L’économiste Garett Jones : trop d’immigrés c’est appauvrissement et régression

 

Dans l’ensemble, l’innovation dans le monde vient en priorité de sept pays

Garett Jones

L’économiste américain Garett Jones professeur à la George Mason University (Virginie), vient de sortir une bombe : la plupart des immigrés ne bousteraient pas l’économie des pays d’accueil pour une raison très simple – et finalement évidente- : ils sortent pour la plupart de pays du Tiers-monde ou peu évolués… comment voulez-vous qu’il apportent innovation et dynamisme à leurs pays d’immigration? 

Bref c’est une bombe que Libé et Plénel se garderont d’évoquer, tant cela mettrait à mal la propagande immigrationniste qu’ils nous vendent jour et nuit depuis des décennies. 

C’est Le Figaro -sans surprise non plus- qui traite le sujet dans un article fort intéressant et iconoclaste.

Selon la théorie de la « transplantation culturelle de Garett Jones, les immigrés apporteraient dans leurs bagages les habitudes et préférences économiques de leurs pays d’origine…ce qui risquerait d’affaiblir la croissance des pays les plus modernes, les plus innovants. 

Interviewé par Le Figaro Garett Jones affirme que, selon ses recherches, les immigrés arrivent avec des préférences politiques, économiques, culturelles et que, contrairement à ce que l’on pense, ces préférences ne s’estompent pas dans les générations suivantes, au contraire. Elles persistent, au point qu’il affirme clairement :

Les personnes issues de l’immigration ne s’assimilent jamais complètement. Les enfants et les petits-enfants d’immigrés ressemblent beaucoup aux habitants de leurs pays d’origine, du point de vue de leur rapport à l’économie et aux institutions politiques.Je l’ai observé en étudiant les populations issues de l’immigration aux États-Unis, car les États-Unis ont une longue histoire d’immigration diversifiée, et je constate que les Italo-Américains ressemblent beaucoup aux Italiens en Italie, les Mexico-Américains aux Mexicains au Mexique. Les populations immigrées ressemblent à celles de leur pays d’origine, car les migrants ne s’assimilent pas aux normes économiques des pays d’accueil.

 Il appelle cela la « théorie du spaghetti« . Ainsi, à partir de son constat, la proportion de restaurants italiens aux Etats-Unis est plus importante que la part de la population italienne, il affirme que les migrants changent donc aussi et ainsi la population de leurs pays d’accueil.  Les autochtones finissent pas ressembler aux migrants...

Pour analyser les effets de l’immigration, il faut donc s’intéresser davantage aux cultures des pays d’origine des immigrés, plutôt qu’à la solidité des institutions des pays d’accueil ?

Oui, et c’est vrai dans tous les exemples historiques de migrations à grande échelle. Quand les Européens ont migré vers les Amériques, ils ne se sont pas assimilés aux normes de productivité ou aux valeurs économiques des Amérindiens, et ne sont pas devenus chasseurs-cueilleurs : ils ont apporté la technologie européenne, la culture européenne, les normes européennes. […]

Bien sûr, c’est un exemple extrême. Mais, quand les économistes ont vérifié cela à un niveau plus récent et plus restreint, ils ont constaté les mêmes choses. En Asie du Sud-Est, les pays les plus riches ont soit beaucoup de ressources naturelles, soit… beaucoup d’immigrés chinois.

Alors la conclusion de Garett Jones est incontestable : s’il y a une immigration forte dans les 7 pays où l’innovation est la plus forte -États-Unis,  Chine, Japon, Corée du Sud, Allemagne, Royaume-Uni et  France- alors ce sera une régression mondiale ! L’affluence d’immigrés venant de pays peu dynamiques risque en effet de détériorer tout ce qui fait de ces pays les laboratoires de recherche et de développement de l’économie planétaire…

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