Voici venu le temps des fous furieux… Voici venu le temps de la bête immonde…

Voici venu le temps des fous furieux…

Notre pays a connu le temps des cathédrales et aussi bien des vicissitudes diverses que chacun porte plus ou moins dans son patrimoine historique (intérieur).

Nous sommes désormais au temps des fous-furieux.

Et c’est à peu près toujours le même scénario qui se répète : un abruti de classe mondiale agresse, tue à coups de couteau, ou avec une voiture, et par d’autres moyens encore, de braves citoyens qui n’avaient qu’un seul dessein : celui de vivre tranquillement.

Et puis les « experts » défilent sur les plateaux-télé pour nous expliquer qu’il ne faut surtout pas faire « d’amalgame » et que, finalement, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible…

C’est le grand écrivain martyr Boualem Sansal qui nous a expliqué (et il sait de quoi il parle) que : « l’islamisme c’est tout simplement : l’islam en marche ! »

Qu’il existe plein de braves gens parmi toute la communauté qui nous a envahis (et dont le flot incessant continue à se déverser) ; je n’en doute pas.

Qu’il convienne de ne pas « essentialiser » les gens j’en suis bien d’accord aussi.

Mais je demande à ceux qui ne veulent pas être « essentialisés » de ne pas le faire eux-mêmes en se distinguant systématiquement par leur « accoutrement » (voiles,  quamis, etc…).

Tout le monde a bien sûr le droit d’avoir des croyances (ou de ne pas en avoir, ou du moins très peu…). Que des personnes croient que ce sont des lézards qui sont à l’origine du monde, ou que la terre est plate et autres stupidités… : grand bien leur fasse.

Mais je leur demanderai toutefois de pratiquer leurs rites dans la sphère privée et de ne pas envahir l’espace public avec leur accoutrement : « à Rome fait comme les Romains. »

En ce mois de novembre l’atmosphère continue à être bien pesante : c’est le temps des commémorations dont celle du 13 novembre 2015 : cette tragédie absolue.

N’oublions jamais que la seconde moitié des années 2010 a le triste record de : 272 morts, et plus de 1700 blessés (sans compter toutes les familles brisées, meurtries, endeuillées…).

Je ne sais plus ni où ni quand exactement, mais récemment j’ai entendu des jeunes filles rire et se réjouir et j’avoue en avoir été quelque peu abasourdi…

Je me suis dit : « tiens il est donc encore possible d’être léger, heureux de vivre en dépit de la chape de plomb qui pèse au-dessus de nos têtes. »

Je vous appelle ces vers :

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l’Espérance, comme une chauve-souris,
S’en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D’une vaste prison imite les barreaux,
Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

– Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l’Espoir,
Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Spleen IV de Charles Baudelaire 

J’aimerais bien retrouver le temps de l’insouciance : le vert paradis des amours enfantines comme l’a écrit l’immense poète précité ou bien la douce France Cher pays de mon enfance (Charles Trenet).

Malheureusement c’est la chape de plomb qui règne …A tout moment chacun de nous peut tomber sur un abruti sanguinaire, décérébré qui lui réglera son sort.

Mais rassurez-vous, les politiques sauront trouver les « mots » : « plus jamais ça, la République restera ferme, son bras ne tremblera pas, etc.  » Vous en connaissez tous la musique et les paroles. Et puis on aura, en sus de la rhétorique des bisounours (impuissants), l’alignement devant les lieux des drames : des nounours, des poèmes mièvres et des petites bougies.

Et, pendant ce temps-là, la « bête immonde », la bave aux lèvres, fourbira, en se délectant, ses prochains crimes !

                                             

 1 total views,  1 views today

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Soyez le premier à commenter