
La liberté d’expression existe-t-elle encore en France ?
Je crains hélas que non.
En effet, la parfaite démonstration vient d’en être faite par le Conseil d’État (Décision N°497471) qui donne raison à l’ARCOM pour avoir infligé le 3 juillet 2024 une amende de 20.000 euros à CNEWS pour avoir tenu des « propos climatosceptiques« .
Je n’invente rien : tous ces faits sont parfaitement établis et vérifiables.
Donc désormais, il est acquis que des fonctionnaires s’arrogent le droit d’interdire certains débats.
En rappelant dans sa décision que l’opérateur d’une chaîne de télé » veille au respect d’une présentation honnête des questions prêtant à controverse« , le Conseil d’État confirme que l‘ARCOM est en droit de définir ce qu’est « l’honnêteté » et la « controverse », donc interdit de facto tout débat.
Il existe une vérité officielle, et les dissidents doivent être sanctionnés.
Sanctionnés pécuniairement d’abord, et puis évidement interdits de s’exprimer à terme…
Le Club de Médiapart l’avait clairement évoqué, soulignant même que le ministre de la Culture de l’époque militait pour l’interdiction de CNews :
Le député (LFI) Aurélien Saintoul, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur la TNT, avait été très clair en remettant son rapport : « Je ne comprendrais pas que les chaînes CNews et C8 puissent se voir en l’état renouveler leurs autorisations de diffusion ». D’autres personnalités politiques (le député écologiste Sophie Taillé Polian, par exemple) des associations (Reporters sans frontières, le collectif Stop Bolloré) demandent ce non-renouvellement. Même l’ancienn ministre de la culture d’Emmanuel Macron, Rima Abdul Malak, avait fait valoir à l’automne dernier que l’Arcom « saura regarder comment elles ont respecté ces obligations ».
La bien-pensance a eu la peau de C8.
Le cas de CNews sera réglé prochainement car, là encore, la bien-pensance tire à boulet rouges sur cette chaîne d’information.
Le Monde, en bon garant de l’orthodoxie, s’ingénie à charger à longueur de colonnes les médias du « milliardaire » Bolloré.
« Milliardaire » étant bien sûr une insulte, puisque nous sommes entre gens de bonne compagnie.
« Selon un décompte réalisé par Le Monde, les deux chaînes ont reçu au moins 52 sanctions de l’Arcom et du CSA entre décembre 2012 et novembre 2024, avec une nette accélération de leur fréquence depuis quatre ans. Déjà seize décisions ont été prises pour la seule année 2024. »
Donc c’est clair : on accumule les sanctions pour justifier à terme le non-renouvellement des autorisations de diffusion.
Le tout est très hypocritement formulé, car « le non-renouvellement d’une autorisation » n’est autre qu’une interdiction pure et simple.
Revenons à l’origine de la faute : « avoir tenu des propos climatosceptiques ».
C’est donc que même le scepticisme est interdit de nos jours : seule la certitude est autorisée. Et la certitude est la Vérité d’État. Toute remise en cause de certitude officielle est sanctionnable.
Ceci traduit une négation de la rationalité et du bon sens :
En effet, le doute est « le fondement de l’expérimentation » comme l’affirmait Claude Bernard. Cette vérité est à la base de toute pensée scientifique.
Karl Popper en a fait le cœur de sa philosophie : une théorie qui ne peut être réfutée n’est pas scientifique. Le doute n’est donc pas l’ennemi de la science, il en est l’âme même. Là où le dogme prétend posséder la vérité, le savant cultive l’incertitude créatrice.
L’histoire est aussi là pour nous le rappeler : Galilée, seul contre tous, ébranla le consensus géocentrique.
Le doute d’un seul peut renverser les des certitudes infondées. En science, la minorité n’a pas tort par principe car elle porte parfois la vérité de demain.
Le « consensus » tant vanté par les réchauffistes n’a aucun sens.
C’est ainsi que progresse la science. Vouloir prouver à tout prix quelque chose en étouffant les doutes et en exagérant les hypothèses comme le fait le GIEC est tout sauf scientifique.
Mais désormais, ceci est prohibé par le Conseil d’État qui interdit toute démarche heuristique et condamne définitivement l’épistémologie.
C’est un précédent particulièrement inquiétant : le Conseil d’État légitime le pouvoir d’une autorité administrative de définir ce qui peut ou non être remis en question publiquement. C’est la démarche même du doute scientifique – cette heuristique du questionnement qui fonde toute recherche – qui se trouve potentiellement sous surveillance.
C’est un véritable retour au Moyen-Âge.
Connaître le passé nous permet de comprendre le présent :
En 1515 : Le Ve concile du Latran impose l’imprimatur préalable pour toute publication religieuse.
En 1564 : Le Concile de Trente institutionnalise définitivement l’Index dans sa session finale et confirme l’excommunication de ceux qui dérogent à l’Index.
La Congrégation de l’Index (Congregatio pro Indice) est créée en 1571 pour gérer ce système.
L’Imprimatur (« qu’il soit imprimé ») est l’autorisation préalable accordée par l’évêque du lieu ou son représentant après examen de l’ouvrage. Il atteste que le texte ne contient rien de contra ire au dogme officiel.
Les hérétiques bravant l’interdit étaient ensuite confiés au bras séculier des bourreaux qui les brûlaient sur des bûchers.
Aujourd’hui, c’est l’Arcom qui délivre l’Imprimatur.
Le Conseil d’État remplit quant à lui le rôle de l’Inquisiteur qui condamne les hérétiques.
Pensez donc ! Ce sont des « négationnistes, des dénialistes, des carbofascistes » qui commettent un crime contre l’Humanité en niant aux générations futures le droit à une planète habitable.
Heureusement que de nos jours, on ne brûle plus les hérétiques. Non pas par mansuétude, car l’envie est bien là.
Mais parce que le bilan carbone des bûchers qu’il faudrait allumer serait contraire au dogme de la nouvelle foi : « La Sainte Décarbonation ».
Le CO2 est devenu en effet le Grand Satan de la nouvelle foi réchauffiste.
Raoul Girodet
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Ils commencent à nous faire sérieusement chier à l’arcom de merde. On est bien en macronardictature, et lui ça fait déjà pas mal de temps qu’il nous fait chier le pignouf qui hante les couloirs de l’élisé avec sa maman.
L’Arcom, c’est la Gestapo, la V-Tchéka et le NKVD en une seule entité… En attendant de voir exactement le même genre d’organisme immonde…mis en place par la « Pustulette » au niveau de toute l’union « européenne »!
Bon ben c’est officiel désormais: NOUS SOMMES EN PLEINE DICTATURE MONDIALISTE!!! Et contre cette dictature immonde, TOUS les moyens de combat sont désormais permis! Je n’en dirai pas plus… On peut très facilement trouver un tas de renseignements, et toute la littérature scientifique et technique nécessaire pour cela sur le Web!
En 2027 la première des décisions à prendre par le où la présidente du camp national, sera de supprimer l’arcom.
Croyez-moi, d’ici 2027, l’immonde Larve Répugnante En Marche de l’Elysée va trouver mille et un prétextes pour rester indéfiniment au pouvoir: il est même capable de changer notre Constitution pour cela…et cela avec la bénédiction des misérables vermines, traîtres et vendus de mille sortes, siégeant au sein de notre « sénat » et de notre « assemblée nationale »!…
je pense la même chose et je pense que le moyen qu’il a trouvé c’est de faire la guerre à POUTINE…
L’Etat profond en France, enraciné dans les milieux politiques, éducatifs, judiciaires et médiatiques a beaucoup de pouvoir et sera difficile à éliminer, voire impossible tant que le pays sera dirigé par le traître d’Amiens ou des dirigeants de son acabit !
On n’apprend plus en 4ème la démonstration expérimentale de Claude Bernard sur le fonction glycogénique du foie!!! Inculture crasse don’t certains enseignants ignares sont complice. Claude Bernard, natif de Villefranche en Beaujolais, je crois, dont une faculté Lyonnaise porte le nom.
Merci Juvénal pour ce rappel un prochain article sur le sujet ? Claude Bernard le mériterait bien non ?