Budget 2025 : la grande fête des taxes… et c’est vous le gâteau !

Chaque automne, la nature perd ses feuilles, les Français perdent leurs illusions, et Bercy prépare le budget — ce grand moment où l’on découvre qu’il existe encore des choses à taxer.

C’est un peu comme un calendrier de l’Avent, sauf qu’au lieu du chocolat, on ouvre chaque jour une nouvelle mesure fiscale.

S’agit-il d’une comédie ou d’une tragédie ? A vous de répondre, mes chers lecteurs. En tout cas il y a 3 actes et, ce qui n’est pas classique, un épilogue… mais demeure-t-il quoi que ce soit dans le fonctionnement de nos institutions 

Acte I : l’art de taxer sans le dire

Les ministres, tels des magiciens en costume gris, sortent de leur chapeau des trouvailles :

  • Une éco-contribution sur les produits éco-irritants,

  • Une micro-taxe sur les micro-plastiques,

  • Et pourquoi pas, pour 2026, une taxe sur la respiration excessive, histoire de compenser le CO₂ des Français moyens qui osent encore respirer sans autorisation préfectorale.

Pendant ce temps, le gouvernement jure que “personne ne paiera plus”, juste autrement. Traduction : le portefeuille reste le même, mais le trou devient artistique.

 

Acte II : le Français moyen, héros malgré lui

Le Français moyen, celui qui gagne “trop” pour les aides mais “pas assez” pour être tranquille, découvre qu’il participe activement à la relance… en payant pour tout le monde.
Car si l’impôt est un devoir, lui, c’est un sport national.

Lui, il coche toutes les cases : taxe foncière, TVA, taxe d’habitation (supprimée mais toujours là, un peu comme la varicelle), redevance cachée dans la facture d’électricité… bref, c’est le seul citoyen qui arrive à se ruiner en dormant.

Acte III : Le miracle du budget équilibré

Chaque année, Bercy promet un “budget responsable”. Comprenez : on dépense un peu plus, mais on le dit plus joliment.
Le déficit ? “Sous contrôle.”
La dette ? “Soutenue.”
La pression fiscale ? “Optimisée.”

En résumé : le bateau prend l’eau, mais le capitaine a repeint la coque.

 Épilogue : Souriez, vous êtes taxés !

Le budget, c’est la seule comédie où le spectateur paie pour être le dindon.
Et chaque année, malgré les promesses, les réformes et les “efforts partagés”, le Français moyen reste ce héros silencieux, fidèle contributeur du grand spectacle national.

Alors levons nos verres (non taxés, pour l’instant) à cette tradition républicaine :

“Rien ne se perd, tout se taxe.”

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