Depuis l’assassinat de Samuel Paty, il y a cinq ans, notre aveuglement face à l’islamisme n’a fait que se renforcer. Après le massacre génocidaire du 7-Octobre, on peut dire qu’il a même atteint la forme ultime de cécité : la cécité du cœur. Sans elle, en effet, le narratif antisémite de LFI sous-entendant que les Israéliens l’avaient bien cherché – tout comme Samuel Paty avec ses caricatures – aurait dû nous scandaliser, ce qui n’a pas été le cas. Sans elle, la libération des otages ce lundi 13 octobre aurait été célébrée de nous tous comme une délivrance et une victoire sur l’hydre islamiste. Mais, contrairement au 11-Septembre ou au Bataclan, ces événements se sont déroulés comme s’ils ne nous concernaient pas.
Or, il faut bien l’admettre, depuis l’assassinat de Samuel Paty, l’antisémitisme a infusé dans la jeunesse et la petite bourgeoisie intellectuelle, au point où l’école de la République et l’université sont devenues, dans l’indifférence générale, les lieux d’une haine ordinaire. Nul besoin d’un parti nazi pour ce faire, ni de mollahs. Ces choses se passent, si l’on peut dire, sans cris et en douceur. Comme, par exemple, dans ce lycée favorisé du 4e arrondissement de Paris, où, au retour d’un voyage à Auschwitz, un professeur d’histoire distribua dans sa classe une tribune du journal Le Monde mettant en cause le caractère génocidaire du 7-Octobre. Étrange pédagogie pour enseigner la Shoah, qui consiste à nier la relation entre l’intention et le crime. Lorsqu’un élève juif, choqué par ce texte relativisant ce crime, contesta cette interprétation révisionniste, il fut aussitôt mis à l’index par ses camarades. Jusqu’à la fin de l’année, plus personne ne lui adressa la parole.
Qu’allons-nous devenir si nous fermons les yeux ?
Spirale de la haine
C’est ainsi que sont traités les lycéens et étudiants juifs dans notre pays quand ils ne subissent pas directement des insultes ou des menaces de mort parce qu’ils sont juifs. Les assassins de Samuel Paty et de Dominique Bernard doivent se frotter les mains au paradis d’Allah en contemplant cette France laïque qu’ils détestent tant. Quel spectacle pour eux de voir des professeurs et des élèves non-musulmans ostraciser les juifs !
Force est de constater que cette pratique est désormais bien ancrée à « gauche » et dans le monde culturel, chez ceux qui se croient dépositaires d’un Absolu, dont on peine à deviner les contours : discréditer ceux qui critiquent leur compromission avec l’islamisme en les jugeant indignes d’une quelconque médiation langagière. Ne plus les reconnaître comme des égaux. Les couvrir d’injures. Les exclure de l’humanité commune au nom du Bien.
Le plus terrifiant peut-être dans ce contexte d’agonie de l’école et de déliquescence de l’État, c’est le mutisme des partis politiques. Pas un n’a proposé, face à la gravité de la situation, un plan pour enrayer cette spirale de la haine dont nous savons comment elle se termine. Leurs calculs électoraux les préoccupent sans doute trop pour penser à l’avenir de notre nation. Qu’allons-nous devenir si nous fermons les yeux sur ces formes liminaires de déshumanisation ?
______________________________________________________
« Il fallait trouver le coupable, et le coupable le plus facile, c’est le musulman lambda » « Quand on parle d’Emmanuel (sic) Paty, les musulmans en ont marre parce que ce sont eux qui sont visés », s’ insurge Abdelali Mamoun l’ imam de la Mosquée de PARIS
La Grande Mosquée de Paris. AFP
Cinq ans après l’assassinat du professeur d’Histoire-Géographie perpétré par un islamiste, Abdelali Mamoun a affirmé que les musulmans étaient des « victimes collatérales de cette tragédie » et qu’ils avaient l’impression de servir de « bouc émissaire ». Des propos chocs prononcés en pleine période de commémoration de l’assassinat de Samuel Paty. Invité par France Info le jour du cinquième anniversaire de la mort du professeur d’Histoire-Géographie, tué par un islamiste après avoir montré des caricatures de Mahomet en cours, ce jeudi 16 octobre, l’imam de la mosquée de Paris a assuré que les musulmans étaient des « victimes collatérales de cette tragédie ». Source
Abdelali Mamoun a souligné : « Rendre le mal par le bien, en rendant hommage à ce personnage qui a été victime de la barbarie en nommant autant qu’il le faut des lieux de son nom, nous sommes tout à fait d’accord. » Avant d’ajouter : « Mais rendre le mal par le mal, en faisant de l’ensemble de la composante musulmane un bouc émissaire, non. ». Selon lui, après l’assassinat de Samuel Paty, il fallait « trouver le coupable, et le coupable le plus facile, c’est le musulman lambda ». Et de poursuivre : « Aujourd’hui, l’ensemble de la composante musulmane de France ressent une énorme frustration. Ils sont profondément attristés par cette discrimination dans laquelle ils sont accusés, constamment ostracisés, pointés du doigt. »
« Quand on parle d’Emmanuel (sic) Paty, les musulmans en ont marre parce que ce sont eux qui sont visés », considère Abdelali Mamoun. Avant de conclure : « Nous sommes de tout cœur avec Samuel Paty, mais nous n’avons pas à payer la barbarie des autres. » Quentin Gérard 19/10/2025
Pcc Juvénal de Lyon
68 total views, 68 views today
Ce professeur Lemaire , vient de gagner son procès contre le maire de Trappes .
Marion maréchal et Damien Rieu viennent de gagner leur procès contre des imams islamistes
Comme toujours la posture victimaire est sempiternellement celle des islamiques. Mamoun se fout encore de nous !
Mamoun s’en bat les c…. les! Mais « le bouc émissaire », c’est se prévaloir du judaïsme, non ?