Qu’avez-vous retenu du débat politique marquant de ce 19 novembre 2025 sur LCI ?
Est-ce la riposte d’Éric Zemmour sur l’identité française, son sujet préféré et essentiel ? Est-ce peut-être la phrase qui tue, de Raphaël Glucksmann, fils spirituel de BHL, qui vous a interpellé ? En effet, comment imaginer que cet élu et réélu européen (2019-2024), ancien élève du lycée Henri IV, Sciences Po, chef du parti politique Place publique, fils issu d’une famille bourgeoise, aisée, de père célèbre et éminent philosophe, refuse de voir le réel, de reconnaître que le monde a terriblement changé en pire ; que la France est en plein naufrage macronien ; en pleine banqueroute économique ; en pleine gabegie avec des montants d’impôts qui asphyxient le peuple de France ; refusant ainsi toute limitation des dépenses de l’État. Ces économies, dit très justement Sarah Knafo, peuvent réduire notablement les prélèvements d’impôts dans la poche de tous les Français. Des gouvernements successifs ont été incapables de prévoir, d’anticiper les besoins énergétiques de la France :
1- en vendant le fleuron français Alstom ;
2- en préférant les éoliennes écolos bobos, aux centrales nucléaires ;
3- en triplant le prix de l’électricité dans chaque foyer, pour satisfaire von der Leyen.
Cette preuve du changement du monde, Glucksmann l’a toujours refusée aveuglément. Pourquoi ? Réponse simple : s’il accepte ces évidences, c’est tout le fondement de son idéologie qui s’effondre, jusqu’à le disqualifier. C’est la raison pour laquelle ses mensonges perdurent.
« Quand je vais à New-York ou à Berlin, je me sens plus chez moi que lorsque je me rends en Picardie »
Interpellé par Éric Zemmour, toute son action politique socialiste à résume à cette phrase, rehaussée d’une tirade mondialiste, irresponsable et inconsciente. Cette phrase indigne semble surgir de n’importe où, de partout (anywhere dira Philippe de Villiers). Dans cette effervescence de trahison nationale, que penser du rejet de ces Français mondialistes, se disant intégrés, partout dans le monde, sauf chez eux, en France ? Au même titre que le macronisme a précipité la France dans l’abîme de la banqueroute, d’où elle risque de ne jamais sortir – jusqu’à devenir un très mauvais exemple à suivre. Ce zozo-zélite de la politique semble avoir signé hier soir son suicide électoral, sa déqualification présidentielle avant l’heure. Pour Thomas Bonnet, l’enracinement national sera l’enjeu central de la présidentielle en 2027.
Ou bien encore cette réponse de Zemmour à Raphaël Glucksmann : « Vous attaquez Orban, mais :
En Hongrie, il n’y a pas de petite Lola qui se fait découper en morceaux par une Algérienne ;
En Hongrie, il n’y a pas de Thomas qui se fait tuer par un chahid ;
En Hongrie, il n’y a pas de Philippine qui se fait violer et massacrer par un Algérien ou un Tunisien ;
En Hongrie, il n’y a pas de petit Élias qui va jouer au foot et se fait tuer par un Africain musulman.
C’est indigne, vous vous en moquez des gens, que j’ai cités, vous n’en avez rien à faire, mais ça se voit M. Glucksmann » ! Un but à zéro pour Zemmour, qui a envoyé dans les cordes le mondialiste. Un KO, sinon rien. Apéro pour Jo.
Ce que Pascal Praud dira le lendemain (sic) : « Glucksmann n’a pas été bon hier soir, il a été laminé par Zemmour ».
https://t.me/reconquete_off/4809
Ne jamais oublier que c’est ainsi que se comportent tous les partisans de l’UE, chevillés à la social-démocratie et au fédéralisme européen. Ils semblent tous impactés par l’idéologie, la religion macronienne en déliquescence. Ils en oublient jusqu’à leur identité. La phrase citée plus haut résume à elle seule le mondialisme, le fédéralisme, l’immigrationnisme de Glucksmann sauf quand l’identité des peuples est d’origine ukrainienne ou géorgienne. N’oublions pas que sa première épouse (2011-2014), Eka Zgouladze, était géorgienne-ukrainienne, ex-ministre sans frontières, vice-Première ministre de l’Intérieur de l’Ukraine de (2014-à 2016). Or, la vie privée de Glucksmann ne requiert pas notre attention, ni celle avec Léa Salamé d’ailleurs dans ce post. Ce qui importe le plus les Français aujourd’hui, c’est l’enracinement dans leur pays des candidats à la présidentielle. Sur ce plan, Glucksmann a tout faux. Il s’est mis hors-jeu pour cause d’idéologie mondialiste hors-sol. Ce qui va le taxer de 1,5 % aux présidentielles de 2027. Monsieur Glucksmann, sachez qu’une campagne présidentielle non remboursée pour cause de score médiocre vous coûtera très cher, comme à Valérie Pécresse, avec 4,78 %, présidente de l’Île-de-France. Réfléchissez, face à Méluche, vous n’aurez aucune chance !
Comment pouvez-vous être encore européen et social-démocrate, Monsieur Glucksmann ?
Vous voilà d’abord soumis aux trois pères fondateurs de l’Europe. Ces derniers relevaient du mythe sacré des intouchables. Ils se révèlent d’une moralité idéologique douteuse, sinon infréquentable.
Jean-Monnet passa la Seconde Guerre mondiale à New-York comme banquier d’affaires avant de devenir le chargé de mission de Roosevelt pour les affaires européennes. Son parcours de jeune Charentais français, faisant un bon cognac, sauta des vignes aux salles de marchés à Londres pour se faire réformer quand la guerre de 14 est arrivée. Travaillant à la banque Lazard à Londres, il se fait rappeler à l’ordre par Clemenceau. Ce Père la Victoire, ou encore le Tigre, n’aimait pas les planqués.
Ce Mister Monnet of Cognac fera fortune et sera anobli en rendant quelques menus services à la perfide Albion. Kidnappant perfidement la femme de son associé, Silvia de Bondini, il l’épousera à Moscou avant de rentrer au cabinet de Roosevelt dans le bureau ovale du Président des USA. Devenu conseiller économique, c’est à partir de ce bureau, dès 1943, que vont s’échafauder derrière les plans de la CECA (pôle charbon-acier) le projet secret qui consiste, pour que la paix soit possible, à éviter que les États européens retrouvent leur souveraineté nationale, après la Deuxième Guerre mondiale. Disons que la nature ayant par nature horreur du vide, l’absence de souveraineté nationale devra être cadrée, remplacée, ficelée, emmaillotée par les directives et volontés de l’oncle Sam.
Cette ombre portée en Europe par l’oncle Sam, nous savons depuis peu qui l’avait orchestrée malgré le refus catégorique de De Gaulle à cette reconstruction européenne. Jean Monnet et Hopkins, conseiller de Roosevelt, de retour de cette entrevue, diront à propos de De Gaulle (sic) : « Cet homme est dangereux, il faut le détruire ». Pensez donc, de Gaulle allait à l’encontre de leur plan diabolique !
Dès 1955 (délit d’initié évident), il créé un lobbying, le Comité d’action pour les États-Unis d’Europe. La Ford Foundation et la Chase Manhattan Bank financeront durant dix ans son Comité d’action. Or, l’argent de Jean Monnet visait, via la CIA, au sabotage par un 3epersonnage de la création d’une Europe des États-Nations, souhaitée, voulue, imaginée entre de Gaulle et Konrad Adenauer.
Ainsi, manipulés en coulisse, des parlementaires allemands (à l’image de von der Leyen, plus tard) vont s’ingénier à vider de sa substance philosophique le traité européen des États-Nations, afin de lui substituer un préambule atlantiste et supranational qui réduit nos nations à néant au chaos dans l’Europe d’aujourd’hui.
C’est bien depuis le bureau ovale de Roosevelt qu’a été émise l’idée de faire les États-Unis d’Europe, qui seront une copie de la fédération des États (d’Amérique), ou Unis en Europe. Même sémantique, même mécanique oligarchique, juste un copié-collé, dupliqué déjà tout prêt à être exploité de l’autre côté de l’Atlantique pour faire renaître une Europe de ses cendres, mais aux ordres. Voilà comment Jean Monnet, ex-roi du cognac, en Charentes, conseiller ou agent de l’organisation du monde de demain, est devenu l’un des Pères fondateurs de l’Europe ! N’est-ce pas une expression bien trouvée ? Beaucoup l’ont oublié, de nos jours, mais Monnet rejoindra, en 1976, les célébrités au Panthéon, même si vous trouvez ça injuste, pour cause de traîtrise. Le Panthéon est devenu à l’image de ce monde déraisonné par les sociétés déraisonnables qui le constituent.
L’idéologie de Glucksmann s’inspire certainement de l’idée de Jean Monnet, celle d’imaginer un grand marché planétaire de masse qui vise à abolir les frontières, la politique au profit de l’économie, de l’immigration de masse, du narcotrafic à grande échelle. Si vous le voulez bien, appelons ça la social-démocratie !
Les deux autres pères fondateurs sont à l’image de ce qu’est devenue l’Europe actuelle : fédéraliste, mafieuse, va-t-en-guerre, en construction sans fin, soumise à l’oncle Sam. À travers le traité de Rome, les Américains cherchaient à ficeler, à emmailloter l’Allemagne par crainte qu’elle ne se tourne vers l’Europe centrale, la Russie.
Robert Schuman, Lorrain d’origine, et ancien ministre de Pétain du gouvernement de Vichy, sera frappé d’indignité nationale pour avoir porté en 1914 l’uniforme allemand avant d’être sauvé (gracié) par le général de Gaulle en septembre 45, pour n’avoir pas combattu la Résistance. En 1915, il passa de la profession d’avocat-avoué à Metz à la fonction d’attaché aux écritures, un poste rémunéré de travailleur auxiliaire pour l’armée allemande. Dans une lettre datée de juillet 1915, et adressée à son cousin Albert Duren, il confiera avoir été obligé de revêtir l’uniforme allemand, la Lorraine étant allemande. Puis dans une seconde lettre, de lui expliquer qu’il n’y avait que l’extérieur du costume qui avait changé. Lui n’ayant pas changé, à ne pas douter, sans jamais être non plus accablé de scrupules. Papa, maman je fais mon devoir. À chacun de faire son devoir d’État. À chacun d’accompagner les événements. Pacifiste, en 1938, il votera les accords de Munich. Puis en 1940, devenu sous-secrétaire d’État aux Réfugiés, il entre comme ministre dans le gouvernement de Vichy. Plus tard, devenu député, il votera les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Après la guerre il deviendra le secrétaire de Jean Monnet, affublé du quolibet leSacristain par les loges maçonniques.
En mai 1950, sous la plume du secrétaire d’État américain (Dean Acheson), il prononcera tel un perroquet une déclaration contrôlée qui reste encore de nos jours l’ossature de la charte fondatrice de l’Union européenne. En juin 1955, Schuman devient le président du mouvement européen, financé par le comité pour les États-Unis d’Europe avec l’argent des lobbys américains.
Walter Hallstein le 3e père fondateur, et non des moindres, professeur de droit, et président de commission de la République fédérale d’Allemagne. Les archives fédérales relatent des engagements troublants sous le IIIe Reich de cet ancien officier instructeur auprès de soldats allemand (Feldgrau). On le retrouve au sein de plusieurs organisations nationales-socialistes de juristes œuvrant à la nazification du droit allemand. Sa carte de membre actif de la ligue nationale-socialiste des enseignants en dit long sur son implication politique dans l’Allemagne nazie. Cela ne l’empêchera pas de devenir le premier président de la Commission européenne, avant Robert Schuman, Jacques Delors, Jean Monnet et Ursula von der Leyen. Vaste programme pour idiots utiles.
Capturé à Cherbourg le 26/6/1944, sous le nom de code américain Tournesol (plante à graines qui se tourne pour rechercher la lumière solaire en permanence) il fait l’objet d’un programme secret de rééducation mentale. À l’issue de ce programme dirigé par John McCloy, lequel deviendra haut-commissaire américain de l’Allemagne sous l’administration alliée, Walter Hallstein est instrumentalisé en marionnette puis formé pour exécuter dans l’ombre les basses œuvres américaines de sabotage d’Europe des États-Nations. Pour réussir dans sa tâche, il sera introduit et alors recommandé auprès du chancelier Konrad Adenauer, pour torpiller le projet d’États-nations européens en cours de développement avec Charles de Gaulle afin de lui substituer le projet fédéral américain.
En novembre 2018, Angela Merkel, avec une audace sans précédent, proclamera l’unification de la construction européenne avec Hallstein, se gardant bien de dévoiler son passé nazi pour le moins troublant. L’argument de cette unification de l’Europe est basé sur la plus grande imposture historique. Celle répétée sans cesse, à l’envi, que la construction européenne est là pour nous prémunir contre les bruits de bottes et qu’elle serait le prolongement de la Résistance. Or, aucun des architectes de cette Europe, ne venait des milieux de la Résistance. Il s’agit là d’une imposture de menteurs, d’un mensonge manipulé, d’une contre-vérité historique. Quand on pense que les eurosceptiques sont accusés de pactiser avec la peste brune, les fascistes, les nazis, tout ce discours atteste que l’on nous ment sur tout, encore et tout le temps.
Qui a entretenu, et financé à coup de milliards la guerre en Ukraine sinon l’Union européenne ? Qui a torpillé les accords de Minsk en 2015, sans exiger de Kiev de les respecter ? Qui cherche à nous effrayer en nous envoyant le CEMA, le général Mandon pour nous faire accepter de perdre nos enfants dans une guerre qui ne sera jamais la nôtre contre la Russie, laquelle a toujours été notre allié durant la Seconde Guerre mondiale en détruisant 80 % de l’armée allemande, nous dit l’excellent Jacques Guillemain ?
Le système qui fait subsister cette construction européenne, pour le bien des peuples, est lui-même instrumentalisé par d’anciens nazis et par le modèle fédéral américain qui tire les ficelles en coulisses, aujourd’hui avec la menace de bruits de bottes dans toute l’Europe, au cas où il viendrait l’idée à la Russie d’envahir un pays Balte inscrit dans le traité transatlantique.
L’Amérique de Trump s’est retirée de la guerre en Ukraine, laissant l’UE s’assumer dans ce conflit. On reparle même de faire nation pour envoyer nos enfants à la guerre et mourir contre la Russie. Faire nation, or cela nous avait été pourtant empêché par l’oncle Sam et par la volonté de tous les présidents de la Commission européenne jusqu’à nos jours. De qui se moque-t-on ? A-t-on assez de kits de survie bidon pour le demi-milliard d’habitants européens ? Hélas, rien de tout cela ne fonctionne, sauf à nourrir la peur. Une peur masquée derrière une fausse solidarité européenne et son kit de survie pour le macronisme à l’Élysée. Le système politique macroniste ment. Lui qui voulait stopper la guerre, empêcher les Israéliens de se défendre contre les terroristes du Hamas, voilà qu’il se met à en inventer une, à l’appeler de ses vœux pour actionner l’article 16 et se maintenir au pouvoir selon la volonté de Brichel. L’Élysée sait que nous savons tous qu’il ment. Mais il continuera à mentir. On n’en sortira jamais, sauf à l’embastiller !
Patrick Granville 20 novembre 2025
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout, pour ne pas mourir idiot.
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