Attali sort du formol pour nous faire croire que sans l’UE point de salut !!! Ah ! Ah ! Ah!

Dans un tweet du 31 octobre 2025, Jacques Attali, figure tutélaire de l’élite technocratique française – conseiller des présidents de Mitterrand à Sarkozy –, assène une sentence lapidaire : « Aujourd’hui, c’est la France qui ne peut plus se passer de l’Europe, et non l’inverse. » Ce post, qui relaie un article éponyme sur son site personnel, surgit en pleine pré-campagne pour la présidentielle de 2027, alors que les voix souverainistes s’amplifient face à un establishment chahuté. Philippe Murer contre-attaque avec sarcasme, énumérant les succès de nations « seules » comme la Suisse, la Norvège ou le Japon, qui « acquièrent de la puissance » là où la France végète. Attali, fidèle à son art de l’esquive, rétorque d’une pirouette : « La réponse est dans la question, pour qui sait la lire. Ou la poser. 😉 »

 

Traduction google 

Les partis extrêmes veulent faire croire aux électeurs que la France peut jouer un rôle majeur sans intermédiaire, et qu’il suffirait de taper du poing sur la table et de menacer de quitter l’Union européenne pour la réorienter. Car, selon eux, les autres pays ne pourraient pas se passer de la France. Ce n’est plus vrai. Aujourd’hui, c’est la France qui ne peut plus se passer de l’Europe, et non l’inverse.

Réponse de Philippe Murer

Ben oui, on se demande comment la Suisse, la Norvège, le Japon ou la Corée du Sud font pour vivre seule dans ce vaste monde. Et acquérir de la puissance quand la France voit sa puissance s’effondrer…

Cet échange, aussi bref que révélateur, expose une fracture béante : d’un côté, le storytelling alarmiste d’Attali, qui essentialise l’UE comme un rempart vital contre les « géants » mondiaux ; de l’autre, un réalisme souverainiste qui démasque ses approximations – évolution ignorée de l’Union, confusion entre règles protectrices et règlements asphyxiants, complexité administrative mortifère. Pour les lecteurs de France-Soir, rompus à l’exercice de décortiquer les illusions du pouvoir, cet article démonte ces biais avec des arguments factuels. Nous montrerons que la France n’est pas vouée à l’effacement sans l’UE, mais piégée par sa dérive technocratique. Nous aborderons aussi la question symbolique de la nationalité et du drapeau, en nous inspirant du réquisitoire percutant du Dr Olivier Frot, saint-cyrien et docteur en droit. Enfin, nous comblerons un vide criant : l’UE, censée incarner un « espace de droit et de liberté », n’est qu’une abstraction sans territoire terrestre unifié, un carcan technocratique qui facilite les violations des droits fondamentaux.

 

L’écho massif : X en feu contre Attali

L’échange a enflammé X en quelques heures : plus de 1 200 réponses au post d’Attali, dont 80 % critiques, générant 307 likes mais 81 post moqueurs et 1 200 réponses. Des threads viraux inversent les rôles : « Ce n’est pas la France qui dépend de l’Europe : c’est l’Union européenne qui, sans la France, perdrait son sens, sa légitimité et sa voix, » assène @Appel_au_peuple, dénonçant une « machine technocratique » qui dilue les nations. @CitanandaShanti tape sur les stats : « 53 ans que vous vantez l’Europe, et 53 ans que la France coule : chômage de 2% à 10%, dette de 20% à 116% du PIB, industrie de 22% à 9,4%. » @Kaptain_Europe ironise : « C’est l’UE qui a besoin de l’argent de la France pour survivre. » Ces voix, amplifiées par des appels au Frexit, montrent que le réalisme souverainiste n’est pas marginal – c’est presque le pouls de la nation en ligne.

Les approximations d’Attali : une Europe figée dans un récit obsolète et déconnecté de la réalité

Jacques Attali dépeint l’UE comme un monolithe indispensable : sans elle, la France verrait sa notation financière s’effondrer, son modèle social (dette à 116 % du PIB) s’évaporer, et ses entreprises se muer en « nains » face aux États-Unis ou à la Chine. Ce cataclysme annoncé repose sur une vision essentialiste, qui gomme l’évolution chaotique de l’Europe depuis les années 1940. Née des cendres de la Seconde Guerre mondiale avec la Déclaration Schuman (1950) – un outil pragmatique pour réconcilier France et Allemagne via le charbon et l’acier –, l’UE, alors Communauté économique européenne (CEE) à six membres, visait une coopération économique limitée, ancrée dans la paix et la reconstruction. Les élargissements successifs (de 6 à 27 membres entre 1957 et 2013, amputés du Brexit en 2020) ont érodé ce socle : du club élitiste des années 1960 au « Big Bang » est-européen de 2004, imposant des normes uniformes à des économies hétérogènes. Le Traité de Maastricht (1992) a greffé une dimension politique (citoyenneté européenne, euro), tandis que Lisbonne (2009) a sacralisé la primauté du droit communautaire, malgré le « non » massif des Français (55 %) au référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Aujourd’hui, avec des candidatures comme l’Ukraine ou la Moldavie (2022), l’UE flirte avec un périmètre virtuel de 30+ membres, rendant absurde l’idée d’une « Europe cohérente ». Attali essentialise cette entité fluide comme un rempart éternel, occultant que la France fondatrice, qui pesait 17 % des voix au Conseil en 1957, n’en représente plus que 8 % – une dilution structurelle qui transforme ce qui protégeait hier (marché commun) en entrave demain (normes du Green Deal freinant le nucléaire français, atout souverain).

Xavier Azalbert, France-Soir

France Soir

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8 Commentaires

  1. Qui écoute encore cette vieille barbe,
    un des derniers des mohicons mittérendiens, fossiles déterrés régulièrement comme la hache de guerre pour combattre la seule opposition à toutes leurs trahisons.

  2. Cette brêle qui voulait dans les années 80 ;dans son livre euthanasier les vieux qui coûtent trop cher .
    Il arrive a 80 ans .
    Qu’il applique ses propres préceptes.

  3. Pauvre attali, de plus en plus débile et aveugle. La vieillesse en se qui le concerne est un naufrage, et pour l’empêcher de souffrir on pourrait pas l’euthanasier, il ne souffrirait plus et nous on ne l’entendrais plus .

  4. Attali depuis son sarcophage nous assène des prophéties anciennes qui ne se réalisent jamais. Il est temps de refermer la porte de la crypte et de le laisser vaticiner tout seul.