De la sottise de vouloir chiffrer l’âme d’une nation…

 

Ah! Les enraigez Putherbes, machemerde, Caphars, Chattemites, Canibales, et aultres monstres difformes et contrefaicts en despit de Nature.

Voici comment je qualifierai à la manière de mon maître François Rabelais les vils comptables sans âme ni cervelle qui ont osé chiffrer le préjudice subi.

Les Michel Guerrin, rédacteur en chef du Monde qui écrivent : « Les bijoux volés au Louvre, qui ne valent que par leurs métaux précieux, sont surtout des objets désuets et encombrants« 

88 millions d’euros!

Faut-il être mesquin pour tenter de réduire la perte à une somme d’argent ? Pensent-ils vraiment que « Plaie d’argent n’est point mortelle ? » Car, bien au-delà du préjudice financier, ce vol est une amputation de notre histoire.

C’est une insulte à tous ceux qui ont donné leur sueur voire leur sang, pour que ces merveilles existent. Je pense aux esclaves qui, dans les entrailles de la terre et au péril de leur vie, ont extrait ces gemmes brutes un peu partout dans le monde. Je pense aux marins qui les ont acheminées, bravant typhons, scorbut et pirates. Je pense aux tailleurs qui, avec une infinie patience et un savoir-faire ancestral, ont su faire jaillir la lumière emprisonnée dans la pierre. Je pense aux joailliers de génie qui ont conçu ces chefs-d’œuvre. Je pense aux doigts de Mazarin ayant caressé les diamants de Golconde. Je pense au cœur de l’impératrice Eugénie au rythme duquel ils ont tressauté.

Si ces bijoux sont démontés pour que les pierres soient revendues, c’est toute cette histoire qui s’engloutit, c’est aussi une partie de nous-même qui s’évapore. C’est du rêve qui s’évanouit.

Une pierre précieuse retaillée a perdu son âme.

Un bijou démonté n’est plus qu’un amas de matière.

Ce qui a été volé au Louvre, ce qui risque d’être détruit par la cupidité ou l’ignorance, c’est une part de nous-même, car ces bijoux appartiennent à chacun d’entre nous, à chaque Français et, au-delà, à chaque citoyen du Monde.

On dirait que certains esprits mesquins jouissent de façon malsaine de voir disparaître ainsi une partie de notre roman national. Car au fond, tous ces déconstructeurs ignorent que qu’est le beau, le sublime et ignorent la part de rêve dont pourtant l’être humain a grand besoin.

Ce sont les Talibans dynamitant les Bouddhas de Banyan, les Révolutionnaires détruisant l’abbaye de Cluny, Daesh anéantissant le temple de Palmyre, César incendiant la bibliothèque d’Alexandrie.

Alors, à tous ceux qui se réjouissent de cette perte, je dis : Que le mal de sainct Antoine les arde ! Que leurs trippes se nouent, leurs boyaulx se torchent, et que la verolle mal-plaisante les emporte en lambeaulx, comme merdeux coquins et pestilenciaulx cagots !

Et à tous ceux qui voudront monnayer le trésor, à toutes celles qui s’en pareront, je ne souhaite qu’une chose :

Que le mauldict Belzebuth les prengne ! Que leurs ames soient precipitees en la fosse d’abysme avec les demons puans, et qu’elles y soient tourmentees sans relâche ni repos, jusqu’à la consommation des siècles.

Amen !

 18 total views,  18 views today

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


1 Commentaire

  1. MACRON, quand il est né, était un beau bébé comme tous les bébés, un beau Bijou ! Mais voilà qu’un peu plus grand, il est tombé sous les griffes de Brigitte qui l’a retaillé et ce Bijou a non seulement perdu toute sa valeur mais est devenu une forme de cancer pour son Pays, pour notre Pays. Comme une maladie, il doit être éradiqué pour éviter que ce cancer se généralise et tue le Pays.
    Alors Français, on laisse le Pays mourir et nous avec en se faisant remplacer par l’islam ?