Charlotte Gainsbourg soutient Israël ? Rima Hassan lance une chasse aux sorcières contre elle

Charlotte Gainsbourg, qui soutient ouvertement Israël depuis plusieurs années, a été publiquement attaquée par Rima Hassan en raison de ses abonnements à des comptes pro-israéliens sur les réseaux sociaux.

Vendredi 19 septembre, Emmanuel Macron a été interpellé par une vingtaine de personnalités au sujet de la reconnaissance d’un État palestinien. Celles-ci, issues du monde artistique, intellectuel et associatif, l’ont exhorté à ne pas la prononcer sans conditions préalables. La tribune, publiée dans Le Figaro, a déclenché une vive polémique, exacerbée par l’intervention sur les réseaux sociaux du député européen Rima Hassan, qui a tout particulièrement ciblé l’artiste Charlotte Gainsbourg.

L’engagement affirmé de Charlotte Gainsbourg depuis le 7 octobre

Parmi les signataires de cette tribune figurent Charlotte Gainsbourg, Yvan Attal, Arthur, Michel Boujenah, Raphaël Enthoven ou encore Bernard-Henri Lévy. La lettre appelle à deux conditions précises : la libération des 48 otages toujours retenus à Gaza et le démantèlement du Hamas.

Charlotte Gainsbourg affiche depuis longtemps son soutien à Israël et son engagement pour la libération des otages, notamment depuis l’attaque du 7 octobre. Elle a déjà pris part à plusieurs tribunes collectives et à des cérémonies commémoratives organisées par le CRIF, où elle a souligné l’importance du respect des valeurs démocratiques, comme le rappelle public.fr. Dans le cadre de cette dernière tribune, son intention n’est pas de soutenir le gouvernement israélien, mais de rappeler que toute décision de la France doit prioritairement garantir la sécurité des otages et la stabilité de la région.

« Des cibles dans le dos »

Cependant, cette prise de position a provoqué la colère du député européen Rima Hassan, militante infatigable de la cause palestinienne. « Comptes suivis par Charlotte Gainsbourg qui vient de signer une lettre aux côtés du CRIF pour demander à Emmanuel Macron de ne pas reconnaître l’État palestinien. Elle suit l’armée israélienne et un compte pro-israélien intitulé ‘Hamas fake photos’ », a-t-elle écrit sur X au lendemain de la publication de la tribune dans les colonnes du Figaro.

Ce tweet, rapidement devenu viral, a été interprété par certains comme une stigmatisation dangereuse, exposant les personnalités publiques à des critiques voire à des menaces. Éric Naulleau a notamment dénoncé la réaction de l’eurodéputé LFI sur X, estimant qu’elle pouvait préparer « des drames à la Charlie Kirk » en plaçant « des cibles dans le dos de certaines personnalités ».

La polémique soulève ainsi la question des limites du débat sur les réseaux sociaux et du risque pour la sécurité des individus lorsque des opinions divergentes sont publiquement exposées.

Epochtimes