
Celle qui me revient le plus souvent : Les animaux malades de la peste… Vous savez, Monsieur La Fontaine, vous aviez parfaitement analysé notre petit monde et ses prétendus chefs d’État…
Rendons-nous tous au théâtre ? Nous, nous y sommes allés si souvent et en sommes sortis le visage plombé, déçus, comme à l’accoutumée.
Le roi d’aujourd’hui n’est certes pas un lion… il rugit contre vents et marées pour nous convaincre qu’il peut l’être à certaines heures du jour. Il sait bien que sa fourrure est peuplée d’une myriade de rongeurs qu’il ne réussit jamais à écarter. Il a beau se laver, se gratter, se brosser, ils reviennent lorsque par malheur, il s’assoupit.
Quant à la cour… comment ne pas admirer sa diversité et surtout les coups de griffes, les rebuffades, les coups bas, les pièges, la fourberie, le sang et la mort, qu’elle réussit à engendrer… tout en se revêtant de ses plus beaux atours.
Le Lion, figure du pouvoir royal et de la justice arbitraire ; le Renard, qui incarne l’hypocrisie et la flatterie de la cour ; l’Âne, qui représente les faibles et les victimes innocentes de la justice ; et d’autres courtisans comme l’Ours et le Tigre, qui symbolisent diverses facettes de la noblesse et de la haute société… Ils sont venus, ils sont tous là, même Giorgio le fils maudit… pour jouer leur musique dont le refrain est déjà sur toutes les lèvres, même celles de l’idiot…
Le Baudet est absent… pas pour longtemps. Il va falloir lui accorder tout de même, quelques minutes pour s’excuser ou pour balbutier les raisons de sa révolte, de son insolence. Nous devons nous comporter comme une véritable cour, bien que nous n’ignorions pas que c’est du théâtre, du cinéma… dont le verdict est connu d’avance. Mais comment ose-t-il ce petit nain nous défier ? Nous, ici, tenons les cordelettes de cette marionnette appelée Terre, que nous découpons et distribuons à qui nous plaît le plus ou à celui qui possède une bourse bien garnie et n’omet pas de la desserrer quand le besoin se fait sentir.
Toi, le gueux, tu dois te contenter de ces miettes que nous t’offrons et nous en remercier. Et si par malheur, tu continues à nous provoquer, c’est au pôle nord que nous t’enverrons.
Avec quelle fierté et solennité le Prince saoudien Faisal bin Farhan Al Saud, ministre des affaires étrangères de l’Arabie saoudite, s’est assis aux côtés du chef d’État français pour l’entendre proclamer d’une voix presque éteinte, sa reconnaissance d’un État qui n’a jamais existé et n’existera probablement jamais selon les promesses du baudet. Le Macron, en mal de royauté et de prestige, a été déçu de ne pas avoir à ses côté le prince héritier Mohammed ben Salman. Tout ce minable scénario a été planifié pour le jour même de l’An juif… Un camouflet arabo-franco-musulman aux juifs du monde entier, à leurs sources, à leur foi. Le projet se limitait à ôter aux juifs toute joie de vivre.
Cette terre que vous voulez distribuer à tous ceux qui vous ont soudoyés m’appartient, accuse le baudet. Elle a appartenu à mes ancêtres et je la défendrai jusqu’à mon dernier souffle.
La cour est muette, silencieuse et rit sous cape, avant de silencieusement quitter ses sièges…
Que peut faire un baudet ? Rien. Nous sommes les plus forts, donc les plus justes. Il a beau trépigner, haranguer, exposer des preuves… C’est nous qui faisons la loi, c’est nous la justice… dégage, tu salis le plancher. Tu es le plus malfaisant… tu es même parvenu à massacrer le très honorable peuple de terroristes de la région… prends ta poignée d’hommes et fout le camp.
Dès l’arrivée de l’accusé, l’audience s’est lentement dissoute et se clôtura faute d’auditoire.
La Fontaine… « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir »
– Comment et pourquoi vous êtes-vous contenté de ce verdict, Monsieur La Fontaine ? – Je laisse le reste à votre imagination… Si vous croyez au hasard et aux coïncidences, et ignorez les éléments extra-terrestres, la justice divine, et accordez la priorité à l’être humain… libre à vous !
– Vous savez Monsieur La Fontaine… Cette poignée d’hommes que vous soulignez, a survécu à toutes les civilisations… Elle a la foi, le courage et la ténacité… et avec l’aide de l’Extra-Terrestre, comme vous dites… elle est déjà parvenue à mater tous ceux qui se sont jetés sur elle pour la dévorer. Si l’un des deux plateaux de la balance de justice humaine penche vers le coupable… celle de l’Extra-Terrestre agira en conséquence…
– Cette poignée d’hommes refera le miracle tant qu’elle ne s’aventure pas dans les méandres du mensonge et du vol. Tant que sa lutte pour la justice et la vérité est maintenue… Tant que la foi en sa raison de vivre et en son Dieu demeurent aussi inébranlables…
Il y a eu une fois, un Moïse qui les a libérés de l’esclavage égyptien… Un autre les a sauvés contre tous ceux qui croyaient dur comme fer, qu’ils ne survivront jamais à leurs coups (1948-1967-1973)… Et même aujourd’hui… ils se battent sur plusieurs fronts sans crainte que leurs forces ne s’épuisent… Elles sont faites de cette matière qui ne s’épuise jamais.
Pourtant, un nouveau Moïse doit absolument sortir des rangs pour guider cette poignée d’hommes vers la victoire finale, vers la restitution des droits de ce peuple, de son titre, de sa puissance… Il peut être le même chef d’État, mais sans ses habituels pourparlers et ses vaines concessions, et sans osciller il déclarera : Assez avec les prévarications des accords d’Abraham qui enferment tous les composants d’un nouveau piège, bien plus mortel que celui d’Oslo, puisqu’il crayonne un nouvel anneau autour d’Israël – anneau intelligemment ourdi qui ramènera tous les pays arabes à la Bande de Gaza (Égypte, Qatar, Arabie saoudite, émiraties, Turquie, Indonésie et tant d’autres vautours) et offrira à un criminel de Daech le trône syrien sous la voûte de l’Arabie saoudite. Israël ne doit jamais accepter de renoncer à un millimètre de son territoire ancestral pour plaire aux Arabes, qui, de toute façon, ne changeront jamais de peau. Tout homme conscient doit dévoiler le jeu double de L’Arabie saoudite qui se confectionne un empire islamique avec l’appui de la confrérie musulmane…
Mais Rira bien qui rira le dernier… L’Europe s’est autodétruite… Et tout l’argent du monde ne pourra jamais la faire renaître… Elle s’est perdue dans son propre tissu de mensonges, dans ses propres injustices et comme elle, l’ONU disparaîtra à jamais, avec à sa traîne toutes les tyrannies du monde qu’elle héberge et étreint.
Et comme le dit si bien La Fontaine… Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Thérèse Zrihen-Dvir
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La plupart des fables de la Fontaine ont pour origine Esope, Brabrus où Phèdre.
Mais là, il s’agit de l’eau de la fontaine, eaux de source divine.
Sans ces auteurs gréco-latins, le robinet du sieur La Fontaine se serait vite tari.