l’Italie qui elle aussi a failli faire faire une crise cardiaque à la douce et tolérante Führerin... en tentant de mettre des bâtons dans les roues du char européisme mais elle s’est fait avoir par un point de bureaucratie digne de Bruxelles en faisant une notification irrégulière selon la Kommandatur bruxelloise…
Naturellement, dans ce conte il y a les méchants. Outre Der Leyen, la Macronie et ses alliés, plusieurs pays (Suéde, Lituanie, Pays-Bas…) et des ONG ont cherché noise à la Hongrie et à l’Italie les accusant d’attaquer l’innovation, la modernité, la recherche, la liberté de choix des consommateurs..
Alors tout à l’heure, à l’apéro, levons notre verre de pálinka au divin Orban et à la Hongrie, dernier bastion du goût, de la tradition et du bon sens.
Egészségére! À votre santé… et à celle de nos vraies entrecôtes.
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