C’est gros les amis – Emmanuel Macron, jusqu’où ira le mal ?

Finalement, Macron a adopté, avalisé… la fourberie la plus grosse du siècle : comment mettre fin à l’État Juif d’Israël

Traduction partielle de l’article de Memri
https://www.memri.org/reports/trumps-gaza-plan-adopts-saudi-french-proposal-recognizing-right-return-israel-1948

Le plan de Trump pour Gaza reprend la proposition franco-saoudienne reconnaissant le « droit au retour » en Israël pour les réfugiés palestiniens de 1948.
Peut-on encore croire en Trump ?
L’administration Trump, qui s’était initialement opposée avec véhémence à la proposition saoudo-française visant à promouvoir la solution à deux États (la « Déclaration de New York » du 29 juillet 2025), a désormais approuvé cette initiative, qui a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 12 septembre 2025[1], et l’accepte comme source d’autorité dans ses propositions diplomatiques. 

La première mention de la proposition saoudo-française comme source d’autorité dans un document diplomatique américain est apparue au point 9 du plan de paix en 20 points du président Trump pour Gaza, daté du 29 septembre 2025[2].

L’article 9 mentionne la proposition saoudo-française aux côtés du plan de paix de Trump pour 2020 comme base pour exiger des réformes de la part de l’Autorité palestinienne (AP). Le plan stipule également, à l’article 19, que « à mesure que le redéveloppement de Gaza progresse et que le programme de réforme de l’AP est fidèlement mis en œuvre, les conditions pourraient enfin être réunies pour ouvrir une voie crédible vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien », un objectif identique à celui de la proposition saoudo-française visant à promouvoir la solution à deux États. 
Comme indiqué, jusqu’à présent, les États-Unis s’étaient fortement opposés à l’initiative saoudo-française, considérant la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien comme un moteur des activités terroristes du Hamas, et non comme une véritable avancée vers la paix. Il semble que l’aspiration à former une coalition arabo-islamo-occidentale pour faire avancer un plan de résolution de la crise à Gaza ait motivé l’administration Trump à changer sa politique et à ajouter une mention de la proposition saoudo-française comme source d’autorité dans ses documents diplomatiques. La coordination récente entre la France, l’Autorité palestinienne et les pays arabes sur toutes les questions liées à la scène palestinienne et à Gaza a finalement conduit à l’inclusion de la proposition saoudo-française dans le cadre du plan Trump.
La mention de la proposition saoudo-française dans le plan en 20 points de Trump, et en particulier dans la résolution du Conseil de sécurité proposée par les États-Unis, rehausse le statut de cette proposition, qui devient ainsi un élément légitime et consensuel d’un document diplomatique officiel américain, et crée un lien entre les initiatives diplomatiques américaines concernant Gaza et la promotion d’une proposition visant à reconnaître un État palestinien. Cela est encore souligné par l’annonce faite par la délégation américaine à l’ONU selon laquelle la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur Gaza serait une « voie vers l’autodétermination et la création d’un État palestinien ».
Cependant, un examen de la proposition saoudo-française révèle qu’elle contrecarre dès le départ la solution « deux États pour deux peuples » à l’ouest du Jourdain en « réitérant » le « droit au retour » des réfugiés palestiniens de 1948 et de leurs descendants sur le territoire de l’État d’Israël. Une telle mesure conduit en fait à la révocation de la reconnaissance d’Israël en tant qu’État juif.
La proposition saoudo-française aborde la question des réfugiés palestiniens de trois manières différentes, dans trois articles distincts. L’article 39 mentionne explicitement l’expression « droit au retour » ; l’article 14 fait référence à la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies, qui, selon les Palestiniens, constitue une base juridique pour leur demande de droit au retour dans leurs foyers en Israël [5] ; et l’article 7 fait référence à l’Initiative de paix arabe de 2002, qui appelle elle-même à une solution au problème des réfugiés sur la base de la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies.
Voici un aperçu du traitement de la question des réfugiés palestiniens dans la proposition saoudo-française adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 12 septembre 2025 :
Mention explicite du « droit au retour » dans l’article 39 de la proposition saoudo-française
Dans son article 39, la proposition saoudo-française, adoptée par l’AGNU le 12 septembre 2025, « réaffirme explicitement le droit au retour », adoptant ainsi le discours officiel palestinien selon lequel la résolution 194 de l’AGNU, du 11 décembre 1948, établit le droit des réfugiés palestiniens de 1948 à retourner dans leurs foyers d’origine sur le territoire de l’État d’Israël. [6] La mise en œuvre de ce droit entraînera nécessairement la disparition de l’État d’Israël, en contradiction avec la reconnaissance d’Israël en tant qu’État juif, et annulera ainsi la solution à deux États énoncée dans la résolution 181 de l’AGNU du 29 novembre 1947, qui appelait à la création d’États arabes et juifs indépendants.
La question qui nous reste à poser est : Comment et pourquoi Israël a donné son consentement à une telle proposition ? Et Trump peut-on encore croire en lui ?
Netanyahu et son gouvernement ont-ils pris en considération cet addendum dans la proposition de Trump ? Il m’est difficile de croire que quiconque d’entre les impliqués israéliens et américains ait pris conscience de l’énormité de cette clause dans la proposition américaine déposée à l’ONU et avalisée.  

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