INTERDIRE LE VIN À LA BUVETTEDE L’ASSEMBLÉE ?
Et un article glané dans le Huffington Post, un des temples de la bien- pensance :
Interdire le vin au Parlement ? Paris deviendrait-il Djeddah ?Tout ce que compte la France compte de moralisateurs, de peine-à-jouir, d’islamophiles, d’esprits aigris et étriqués s’engouffre derrière cette nouvelle sottise, émise par un écologiste (faut-il s’en étonner ?).
Tout le bataillon des moralisateurs, les légionnaires de la dictature hygiéniste, les pisse-froid de l’écologie punitive, le lobby des vendeurs de cannabis, les fournisseurs de cocaïne, les imams du CNCM ont découvert ce nouveau combat dans lequel ils s’engouffrent, trop contents de jeter à terre un des derniers symboles du bien vivre à la Française.
Un crachat à la tête des vignerons : quelle jouissance pour eux!
Tout devient interdit dans ce pays.
Poser les yeux sur une jolie fille constitue un crime. Il faut envisager désormais un accord de consentement écrit pour oser un premier baiser, car faute de preuve, qui peut acter du consentement ?
Boire un coup vous transforme en franchouillard ringard.
Oser fumer un bon cigare vous classe non seulement dans la caste honnie des affreux capitalistes mais vous transforme en émetteur de polluants éternels.
Un monde inhumain se dessine où tout devient mesuré, réglementé, calibré, normé, contingenté voire purement prohibé.
Ayant passé la plus grande partie de ma vie professionnelle hors de France, je peux attester de l’admiration que nous portaient les étrangers pour nos coutumes très françaises : une stupéfaction admirative de la bise entre collègues à l’arrivée au travail, une incrédulité des pots conviviaux avec de l’alcool sur les lieux de travail et un étonnement béat à l’idée du vin dans les cantines.
Notre pays était considéré comme un Eden aux yeux qui n’osaient fermer la porte de leur bureau quand un collègue du sexe opposé y entrait ou qui n’avaient pour tout breuvage festif que du Coca-Cola.
N’oublions pas non plus que la buvette de l’Assemblé est une icône remontant à 1797. La déconstruire est une priorité, n’est-ce pas ?
Cette salle d’inspiration Art nouveau, isolée par une double porte, est le lieu des trêves politiques et des fraternisations transpartisanes. Le décor s’y prête avec ses panneaux peints représentant des femmes nues (c’est une insupportable atteinte à la dignité des femmes, évidemment), et on y trouve un bar recouvert de marbre vert.
Un député poète n’a-t-il pas écrit :
« La buvette est un lieu sacré des armistices,
Qu’un seul ne peut violer sans que tous le maudissent,
Pour âpre et violent qu’ait été le combat,
Ici, sans hésiter, on met les armes bas. »
N’oublions pas que c’est le lieu sacré ou le chanoine Kir, élu député à la Libération, a promu son apéritif éponyme qui nous vaut une gloire mondiale !
Un de mes amis député, entrant dans la buvette et, ne voyant que des députés écologistes accoudés devant leur jus de carotte au bar n’a-t-il pas récemment crié :
– La cuvette est pleine de bouillons !
En pure perte, car l’inculture des Vert leur interdit de comprendre cequ’est une contrepèterie…
Enfin, pour relativiser ce débat stupide, la buvette ne génère qu’un chiffre d’affaires annuel de 100.000 euros, soit moins de 20 euros par mois et par député.
On est loin de l’image d’un lieu de débauche permanente où s’arsouilleraient nos élus du matin au soir, voire toute la nuit, ce qui serait une explication trop commode à leur incurie.
Cette offensive de tous les bien-pensants, wokistes, déconstructeurs, néoféministes, écologistes et autres « intellectuels » complaisamment relayée par les médias, n’est en réalité qu’un recul du bien-vivre, à une déroute du bonheur, le symbole d’un naufrage.
Il serait certainement plus utile de systématiser les tests de psychotropes, car au vu du nombre de députés dealers et consommateurs de substance prohibées chez LFI ce serait pour le coup une excellente idée !
Raoul Girodet
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Je rappelle que l’alcool est interdit dans les entreprises, j’ai connu des collègues qui se sont fait licencier pour avoir amenés dans l’entreprise des canettes de bière ou de vin fermée pour le repas de midi. La Buvette ne fait peut peut-être que 100000euros de recette, mais n’oublions pas que c’est Nicolas qui paye! Car les députés passent cela en notes de frais!
Larcher doit avoir une tension artérielle à faire grimper un cardiologue dans un baobab. Il pratique l’oenothérapie et soigne son stress par les lipides.
il serait normal que ce qu’on interdit dans les entreprises soit interdit dans les « institutions »….qui ne sont que les « salariés des français »…..comment voulez vous que ces inqualifiables personnages soient juste tolérés et ne soient pas haïs par le peuple …???? et ce à juste titre…..
Larcher ne voit pas le rapport. C’est sûr que quand on a une cantine 5 étoiles, que le menu à la carte est payé 15 € au lieu de 200 €, et que c’est le contribuable qui paye le différentiel, on ne voit pas grand-chose effectivement. Tout comme à l’assemblée, je doute qu’ils boivent du whisky de marque distributeurs. Plutôt du pur malt millésimé à 200 € la bouteille minimum.
Suis pas certain que le gros L. , assis sur son fauteuil à 35.000 euros payé par les contribuables, soit le genre de type à boire de l’eau !