C’est le chien qui grogne et montre les dents, Dmitri Medvedev, ancien président de la Russie et actuel président de la sécurité de la Fédération de Russie. Haut en couleur, il est doté d’un tempérament complémentaire de celui de Vladimir Poutine. Mordant, chaud, le regard sombre, le rictus menaçant, ne s’embarrassant pas de diplomatie que manie le Président Poutine à merveille avec son ministre des Affaires étrangères, Sergey Lavrov.
Poutine et Medvedev forment un couple de gouvernance remarquable. Une vraie symphonie sans couacs ! L’un est une main de fer dans un gant de velours, l’autre porte le verbe haut sans peur et sans reproche ! Il remue l’Occident collectif dégénéré par la communication. Lequel Occident collectif dégénéré reste toujours dans le déni que la Russie pourrait un jour mettre en œuvre ses menaces qu’il ne fait que provoquer. Les Russes sont des gens bien plus cultivés que ceux que nous avons aux manettes de nos pauvres pays qu’ils martyrisent. Ils font ce qu’ils disent et disent ce qu’ils font. Une attitude pas très à la mode sous notre hémisphère.
La Pologne qui bouffe toujours à tous les râteliers ouvre son clapet dans la FrankfurterAllgemeine Zeitung (FAZ), par la voix de son ministre des Affaires Étrangères, Radoslaw Sikorski, au visage d’acteur inquiétant de films en noir et blanc dont les scénaris se tenaient en Union Soviétique et dans l’Est de l’Europe.
Dans ce qui fut jadis un journal de référence, le ministre des Affaires étrangères de Pologne propose une zone d’exclusion aérienne en Ukraine. « Nous devrions réfléchir » a-t-il déclaré en affirmant que l’OTAN et l’UE seraient techniquement capables d’abattre des drones et des missiles russes dans l’espace aérien ukrainien. Mais, ce n’est pas une décision que les Polonais peuvent prendre seuls, mais seulement avec leurs alliés. »
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Perché tout en hauteur, à son poste d’observation, jumelles vissées aux yeux, la riposte de Dmitri Medvedev ne se fait pas attendre sur son compte Telegram.
« Sérieusement, la mise en œuvre de l’idée provocatrice de Kiev et d’autres idiots, d’établir une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine et de permettre aux pays de l’OTAN de tirer nos drones au-dessus de l’Ukraine et de permettre à ses pays de tirer nos drones ne signifierait qu’une seule chose : la guerre de l’OTAN contre la Russie. Si cela devait se produire, la Russie poursuivrait les États de l’Union Européenne ainsi que les dégénérés de l’euro de Bruxelles et de certains pays de l’UE qui tentent de saisir nos biens, jusqu’au bout du monde. »
Chacun comprendra que « certains pays de l’UE » sont l’Allemagne et la France qui pourraient se prendre un Oreshnik sur la tête. Sans oublier l’Angleterre qui n’est plus dans l’UERSS, du dégénéré Starmer, qui n’en a plus pour longtemps. Comme Macron et Merz d’ailleurs. Mais avant de tomber, ils ont des capacités de nuisances épouvantables qui pourraient mener à une troisième guerre mondiale.
Pour les derniers propos sur les biens, il s’agit de l’idée de la Führerin de l’UERSS, d’une saisie « légale » des actifs russes, transformée en « prêt de réparation » à l’Ukraine en utilisant des actifs russes.
L’idée d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine n’est pas nouvelle. Dans les premiers mois qui ont suivi le lancement de l’opération militaire spéciale de la Russie, l’Ukraine a lancé une campagne médiatique massive pour créer une telle zone. Cette opération aurait été financée principalement par des fonds occidentaux. Nos impôts, Mesdames et Messieurs ! La Russie avait déjà fortement mis en garde contre une confrontation militaire entre l’OTAN et la Russie. Au lieu d’une zone d’exclusion aérienne, l’Ukraine a été fournie de systèmes de défense aérienne par les pays de l’OTAN. Ces systèmes se présentant défaillants face aux frappes de précisions et des missiles russes. À la suite de l’incident de l’entrée dans l’espace aérien polonais de supposés drones russes, le sujet est remis sur la table.
Concernant le dernier propos de Medvedev dans son message Telegram sur les biens russes, en voici l’explication.
L’Ukraine réclame depuis longtemps le droit d’utiliser les 260 milliards € de fonds publics russes gelés en Occident. Jusqu’à présent, les fonds ont été payés en intérêts et remis à l’Ukraine. Mais Bruxelles est allée trop loin en réquisitionnant définitivement les actifs gelés.Cela entraînerait des problèmes juridiques et une perte de confiance dans les marchés financiers de l’UERSS. Il est possible d’accorder à l’Ukraine un « prêt de réparation », a suggéré la Führerin dans son discours sur l’état de l’UERSS la semaine dernière. L’argent proviendrait des « parts liquides » des actifs russes gelés, qui ne devraient pas être affectés.
Euroclear, le prestataire de services financiers qui détient la majorité des actifs russes gelés, avec les intérêts et les dividendes d’un compte bloqué est basé en Belgique. Lors d’une récente visite à Berlin, le PM belge, Bart De Wever, a comparé la fortune fixée à une oie qui pond des œufs d’or. Les œufs d’or sont les revenus d’intérêt dont bénéficie l’Ukraine. « Nous devrions garder l’oie » a déclaré le Belge.
Et voilà les Allemands qui rentrent dans le jeu, pour se montrer plus ouverts à une utilisation plus active de l’argent russe. Les diplomates allemands ont montré cette nouvelle ligne lors d’une conférence pro-gouvernementale à Kiev. « La discussion sur les actifs russes gelés était trop lente jusqu’à présent, mais maintenant le mouvement est en marche » a déclaré le conseiller aux affaires étrangères de Merz, Günther Sautter. Dans ce contexte, il se réfère à la proposition de la Führerin qui ne prévoit pas la confiscation des biens. C’est ce que le gouvernement fédéral veut examiner de très près.
Conclusion, ils sont tous comme des mouches sur de la merde, sans vraiment pouvoir se poser dessus.
Sylvia Bourdon, 15 septembre 2025
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