Tour à tour directrice de publication de Sahara Info, véritable relais de propagande de l’entité fantomatique, et aujourd’hui présidente de l’Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD), elle canalise chaque once de son énergie pour amplifier les hurlements d’indépendance du Polisario, « ânonnant le script géopolitique algérien » avec une précision robotique. Chaque communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères trouve son écho, « souvent mot pour mot », dans ses propres écrits ou ceux de son association. « Chaque élément de langage forgé à Alger est importé et diffusé à Paris sans le moindre filtre critique ». Dès ses premiers pas comme secrétaire générale de l’AARASD à la fin des années 1990– pétitionnant auprès des Nations unies dès 1999 pour l’autodétermination sahraouie– jusqu’à son trône actuel de présidente, Villemont n’est que le sismographe parfaitement calibré des pulsations de la politique étrangère algérienne.
Elle orchestre des voyages de délégations vers les camps de Tindouf, véritables mises en scène de la misère instrumentalisée. Ces circuits solidaires sont millimétrés pour ne montrer qu’une réalité soigneusement expurgée. Les visiteurs, souvent des élus locaux français en quête d’une caution morale à bon compte, sont promenés dans des dispensaires de façade et des écoles modèles, ignorant les véritables conditions de vie, la surveillance constante exercée par les milices du Polisario et le désespoir d’une population privée de toute liberté de mouvement. Elle affiche une bibliographie d’articles pseudo-scientifiques sur le Polisario, devenu sa «spécialité» pour se construire une façade académique. Dans ces écrits, elle tord l’histoire, efface les siècles de liens d’allégeance des tribus sahariennes aux sultans du Maroc et invente de toutes pièces une « nation sahraouie », construction politique de la Libye de Kadhafi et de l’Algérie de Boumediene. Elle ignore superbement la nature terroriste originelle de la milice, ses attaques sanglantes contre des civils marocains, français, espagnols et mauritaniens dans les années 70 et 80. Elle coordonne des missions à Alger financées par des fonds occultes qui ne laissent aucune trace, sauf celle de son allégeance. Son implication est un fonds de commerce inépuisable qui a chevauché les décennies, brassant des sommes insondables pour la soutenabilité d’une cause moribonde en Europe.
Ce système financier parallèle, nourri par des valises de billets transitant par les ambassades, permet de financer non seulement les publications et les événements, mais aussi de maintenir un train de vie confortable pour les cadres de ces associations-relais, dont les motivations humanitaires semblent curieusement indexées sur la générosité de leurs sponsors. Elle bénéficie de tribunes régulières sur les médias algériens, « où elle confesse son adulation servile pour un Abdelmadjid Tebboune » dépeint comme «le dernier bastion que j’admire de l’anticolonialisme». En retour, elle se pourfend en éditoriaux implacables qui dépeignent chaque geste marocain comme une agression impériale, une posture pavlovienne au service de ses maîtres.
Sahara Info, ce chiffon dépenaillé, sans la moindre déontologie, est devenu la chaire depuis laquelle Villemont prêche sa parole séparatiste, passant de simple collaboratrice à directrice de publication. Cette publication, qui se prétend «indépendante», n’est en réalité qu’un tract de propagande, l’organe de communication officiel du Polisario en France. Elle en est devenue le Grand Reporter, traquant les soubresauts des miliciens comme le ferait un attaché de presse zélé. Chaque numéro est une litanie prévisible: des récits héroïques de «combats» imaginaires le long du mur de défense marocain, des interviews de «ministres» de la république fantoche, et des analyses géopolitiques qui semblent être directement traduites de l’APS, l’agence de presse officielle algérienne..Régine Villemont au micro, lors d’un rassemblement de soutien du Polisario à Paris, le samedi 12 octobre 2019.
Lancé en 1976 sous l’égide de l’AARASD, ce bulletin, dont la version papier a disparu à mesure que les financements algériens s’amenuisaient comme une peau de chagrin, diffuse inlassablement le même dogme sur internet. Il célèbre les commémorations d’unité du Polisario, dénonce les «blocus» marocains imaginaires et vilipende l’UE, complice de «l’occupation». « La main de Villemont est partout » : en tant que directrice, elle supervise un contenu qui régurgite les narratifs algériens, des aides aux inondations à Tindouf aux forums de jeunesse à Bilbao.
Le journal ignore systématiquement les sujets qui fâchent: « le détournement massif de l’aide humanitaire internationale par les dirigeants du Polisario », documenté par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF); « les rapports accablants sur l’esclavage qui persiste dans les camps »; ou encore les témoignages d’opposants torturés dans les geôles du Polisario, comme la tristement célèbre prison de Rachid. L’intrigue s’épaissit avec le comité rédactionnel : une coterie exclusivement française.
Ce paradoxe grotesque pour un média censé défendre la «cause sahraouie» soulève une question fondamentale: ces «journalistes» sont-ils des idéologues égarés ou, plus prosaïquement, des mercenaires de la plume? Leurs articles, dépourvus de la moindre objectivité, répètent mécaniquement la ligne algérienne, sans jamais oser une critique des violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf. Cette joyeuse équipe de nationaux français, dont l’âge moyen avoisine la soixantaine, grassement payée hier, « réduite à une poignée aujourd’hui », joue aux proxys pour des barons d’Alger qui sont probablement leurs seuls lecteurs. Ils vivent dans une bulle idéologique, déconnectés de la réalité du terrain et des standards journalistiques les plus élémentaires, se contentant de recycler une propagande de guerre froide. Ils remplissent les pages d’interviews de «représentants» du Polisario et pratiquent le copier-coller tous azimuts des dépêches pondues par la presse officielle algérienne. « Le financement? Officiellement, des abonnements à 25 €/an, une plaisanterie ». Le véritable nerf de la guerre, ce sont les réseaux complexes des valises diplomatiques qui, depuis des lustres, acheminent l’argent liquide nécessaire à l’achat de ces plumes médiocres. Ce noyau tout français suggère une collaboration tarifée, une presse mercenaire dont le discrédit est tel que même l’ONU refuse de sélectionner son association pour le moindre projet.
Son rôle dans l’AARASD: une antenne du Polisario en France : En tant que présidente de l’AARASD, Villemont a sculpté l’association pour en faire une officine de lobbying déguisée, l’avant-poste français de la propagande du Polisario. Fondée en 1976 pour «populariser» les miliciens, elle organise des marches en France, encourage la supercherie des jumelages entre des villes françaises et des camps du Polisario en Algérie– qu’elle fait passer pour des villes «libérées»–, une manipulation sémantique et politique si grossière trompant ainsi la bonne foi d’élus locaux peu au fait des subtilités du conflit, que de nombreuses municipalités françaises ont fini par annuler ces conventions. Au fait où est le siège de l’association, publie-t-elle légalement ses comptes ?

Régine Villemont (3ème à droite), accueillant une délégation du Polisario dans la municipalité de Gonfreville-l’Orcher, en France, le 21 janvier 2023.
Elle met en scène des conférences comme la 49ème EUCOCO à Paris, grand-messe annuelle des mouvements pro-Polisario en Europe, et des escapades régulières vers les camps, où, sous couvert d’enseigner le français ou de former des infirmières, elle coordonne ses actions avec les cadres du Polisario. Ce rôle d’antenne est flagrant: l’AARASD offre un refuge logistique et politique aux relais du Polisario en France et inonde les comités onusiens de pétitions saugrenues, des documents remplis d’allégations non vérifiées et de rhétorique enflammée, qui finissent systématiquement classés sans suite mais qui servent à entretenir l’illusion d’une intense activité diplomatique. Villemont s’échine à organiser des événements sans éclats, comme des forums de jeunesse qu’elle tente désespérément d’amplifier en les adossant aux calendriers de la Cour de justice de l’UE. Elle mélange ainsi solidarité et subversion, transformant le sol français en champ de bataille pour des proxies algériens– un cheval de Troie sombrant dans la disgrâce.
Sa haine pour le Royaume du Maroc : La rhétorique de Villemont est un torrent venimeux, un bombardement incessant d’invectives. Elle a érigé la diabolisation du Maroc en un véritable art de vivre. Dans ses discours et ses écrits, le royaume chérifien est systématiquement dépeint comme une dictature et un «pillard des ressources sahraouies». Elle recycle sans relâche les poncifs de la propagande algérienne, accusant le Maroc d’être un «narco-État», une «puissance expansionniste» ou un «suppôt de l’impérialisme sioniste», des slogans creux qui visent à disqualifier toute action marocaine. Ses attaques caricaturales ignorent délibérément les réalités historiques et juridiques, notamment la marocanité du Sahara occidental, reconnue mondialement par un nombre croissant de puissances, et le projet d’autonomie considéré désormais comme la seule base sérieuse pour résoudre le différend. Lors de conférences, elle n’hésite pas à comparer le Maroc à l’Afrique du Sud de l’apartheid, une analogie outrancière et intellectuellement malhonnête qui révèle son mépris total des faits. Cette comparaison est une insulte à la fois aux victimes de l’apartheid et à la réalité du Sahara marocain, où les populations locales participent activement à la vie politique et économique, élisent leurs représentants et bénéficient d’un niveau de développement et d’investissement sans commune mesure avec les régions algériennes. Ses positions, reprises avec délectation par les médias algériens comme El Watan ou TSA, ne sont qu’un écho de la propagande d’Alger. « Ses diatribes culminent dans la condamnation de la France » : la lettre de Macron en 2024 affirmant la souveraineté marocaine est balayée comme une «erreur historique», Villemont fustigeant une France qui aurait perdu son «compas au Maghreb».

Régine Villemont lors d’un déplacement dans un camp du Polisario à Tindouf.
À l’inverse, elle exalte le Polisario et l’Algérie avec une ferveur sycophante. Son aveuglement volontaire est sidérant. Elle se tait sur les dramatiques agissements d’Alger, ne pipant mot sur la corruption endémique de la junte depuis 1962, qui a siphonné les richesses du pays au détriment de sa population. Elle reste muette face à la répression brutale du mouvement pro-démocratie du Hirak, qui a vu des milliers d’Algériens emprisonnés pour avoir réclamé la liberté. Elle ignore les centaines d’emprisonnements de journalistes et d’acteurs civils, de figures intellectuelles comme l’écrivain « Boualem Sansal » et le journaliste « Christophe Gleizes », ou sur les tentatives d’assassinat d’opposants sur le sol français. Ce simplisme manichéen est un déni aveuglant qui ne trompe plus personne et dont Régine Villemont est devenue une professionnelle. Sa vie, nimbée d’une légende littéraire la présentant comme une jeune «porteuse de valise» pour le FLN entre 1956 et 1962, ne sert pas la vérité mais un agenda partisan, un miroir déformant du régime d’Alger.
Un agent du régime d’Alger : Ses liens étroits avec les services de renseignement algériens (DRS, aujourd’hui réorganisés) ont été documentés. Elle participe à des réunions secrètes avec des diplomates algériens où sont coordonnées les campagnes de déstabilisation contre le Maroc. Ces rencontres, tenues dans des lieux discrets à Paris ou lors de ses voyages à Alger, définissent les stratégies de communication, les cibles à attaquer et les messages à diffuser en Europe. Ses déplacements fréquents à Alger, « ses comptes bancaires approvisionnés par des fonds suspects », et son accès privilégié aux dirigeants du Polisario en font une pièce maîtresse du dispositif algérien en Europe. Son nom, cité dans des rapports confidentiels sur l’ingérence étrangère comme un «contact influent», confirme son statut. Elle n’est pas une simple militante; elle est un asset, un agent d’influence cultivé et entretenu de longue date, dont le rôle est de donner une caution française et «intellectuelle» à une politique algérienne agressive.
Depuis l’éclatement du conflit entre Paris et Alger en 2023, cette femme acariâtre, qui semble n’aimer ni la France, ni sa propre personne tant elle se sait vendue et prise au piège de son propre rôle, erre dans un labyrinthe ombreux. Après des décennies passées à servir cette cause, « tout retour en arrière est impossible ». Admettre la supercherie reviendrait à nier l’engagement de toute une vie, à reconnaître sa propre instrumentalisation. « Elle est donc condamnée à la fuite en avant », à une radicalisation toujours plus grande pour justifier l’impasse dans laquelle elle s’est enfermée. Elle n’émerge plus comme une militante, même égarée, mais comme l’émissaire volontaire d’une cause qu’elle ne peut plus lâcher, une exécutante facilitant un agenda par procuration.
Cette historienne dévoyée, qui a renié toute impartialité, apparaît comme l’incarnation d’une trahison intellectuelle au service d’ambitions étrangères, une trajectoire qui sombre dans l’opprobre. « La trahison est double ». C’est une trahison envers sa profession d’historienne, qui exige la nuance, la vérification des sources et la distance critique, trois qualités qu’elle a sacrifiées sur l’autel de la propagande. « C’est aussi une trahison morale envers la France », son pays, dont elle utilise les libertés pour servir les intérêts d’un régime militaire hostile aux valeurs qu’elle prétend défendre. Son parcours interroge : comment une Française en vient-elle à défendre avec un tel acharnement une cause étrangère, au point de s’aliéner son propre pays ? En rejoignant les cercles pro-Polisario où elle s’est distinguée par ses positions, systématiquement et servilement alignées sur celles d’Alger, ne laissent aucune place au doute. Régine Villemont n’est pas une simple sympathisante, mais une Voyageuse Représentante Placière (VRP) au service d’une milice terroriste.
Pour sourire avec GUY BEART, L’agent double !
Pcc : Juvénal de Lyon
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« Sahara info » à 25 balles/an, ça ne vous tente pas ? Un canard à ce prix… Pour lire des faits divers, combien de chameaux écrasés par jours… etc… Passionnant, non ?