Soutien à Bastien Brestat : non à l’injustice et à la chasse aux sorcières gauchiste

Bastien Brestat est décidé à ne pas se laisser faire, il s’expose dans les médias patriotes au nom de la liberté de tous. Ici sur Radio Courtoisie, Ligne `droite.  Video YouTube ici 

Je m’adresse à vous aujourd’hui pour vous faire part de ma profonde indignation face à l’injustice dont est victime Bastien Brestat, jeune professeur d’histoire-géographie à l’Immaculée-Conception de Pau.

Ce dernier subit une campagne médiatique et administrative orchestrée par Mediapart, Libération et certains collègues marqués par une idéologie de gauche. Cette affaire, qui s’apparente à une chasse aux sorcières, met en lumière un climat préoccupant où la liberté de pensée est menacée. Il est urgent de rétablir la vérité et de défendre un homme sanctionné non pour ses actes, mais pour ses convictions personnelles.

Les faits sont limpides et choquants. En septembre 2025, Bastien Brestat est recruté comme professeur suppléant pour enseigner l’histoire-géographie à des collégiens de 6e et 4e. Ses cours, disponibles en ligne (https://digipad.app/p/1394907/727ad07ba3caa), respectent rigoureusement les programmes officiels de l’Éducation nationale et sont appréciés tant par les parents que par la direction de l’établissement.

Mais une poignée de collègues, découvrant son engagement personnel au sein de l’Action Française – qu’il n’a jamais exprimé dans son enseignement –, décide de le dénoncer à Mediapart. Le 16 octobre 2025, un article de Mediapart, suivi par Libération, le dépeint comme un danger public en raison de ses convictions royalistes. Sous la pression médiatique, le rectorat de Bordeaux l’écarte de ses fonctions d’enseignant début octobre, invoquant un prétendu manque de diplômes. Pourtant, Bastien détient un master MEEF de l’INSPE de Toulouse, un bac +3 et un casier judiciaire vierge, des qualifications suffisantes pour un poste de suppléant, comme c’est régulièrement le cas dans d’autres académies, comme celle de Dijon.

Cette décision est non seulement disproportionnée, mais aussi plus que suspecte. Le refus du rectorat semble motivé par des raisons idéologiques plutôt que par des critères objectifs. Nul n’est dupe face à l’hypocrisie d’une décision drapée, comme il se doit, dans une justification légale fallacieuse. Bastien l’affirme avec clarté dans son témoignage : il a toujours enseigné avec neutralité et professionnalisme, sans jamais laisser ses opinions personnelles interférer avec son travail. Pourtant, certains collègues, sans doute aussi jaloux de la qualité de son travail, car le pauvre est bien sûr très apprécié par ses élèves, sont même allés jusqu’à scruter sa vie privée, sa tenue vestimentaire, ses échanges avec d’autres enseignants, pour alimenter une campagne de dénonciation calomnieuse. Mediapart et Libération, feuilles toujours prêtes aux pires bassesses ont amplifié cette attaque, publiant des informations professionnelles sensibles et insinuant, sans preuves concrètes et de façon clairement diffamatoire, que ses cours déviaient des programmes officiels. Libération va jusqu’à évoquer un prétendu contrat illégal, alors que Bastien n’a même pas été rémunéré pour son mois de travail. Cette atteinte à son honneur l’a poussé à porter plainte contre Libération pour violation de sa vie privée (article 223-1-1 du Code pénal). Ces pratiques, qui consistent à salir un homme sur la base de ses idées plutôt que de ses actes, sont indignes d’une démocratie.

Le traitement réservé à Bastien évoque des mécanismes oppressifs d’un autre temps. On le juge non pour ce qu’il fait, mais pour ce qu’il pense. Mediapart et Libération, en se posant en gardiens de la morale, adoptent une rhétorique qui rappelle les dérives d’une pensée unique. Ils qualifient l’Action Française de « groupuscule violent » pour discréditer Bastien, omettant de préciser que ses engagements privés ou publics n’ont jamais influencé son enseignement.

Cette manipulation des faits transforme un professeur compétent en menace supposée, imposant un récit biaisé qui vise à justifier son exclusion. L’Immaculée-Conception, déjà dans le viseur pour son identité catholique, est présentée comme un foyer de radicalité, alors qu’elle exerce son droit à une pédagogie conforme à ses valeurs, sous le contrôle de l’État. Ces accusations, souvent amplifiées sans preuves solides, participent d’une logique de surveillance et de censure qui étouffe la diversité des idées. Où sont donc ces vierges pures lorsqu’il s’agit des établissements d’enseignement musulmans, ou lorsqu’un professeur d’université de Lyon se fait expulser de son cours par une poignée d’étudiants pro-Hamas avec le soutien tacite de sa hiérarchie ? Nulle part bien entendu !

Le rôle de certains de ses collègues est tout aussi troublant. Loin de défendre la neutralité qu’ils revendiquent, ils ont transformé l’école en terrain de règlements de comptes idéologiques. En « alertant » la presse, c’est-à-dire en pratiquant la délation si chère aux collabos d’un autre temps, ils ont contribué à briser la carrière d’un jeune enseignant. Le rectorat, quant à lui, a cédé à la pression médiatique sans vérifier les accusations ni protéger Bastien. Cette connivence entre syndicats, médias et administration révèle une dérive inquiétante : au lieu d’évaluer un professeur sur ses compétences, on le sanctionne pour ses opinions privées. Cette affaire dépasse le cas individuel de Bastien ; elle met en lumière un système où la délation et la stigmatisation idéologique remplacent le débat, et où la liberté d’expression est mise en péril par une forme de contrôle idéologique insidieux.

En tant qu’ancien conseiller régional d’Occitanie, j’ai vu, et même parfois vécu, comment des pressions idéologiques peuvent étouffer la diversité des idées, comment on exclut socialement les opposants politiques. La France, soi-disant patrie des droits de l’homme, ne vaut pas tellement mieux que ces dictatures qu’elle dénonce et qui ont au moins le mérite de s’assumer comme telles. Car ici, les choses sont plus subtiles : on vous réduit à néant en vous excluant du travail et de tout lien social. Vous êtes en prison à l’intérieur de vous-même, et personne ne le voit. Comme le dissident Alexandre Soljenitsyne, qui dénonçait dans L’Archipel du Goulag l’écrasement des âmes par un système oppressif, Bastien Brestat subit une forme moderne d’isolement : on ne l’enferme pas dans un cachot, mais on le prive de son métier, de son salaire, de sa dignité, pour le simple fait d’avoir des convictions divergentes. Cette prison invisible, faite de silence et d’exclusion, est tout aussi destructrice.

Bastien Brestat mérite notre soutien, pas seulement pour ses opinions dont il se trouve qu’elles sont aussi les miennes, mais pour son droit à exercer son métier sans être jugé sur sa vie privée ni même sa vie publique. Que vous partagiez ou non ses idées, « considérez si c’est un homme » (Primo Levi) digne d’être défendu. Soyons-en cela fidèle de ce principe attribué à Voltaire « je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire ». Exigeons sa réintégration, un examen équitable de son dossier et une réflexion sur le rôle des médias dans ces dérives. Et n’oublions pas de mettre en cause tous ceux qui ont participé à cette campagne ignoble aussi bien au sein de son lycée que dans la presse et l’administration. Car cette affaire n’est pas isolée : elle reflète un climat où la délation remplace le débat. Défendons la justice, la liberté et l’honneur d’un professeur qui n’a rien à se reprocher.

Ce combat n’est pas que celui de Bastien ou de quelques royalistes ultra minoritaires dans une société post-républicaine. C’est le combat de tous les amoureux de ma liberté. Et si nous ne nous mobilisons pas aujourd’hui pour le défendre, que nous soyons royaliste ou pas, alors nous aurons failli et il ne nous faudra pas nous étonner d’être sur la liste des prochaines victimes. Car comme l’a très bien dit Martin Niemöller :

« Quand ils sont venus chercher les socialistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas socialiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.

Puis, ils sont venus me chercher. Et il ne restait personne pour protester. »

 

 Emmanuel Crenne, conseiller régional d’Occitanie (2015-2021)

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3 Commentaires

  1. Encore un coup de ces putes de gauchos qui salissent tous ce qu’ils touchent surtout quand ce n’est pas leurs idées dégénérés.

  2. Amusant ,des royalistes catholiques qui citent Voltaire, tout est bon pour arriver à ses fins! Je ne défendrai pas un homme qui est contré la démocratie mais qui profite de ses bienfaits et hélas, ses faiblesses ! Celuivqui connaît ce qu’est réellement l’histoire de l’Action Française, sait a qui on a affaire! Un royaliste qui prône la liberté c’est comme l’alcoolique qui vantent les bienfaits de l’eau minérale.

  3. A la fin, cela commence à suffire de dire, d’expliquer, de demander, de se plaindre, etc …etc…
    Il y a un moment où il faut passer aux actes pour ne plus se faire agresser de quelle que façon et par qui que ce soit !!!