Jusqu’à quand doit-on jouer à l’autruche ?

Ce n’est pas en fermant les yeux et en ignorant des interventions/démarches/initiatives des « autres » et de nos voisins, qu’elles disparaîtront

Ce n’est pas en nous enveloppant dans les voiles de l’indifférence, de l’orgueil,  de l’insouciance… que le danger ne nous frappera pas. Cessons de jouer à l’autruche et regardons les choses bien en face. Il existe des médias, journaux, blogs qui s’amusent à passer à côté des réalités sans sciemment les voir, beaucoup plus en raison d’une certaine précaution/préférence/idéologie/haine/antipathie, mais aussi d’un manque abyssal d’intégrité. Ils s’aventurent dans l’affublement, déformant les faits réels, tandis que d’autres ciblent la destruction de l’image de certaines personnalités, qu’ils aimeraient bien les voir se dissoudre.

J’en ai connu qui m’ont reproché ma langue acérée, ma manie de poursuivre mes recherches pour atteindre le fin fond de la vérité… Je ne travaille pas pour plaire, satisfaire, gagner l’attention, les cœurs… J’ai un devoir, une mission et une conscience envers ma patrie, ma foi et mes concitoyens, envers l’humanité entière.

J’ai refusé toute rémunération pour conserver ma liberté et suivre le chemin que je me suis choisi et mon honnêteté.

J’ai observé les séquelles des erreurs commises par nos chefs d’État, nos dirigeants, qui s’étaient fiés à ceux qui se disaient patriotes, mais qui avaient intentionnellement écarté la vérité, ou alors l’avaient déguisée, teintée de suppositions, de rêves, lors de la guerre des Six jours, lorsque Moshé Dayan, ministre de la défense, avait remis les clefs du mont du temple au Waqf jordanien, acte qui délégitime son accès aux juifs, hier, les obligeant aujourd’hui à se battre pour les récupérer.

J’ai aussi vécu la guerre de Yom kippour et les fameuses négociations du Kilomètre 101 – L’accord dit du kilomètre 101, signé entre le général israélien Yariv et le chef d’État-major égyptien, le général Gamassi, pour l’application du cessez-le-feu, du retour aux positions du 22 octobre, du ravitaillement de la IIIème armée et d’un échange de prisonniers, alors qu’Israël était maître de la situation, et l’Égypte vaincue, tant géographiquement que militairement. Négociations coupables et biaisées d’emblée qui ont plafonné avec le retrait de Sharma a Sheikh et du Sinaï devenu aujourd’hui le hangar principal de l’arsenal égyptien, pour une nouvelle attaque surprise d’Israël. L’Égypte  avouons-le n’a jamais cessé de fomenter des guerres en dépit d’un contrat de paix qui n’est rien d’autre qu’un lamentable cessez-le-feu, et ne vaut même pas le papier sur lequel il a été signé.

J’ai aussi vécu les lamentables accords d’Oslo et l’abandon des villes de Judée et Samarie à la terreur palestinienne. Combien de morts avons-nous enterrés ? On a cessé de compter.

L’abandon du Gouch Katif de la bande de Gaza nous a renvoyé directement vers l’édification de terrains de tir des roquettes sur la partie sud d’Israël, prise d’otages, carrousel d’une suite interminable d’opérations, de morts, de destruction, pour qu’enfin le Hamas, groupe de terroristes devienne une entité armée à laquelle Israël hésitait à se confronter. Mais lorsque le sang a coulé à flots, le 7 octobre 2023… Israël ne pouvait plus tergiverser. Trahison, complot, tout y était… et la guerre avec ses pertes humaines battait son plein.

Mais aussi, nous les Israéliens, refusons de tirer des leçons de nos erreurs et de notre soif de plaire et d’obéir aux puissances, aux amis américains, aux Européens, à tous ceux qui veulent nous vendre une paix camouflée… Aux joueurs de Taqiyya… Nous nous aplatissons trop vite devant la patte blanche du loup.

Enfin, pour tous ceux qui prennent le plaisir malsain de nous détourner de la réalité, je leur souhaite de ne pas se retrouver face à face à un nouveau désastre… tant chez nous que chez nos chers voisins et alliés d’Europe et des USA.

Trump est, dans une certaine mesure, notre ami,  tant que cette amitié n’entrave rien dans son agenda. Trump est aussi et avant tout américain. Son devoir envers sa patrie, son économie priment et le contraignent parfois à sacrifier des « alliés » quand le besoin se fait sentir.

Le prince saoudien n’est ni ignorant, ni amical… Il est là pour ses propres intérêts et comme il possède beaucoup d’or noir, il sait s’en servir face à Macron, face à Trump et face aux juifs qu’il aimerait voir disparaître de son horizon.

Mais pas seulement les juifs, c’est tout l’Occident qu’il veut soumettre, et pour satisfaire cette ambition, il met de côté ses rivalités entre arabo-musulmans et se prépare à rafler le trône de l’empire arabo-sunnite.

La connivence entre Macron et le prince Ibn Salman n’a nul besoin de se deviner, elle s’est définie lors de la déclaration de la reconnaissance d’un État palestinien avec un addendum de non moins que « Le fameux droit au retour des palestiniens en Palestine », après trois générations.

Son jeu de cartes est excellent… Il ne nous reste qu’à nous battre pour la souveraineté d’Israël et ses droits à l’existence. Bibi ne cesse de réitérer qu’il n’y aura jamais d’État palestinien… ce qui est non seulement nécessaire mais surtout vital, mais exigera de nos soldats d’être prêts plus que jamais.

AM ISRAËL HAY

Thérèse Zrihen-Dvir

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