« Sauvons la Planète » :
J’ai trouvé la solution finale !
Je suis tombé récemment sur un article qui m’a grandement dessillé :
Une vraie révélation s’est alors emparée de moi.
Pilote de ligne !
Un métier qui fait rêver les garçons depuis tout petit.
Réaliser le rêve d’Icare !
Un métier passionnant, avec un aspect sélectif des plus impressionnants : être pilote, ça se mérite. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus.
Un métier avec des avantages annexes non négligeables, comme un harem d’hôtesses bienveillantes permettant de lascives récupérations à chaque escale.
Pour ainsi abandonner cette profession de rêve, il aura fallu deux ans de réflexion à ce commandant de bord, Anthony Viaud.
J’imagine très bien le mécanisme intellectuel aboutissant à cette courageuse décision : « Si tous les pilotes faisaient comme moi, il n’y aurait plus de transport aérien, donc plus de pollution ! ».
Et j’ajoute qui si tous les routiers, capitaines de cargos, de paquebots ou même les simples motards ou automobilistes lui emboîtaient le pas, la planète serait définitivement sauvée.
Anthony Viaud, que son nom soit sanctifié à jamais !
La face du monde a été changée par des comportements individuels comme le tien. La christianisation de la France repose sur la conversion de Clovis, poussé par Grégoire de Tours avec sa fameuse maxime « Adore ce que tu as brulé et brûle ce que tu as adoré ».
Anthony Viaud est un homme de la trempe de Clovis, à une échelle infiniment supérieure. Aurait-il obéi aux instructions d’un contrôleur aérien dans la tour qui se serait prénommépeut-être Grégoire aussi ?
Grégoire de tour…
Il n’y a pas de coïncidences !
L’éco-anxiété sauvera le monde. C’est un sentiment salutaire, purement spontané, en aucune manière lié au lavage de cerveau quotidien que nous infligent les médias.
Homo sapiens devient enfin intelligent et mérite désormais pleinement son appellation de « sapiens ».
Cet exemple remarquable n’est qu’undébut. Par exemple, aujourd’hui, de plus en plus de jeunes refusent d’enfanter car le bilan carbone d’un être humain est déplorable.
Quoi de plus noble ! Autrefois, on immolait des victimes en l’honneur des Dieux.
Désormais, on met des capotes pour sauver la planète. Cette méthode d’élimination est nettement moins barbare, convenez-en !
Mais il faut aller encore plus loin : Pourquoi maintenir en vie les 7 570 457 268 habitants au dernier relevé du compteur ? (quicontinue à tourner).
En les éradiquant, le problème est éliminé une fois pour toutes.
Et c’est ce que Dieu aurait voulu.
Rappelons-nous le sacrifice d’Abraham !
Un manuscrit récemment découvert dans une grotte de la mer Morte nous permet d’envisager sa symbolique tout autrement.
Dieu voulait en réalité sauver la planète qu’il avait créée.
Car si Dieu a retenu la main s’apprêtant à égorger Isaac, c’est uniquement parce qu’il a réalisé que l’holocauste qu’il avait demandé ensuite pour incinérer le corps avait un bilan carbone désastreux !
Son idée première était pourtant bien d’éradiquer l’humaine engeance qu’il avait crééede façon somme toute un peu irréfléchie au Sixième Jour, dans un moment de fatigue bien compréhensible.
Il avait dû forcer sur le picrate ce jour du Shabbat.
La meilleure preuve est qu’il a dû se reposer leSeptième jour : c’est bien un sérieux indice qu’il tenait une sévère gueule de bois.
Certains hommes de foi, dont le révérend Jones, ont bien repris l’idée, mais modestement et de façon malhabile. Le suicide collectif au Guyana en 1978 n’avait éliminé qu’à peine un millier d’individus. De plus l’écobilan n’était pas fameux. Fabriquer 5 grammes de cyanure pour éliminer un individu dégage 10 g de CO2.
Appliquer cette solution artisanale à la population mondiale actuelle libèrerait plus de 75.000 tonnes de dioxyde de carbone, ce qui est difficilement acceptable.
La solution finale passerait à mon sens par l’utilisation de la toxine botulique en intraveineuse. Il suffit de 120 nanogrammes par individu soit moins d’un kilogramme pour éradiquer toute l’espèce humaine. Et produire 1 kg de toxine botulique « bio », ne produit que quelques tonnes de carbone, ce qui paraît parfaitement acceptable au vu de l’enjeu.
Et la Planète serait définitivement libérée du mal.
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Éradiquer toute la classe politique, le geste qui sauvera la planète.
Le mal est à la racine du radicalisme! La solution finale !