Non, je ne pleurerai pas sur Louis Schweitzer

Non, je ne pleurerai pas sur Louis Schweitzer

Il y a 16 ans, je le fustigeais car il voulait carrément censurer Ronsard et choisir, lui, ce qui ferait l’éducation de nos têtes blondes. Il était déjà dans ce qui depuis, est notre sort terrible, la rééducation, les interdits, les oukases, les privations, l’arnaque du Traité de Lisbonne, de l’immigration qui devait assurer notre bond dans le futur et nous rétrograder à l’époque de Mahomet…

16 ans plus tard le bilan est très lourd. Trop lourd. Inutile de vous dire que je ne vais pas sortir de mouchoir, au contraire. Comme pour tous les fossoyeurs que nous avons supportés et continuons de supporter depuis 50 ans, je vais crier bon débarras !

 Non, je ne verserai pas une larme sur le traître qui à signé des chèques en milliards pour des prototypes électriques qui promettaient de sauver la planète ! Aux dépens de nos vieilles guimbardes accessibles à tous. A TOUS ! Manipulateur, menteur, voleur, exploiteur  !  

Non, pas de pleurs pour le PDG  qui a vu passer les années 80 comme un film de série B : privatisation, fusions, et ces fameuses alliances avec Nissan où on se disait « tiens, un Japonais, ça va faire du bien aux Français ! » Pendant qu’il buvait des cocktails avec ces Japonais ses employés nous vendaient des Twingo comme des bijoux de famille, et nous, on se contentait de les parquer en double file parce que, déjà, la voiture était l’ennemie à abattre, à chasser de Paris ; parce que l’espace urbain c’est pour les piétons. C’était pas encore le temps de la folie des vélos, mais il s’y serait mis avec enthousiasme s’il l’avait pu : nous vendre ses petites voitures tout en nous arrachant leurs places pour les garer. Histoire de nous faire courir toujours plus, histoire de nous faire payer, toujours plus. 

Non pas de pleurs pour celui qui a survécu à Mitterrand, à Chirac, qui disait non à « la crise » qui nous a surendettés, qui m’a obligée à prendre crédit sur crédit pour ma 4L puis pour ma Clio…

Je ne pleurerai même pas  parce qu’il a survécu à Mitterrand, à Chirac… peut-être que si il avait  débarrassé le plancher plus vite les choses auraient mieux tourné pour la France ? Je ne crois même pas, ils étaient, ils sont, trop nombreux du même acabit ! Et ils ont tous  continué, Schweitzer y compris,  à sespayer notre tête avec Macron. Il  y a10 ans, par exemple.

J’imagine que Schweizer n’a  pas un regret, comme Macron, il a  finalement fait tout ce qu’il voulait, tout ce qui pouvait en faire baver au Français moyen. Alors, pas une larme pour celui qui, comme les différents occupants de l’Elysée avec lesquels il a bu le champagne, l’a fait aux dépens des pigeons que nous sommes. J’imagine qu’il a  oeuvré autant que possible pour le Traité de Lisbonne liberticide pour les humains… mais qui avait la réputation de  lutter pour le bien-être des animaux.

Je me suis toujours méfiée de ceux qui préfèrent les animaux aux hommes. Et la carrière, le bilan, les accointances avec les dirigeants pourris, les années passées à la tête de la Halde….prouvent que j’avais raison.  

Christine Tasin

 

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