Du scandale des manuels numériques « libres de droit » imposés par la région IDF

Faut tout payer à ces chers petits, surtout les manuels scolaires, un luxe qu’on ne peut pas imposer aux familles, sauf à ce que plus un élève ne possède de manuel d’histoire ou de maths. Ça on l’avait compris depuis longtemps, c’est pour cela que depuis presque toujours ce sont les établissements scolaires dotés par la région, qui prêtent les différents manuels en début d’année et les récupèrent à la fin. 
Jusque-là, rien à dire. Du pragmatisme. De la nécessité. C’est l’argent du contribuable, bien employé. 
Mais…
Il y a un sacré mais… 

L’étape suivante qui a vu le passage au tout numérique nous fait tomber de Charybde en Scylla…
Qui dit tout numérique dit un ordinateur individuel fourni par la région à tous les élèves. 125000 ordinateurs offerts chaque année… Vous avez une idée du prix ? Et ces choses-là ne sont pas précieuses puisqu’appartenant à l’Etat, donc abîmés, oubliés, cassés, volés… Une pompe à fric phénoménale.
Passons, comme aurait dit l’autre, c’est gratuit, c’est l’Etat qui paye.
Une partie des élèves d’IDF échappe encore à l’appauvrissement numérique, ceux dont les établissements, en 2019, ont refusé le « cartable numérique » et continuent à utiliser les vieux manuels mais ça ne va pas durer, pas de sous pour remplacer… peu à peu tous les lycées achètent le prêt à non penser de Pécresse…

Jusqu’à présent le contenu de l’ordinateur donnait accès aux manuels scolaires en ligne, écrits par des enseignants et/ou inspecteurs de l’éducation Nationale, avec forcément des pédagogistes, de prétendus historiens réécrivant l’histoire de France, mais avec de la diversité et des extraits de livres, de documents d’époque, de reproductions d’objets de musées et autres documents variés. 
On n’y avait pas songé mais dans le vaste tonneau des Danaïdes du budget de la région des financiers ont eu l’idée de faire des économies supplémentaires... Quelles plus belles économies rêvées que de remplir les livres uniquement avec des textes tombés dans le domaine public, donc gratuits ? 
 Alors les décideurs de la région qui n’y connaissent rien ou bien qui sont dangereusement politisés ont décidé d’imposer non seulement l’ordinateur mais aussi son contenu, l’ouvrage virtuel écrit par les petites mains de la région. Adieu spécialistes, adieu chercheurs, adieu l’histoire, adieu la biologie… 
Les petits malins ont trouvé » comment faire des économies non négligeables, remplir les ordis de « ressources libres » afin de ne plus rien payer aux éditeurs de livres scolaires. Qui se font escroquer, forcément car eux on t investi dans les manuels, acheté les droits de reproduction de certains textes, d’images, donc de documents originaux, parfois rares qui ne sont pas accessibles sans payer des droits, des entrées de musées..
Depuis la rentrée, la collectivité a drastiquement baissé les financements alloués au renouvellement des licences en ligne proposées par les éditeurs scolaires. (quand on voit le coût de l’hébergement des migrants qui continuent d’arriver on comprend les priorités de la dite région et du gouvernement. Jamais l’axiome les autres avant les nôtres n’a été plus mérité)  Elle impose à la place des manuels traditionnels son propre ouvrage virtuel, fait exprès et spécialement pour la région avec des « ressources libres » auxquelles les lycéens peuvent accéder en ligne.Or, personne n’y trouve son compte, ni les élèves, ni les enseignants, ni l’histoire, ni l’enseignement. Des manuels où il n’y a plus de cours, seulement des exercices… Des images et des textes réduits au strict minimum (ben oui pour le reste faut payer le photographe, l’éditeur pour les droits). Quid par ailleurs de la liberté pédagogique, l’un des fondamentaux de notre Education nationale, c’était que dans chaque établissement scolaire les profs choisissaient eux-mêmes pour chaque établissement les manuels qui seraient achetés et utilisés. Fini. Un manuel pour tous choisi par qui pour quoi en fonction de quels critères ? Va savoir ! Et les profs tenus de se servir de ce manuel…

Cerise sur le gâteau on trouve dans ces manuels composés, forcément par des gens choisis par la Mairie socialiste, des choses étranges : une photo d’Elon Musk pour illustrer le nazisme, par exemple. 

Quant à l’utilisation de l’IA pour écrire certains contenus, quand on sait à quel point il y a de multiples façons de demander des modifications à l’IA pour arriver à lui faire dire ce que l’on veut… Vous me direz que c’était déjà le cas avant, avec certains auteurs, certains éditeurs de manuels scolaires. C’est vrai. Sauf qu’il restait de la diversité et que les élèves, année après année, avaient accès à des ressources variées…

Même les « pédagogistes » du « Café pédagogique grognent et pourtant…

Dans une tribune signée par plus de 500 personnes, dont des éditeurs (Nathan, Hatier, Belin…) et enseignants, le monde éducatif s’alarme de la disparition du manuel papier. Ils défendent des ouvrages produits avec rigueur et en collaboration avec des spécialistes, garants de la qualité, de l’égalité et de la conformité aux programmes. Les signataires demandent un moratoire sur cette réforme jugée brutale et plaident pour un modèle hybride, combinant papier et numérique, comme en Italie. Ils craignent que cette transition affaiblisse l’édition scolaire française et accentue les inégalités entre établissements. Source

Face à la levée de boucliers, la Région IDF sort le mot magique : économies budgétaires, responsabilité budgétaire…Je sais bien que ce n’est pas la région qui finance les robes à 800 euros d’Hidalgo j’avale un peu de travers en voyant l’utilisation des deniers publics en France. Je suppose aussi que si j’étudiais le budget de la région je trouverais d’étranges subventions, par exemple à SOS Méditerranée et autres officines ne vivant que de l’aide publique aux migrants, bref à l’immigration illégale.  Il y a des priorités en France, n’est-il pas ? 

Christine Tasin

 

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1 Commentaire

  1. La pensée unique fait son chemin. La lobotomisation numérique. L’écrit recèle plus de richesses et de découvertes. J’ai déniché dans des brocantes de vieux livres d’auteurs parfois oubliés. Je relis en ce moment Francis Carco. Qui connait encore Francis Carco, et tant d’autres ?