Bretagne : plus de 100 personnes à une Fête du cochon improvisée en trois jours

Apparemment, tout le monde paraissait se satisfaire d’un scénario écrit à l’avance. Le député LFI Mathilde Hignet avait réussi, en demandant l’interdiction de la Fête du Cochon, pourtant organisée tous les ans par le Parti de la France à Treffendel, à terroriser tellement les organisateurs, via les menaces gauchistes, que l’initiative avait été annulée.

Et l’événement avait fait causer. Bien sûr, tous les journaux locaux en avaient parlé, insistant sur le côté suspect du Parti de la France, et pas du tout sur la scandaleuse requête du député Insoumis Hignet. Christine Kelly avait même consacré une partie de son émission sur Europe 1 à traiter le sujet.

Bref, la répartition des rôles paraissait avoir été bien établie, et tout le monde paraissait d’accord pour dire qu’il n’y aurait pas de fête de Cochon en Bretagne en 2025…

Sauf nous, Christine Tasin et Pierre Cassen, et plusieurs dizaines de Bretons réfractaires, trop amoureux de la liberté pour accepter que les commissaires politiques gauchistes puissent avoir le dernier mot.

Nous avons donc pris le risque de nous prendre un énorme bouillon, en organisant, au nom de Riposte laïque et Résistance républicaine une Fête du Cochon bis, le même jour, à la même heure, et cela en seulement trois jours, le temps qu’il nous restait quand nous avons appris l’annulation de Treffendel.

Nous avons passé des heures au téléphone, pour trouver un lieu, et convaincre le maximum de nos amis de faire des dizaines, parfois des centaines de kilomètres, pour être présents et sauver l’honneur de la mouvance patriotique. Et nos efforts ont été récompensés, de manière inespérée.

Pourtant, un silence médiatique assourdissant avait marqué notre contre-attaque. Les médias de propagande, régionaux comme Ouest-France et Télégramme, ou nationaux, avaient choisi de ne pas faire de publicité à notre initiative, et donc de se taire. Mais, mis à part Synthèse nationale et Breizh Info, nous avons constaté que la réinfosphère, qui aurait pu et dû couvrir cette contre-attaque avec les honneurs qu’elle méritait, ont aussi choisi de se taire, ce qui pose des questions que nous aimerions ne pas avoir à nous poser…

Malgré donc un silence médiatique préjudiciable, nous avons accueilli, ce dimanche, dans un cadre enchanteur qui surprit agréablement les participants, plus d’une centaine de participants. Ils étaient tous là. Des lecteurs de Riposte laïque, des adhérents de Résistance républicaine, des amis de Place d’Armes, venus en nombre derrière le responsable de Bretagne Hervé Cozic, des amis de Reconquête, et plus largement des Côtes d’Armor, très actifs lors de la victoire de Callac, avaient fait eux aussi le déplacement. Des militants du RN étaient présents, même s’ils avaient demandé à ne pas être pris en photo… Quelques responsables et militants de Identité Liberté, parti de Marion Maréchal (qui a été suivie par de nombreux militants Reconquête en Bretagne) avaient tenu à être présents, ainsi même qu’un militant LR et un d’Egalité et Réconciliation, c’est dire si la palette était large.

Mais surtout, nous avons vu, pendant trois jours, des dizaines de Bretons, absolument pas encartés, nous faire connaître leur révolte devant l’annulation de cette fête, et leur colère contre Mathilde Hignet, responsable, avec ses complices de gauche, de ce scandale. Et eux aussi convergèrent vers le lieu de la révolte !

Le résultat était au rendez-vous, et fut même inespéré. Nous comptions sur un baroud d’honneur, avec une cinquantaine de personnes, ce qui, en trois jours, n’aurait pas été ridicule. Nous avions sous-estimé la situation, puisque, de manière inespérée, nous avons dépassé de quelques unités les cent participants. Et, dans une tradition bien gauloise, celtique et bretonne, sur la table, il y avait facilement de quoi nourrir trois cents personnes, et de les abreuver en conséquence.

Nos interventions furent fort appréciées par le public, et bien sûr, nous avons terminé la journée avec une vibrante « Marseillaise », mais aussi avec Bro Gozh Ma Zadoù, l’hymne breton, qui signifie « Le vieux pays de mes pères ». Ces 2 hymnes furent un moment très émouvant, on a eu presque l’impression de toucher au sacré, ainsi que les  présents à cause des accents patriotiques incroyables ressentis pendant les 2 chants. Nous fûmes nombreux à avoir les larmes aux yeux.

Finalement, grâce à Mathilde Hignet, et ce sursaut breton parfaitement réussi, il y aura sans doute, dans les différents départements bretons, des fêtes du cochon bien plus nombreuses que la seule, annuelle, du Parti de la France.

En attendant, merci à tous ceux qui ont répondu présent, et nous sommes fiers d’avoir réussi à concrétiser, en trois jours, une contre-attaque nécessaire contre la dictature de la gauche totalitaire, qui entend, à présent, nous interdire, même dans des lieux privés, de célébrer le meilleur de nos traditions culturelles, identitaires… et culinaires.

Pierre Cassen et Christine Tasin

 14 total views,  14 views today