
POLÉMIQUE :
« Harki ça veut dire traître » : les propos d’un député franco-algérien relancent la controverse !
Mais alors qu’est un Algérien qui opte pour la nationalité française et qui devient député de
ce pays haï ? Est-il un traître à l’Algérie ou alors est-il un infiltré suppôt du régime Tebboune ?
Donc Abdelkader Lahmar, député français LFI serait, s’il n’est un traître, un agent algérien pour le compte de la junte du satrape Tebboune, non ? ! CQFD !!!
Juvénal
Le sens du mot « harki »
En Algérie, le terme « harki » possède une signification historique particulière. Issu du mot arabe « harka », qui signifie mouvement, il désignait à l’origine des groupes de supplétifs algériens ayant rejoint l’armée française pendant la guerre d’indépendance entre 1954 et 1962. Ces hommes, recrutés en nombre important, ont pris part aux opérations militaires de la puissance coloniale contre les combattants du Front de libération nationale (FLN).
Après la signature des accords d’Évian en 1962, la majorité des harkis restés en Algérie furent considérés par la population et les autorités du nouvel État indépendant comme des collaborateurs du colonisateur. Leur participation aux opérations de répression, souvent marquées par des exactions contre des civils et des partisans de l’indépendance, a laissé une empreinte durable dans la mémoire collective algérienne.
Dans le discours historique national, le mot « harki » est devenu synonyme de trahison. Il désigne ceux qui, en soutenant l’armée française, ont été perçus comme ayant tourné leurs armes contre leurs propres compatriotes. Cette perception s’est consolidée à travers les récits officiels,algériens les témoignages de moudjahidine et les récits familiaux transmis depuis l’indépendance.
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Un jeune harki en 1961, du 2e régiment de tirailleurs algériens.
Plus de soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la France tente aujourd’hui de réhabiliter la mémoire des harkis, longtemps marginalisés et oubliés. À la fin du conflit, plusieurs dizaines de milliers d’entre eux avaient été logés dans des camps de transit et des hameaux de forestage, souvent isolés et précaires. Ces lieux, assimilés à des ghettos par de nombreux historiens, témoignent des conditions de vie offertes par la France à ceux qui ont été leurs collaborateurs durant la guerre.
Depuis les années 2000, l’État français multiplie les gestes de reconnaissance, en exprimant publiquement des excuses et en promettant des indemnisations. Cette démarche s’inscrit en apparence, dans une volonté de réparer une faute historique, mais elle suscite parfois des débats en France sur la manière dont cette mémoire est intégrée au récit national. source
(1) Le mot est un dérivé de l’arabe حركة (« harka »), qui signifie mouvement et qui est utilisé au sens de « groupe mobile ». source
Juvénal de Lyon
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Il faut débaptiser LFI. LCA (ligue pour la collaboration avec l’Algérie) leur conviendrait mieux vu leurs orientations politiques.
Pourtant il se prévaut d’arborer Une écharpe tricolore Ce harki de la République Française. Serait il de plus un hypocrite ?
Les Harkis, eux, aiment la France et c’est une honte de voir comment ils ont été traités. Mieux vaut un Harki que mille Algériens qui ne font que nous pourrir la vie. Pour moi, les Harkis n’ont qu’un défaut, c’est de rester muzz.