Hier soir, la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, temple de l’harmonie et du beau, s’est transformée en champ de bataille.
De prétendus « spectateurs » infiltrés dans la salle ont tenté, à trois reprises, d’interrompre le concert donné par l’orchestre philharmonique d’Israël.
Le RN réclame « une réponse judiciaire exemplaire », LFI « ne condamne pas » les incidents.
En tout cas, les spectateurs ne se sont pas laissé faire. Un ami qui assistait au spectacle m’a envoyé ce SMS à la sortie : des spectateurs du concert philharmonique ont démonté la gueule aux antisémites, champagne !
L’Orchestre philharmonique d’Israël, dirigé par le talentueux Lahav Shani, offrait au public un concert émouvant, un moment de transcendance où les notes de Beethoven et de Brahms devaient unir les âmes au-delà des frontières. Mais des agresseurs, masqués derrière des fumigènes et des slogans haineux, ont osé profaner cet espace sacré. Quatre d’entre eux – trois hommes et une femme – croupissent aujourd’hui en garde à vue (ne nous faisons pas d’illusions, ils n’y demeureront pas longtemps, et la Philharmonie a déposé plainte. Ils ont bien fait, mais sera-ce suffisant pour que les profanateurs soient punis ?
Rappelons les faits, sordides et incontestables. À trois reprises, ces intrus, munis de billets pour mieux réaliser leurs sinistres desseins, ont tenté d’interrompre la représentation. Des fumigènes allumés dans l’obscurité, des insultes lancées, et des affrontements physiques qui ont obligé les musiciens à poser leurs archets.
Des spectateurs, outrés par cette barbarie, se sont interposés, obligés de transformer une soirée de culture en pugilat.
La sécurité, renforcée en prévision de tels débordements, a dû évacuer les fauteurs de trouble pour que le concert s’achève dans un calme relatif. Mais le mal était fait : la peur s’était installée, et l’antisémitisme avait réveillé les vieilles peurs datant d’une époque qu’on croyait révolue…
Qui sont ces agresseurs ? Des militants autoproclamés pro-palestiniens, excités par les appels au boycott lancés par des groupuscules comme BDS France, Solidaires Sud Culture ou la CGT-Spectacle. Ces derniers, dans un communiqué daté du 29 octobre, reprochaient déjà à la Philharmonie d’accueillir l’orchestre sans « contextualisation » sur le conflit israélo-palestinien, accusant l’institution d’une « entreprise de normalisation » d’Israël.
Normalisation ? Parler de musique comme d’un crime géopolitique ? Ces idéologues, obsédés par leur haine, confondent artistes et États, violons et bombes. Cibler un orchestre juif parce qu’il est israélien, hurler des obscénités contre des musiciens qui ne font que jouer, ce n’est pas de l’activisme : c’est de l’antisémitisme pur et dur, déguisé en cause prétendument juste. D’ailleurs même si elle était juste ce serait indigne. Comme l’a justement fustigé Xavier Bertrand, « Cibler un artiste parce que juif, vouloir interrompre son concert, ça n’est pas de l’activisme, c’est de l’antisémitisme. »
Et que dire des réactions politiques qui aggravent le scandale ? Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, ose affirmer qu’il « ne condamne pas » ces incidents, prétextant qu’« on ne peut pas empêcher des gens d’exprimer une protestation contre un génocide ». Un génocide ? Monsieur Mélenchon, votre relativisme fait frémir. Vous regrettez « surtout le génocide, plus que l’affaire de la Philharmonie » ? Et les Juifs de France, alors ? Eux qui, depuis le 7 octobre 2023, vivent dans la terreur quotidienne, multipliant par dix les agressions antisémites ? Votre indulgence n’est pas de la compassion : c’est un permis de chasser donné à la meute.
Manon Aubry, eurodéputé LFI, enfonce le clou en déclarant qu’elle « ne condamne pas ce qu’il s’est passé ». Honte à vous ! Ces mots ne sont pas anodins ; ils légitiment la violence, ils encouragent les lâches à frapper plus fort la prochaine fois.
Pendant ce temps, Marine Le Pen dénonce des « activistes antisémites d’extrême gauche », Olivier Faure (PS) rappelle qu’« on n’interdit pas un orchestre israélien parce qu’on combat Nétanyahou », et Rachida Dati, ministre de la Culture, condamne fermement ces actes : « La violence n’a pas sa place dans une salle de concert. »
Cette agression n’est pas un incident isolé ; c’est le symptôme d’une France qui, deux ans après le massacre du 7 octobre, tolère encore que la haine antisémite s’invite au spectacle. Souvenez-vous : fumigènes à la Philharmonie, boules puantes au Dôme de Paris, annulations de concerts en Belgique et en Allemagne au prétexte que Lahav Shani est juif et israélien. Le chancelier allemand Friedrich Merz l’avait dit : c’est « le poison de l’antisémitisme » qui ronge l’Europe. En France, Yonathan Arfi, président du Crif, interpelle à juste titre : « Jusqu’où ira la CGT dans sa dérive idéologique ? » Et nous, citoyens, jusqu’où irons-nous dans notre silence ?
Il est temps de fustiger ces agresseurs sans complaisance. Ils ne sont pas des héros de la cause palestinienne ; ils sont des vandales qui piétinent la liberté d’expression, la culture et l’humanité. Punir les coupables ? Oui, avec une sévérité exemplaire, comme l’exige Marine Le Pen. Mais au-delà des gardes à vue, il faut éradiquer cette tolérance coupable. Éduquons contre la haine, protégeons nos institutions culturelles, et rappelons que la musique, cette langue universelle, n’a pas de passeport politique. À ceux qui ont osé transformer des notes en cris de rage : rentrez chez vous, et laissez les artistes respirer. La France, terre des Lumières, mérite mieux que vos ténèbres.
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-« En tout cas, les spectateurs ne se sont pas laissé faire. Un ami qui assistait au spectacle m’a envoyé ce SMS à la sortie : des spectateurs du concert philharmonique ont démonté la gueule aux antisémites, champagne ! « –
Oui ! Et comme d’hab’ devinez qui va être traduit en justice ?
Bonjour,
:=)
Bonjour,
Merci et bravo pour cet article !
Bravo aux spectateurs qui ont su distribuer les gnons qu’il fallait à ces crapules.
LFI, branche du hamas en France. Pas besoin d’en dire plus.
Depuis mon plus jeune âge, je suis en contact avec la musique et à part des événements récents, ce domaine à toujours été respecté, mais comme les lieux et symboles religieux, depuis l’arrivée massive de mahométans et ces vautours que sont ces traîtres à notre patrie qui les ont ralliés, il n’y a plus aucun frein ni aucune retenue. Ce pays qui à été un phare pour la culture mondiale n’est même plus capable de protéger ses prestigieux invités, qui avec leurs talents, rendent le monde meilleur. Bonnecfin de semaine
Bonjour,
Merci, le Chti, nous savions tous que cette crapulerie t’affecterait particulièrement.
Oui en effet, j’ai appris cela hier et voulu informer les lecteurs de RR mais hélas, je n’ai pas réussi à mettre le lien et l’envoi de mon commentaire n’a apparemment pas fonctionné. Merci donc, pour l’information. Tous les lecteurs connaissent sqns doute ma passion pour la musique et ce scandale m’affecte personnellement pour deux raisons, la mepris de l’art musical, du compositeur et de ses interprètes et la ségrégation et le racisme envers l’orchestre et son chef, ces pourritures soutenues par la plus grande association de malfaiteurs terroristes de France : la CGT ne sont pas que antisémite mais aussi anti culture, même quand celle-ci est universelle. Gloire au philarmonique d’Israël et à son chef, qui eux, ont dépassés les griefs qu’il pouvait avoir envers les Allemands en jouant Beethoven et Brahms ces vermines contestataires, eux ne défendent pas réellement la cause palestinienne mais leurs propres intérêts, leur actions est une vomissure pour le monde cultivé. Voir la suite…