La lente disparition des religions…

Le « Cairn » nous dit à ce sujet :

Il n’existe pas de « programme » universel pour la disparition de toutes les religions, mais des tendances historiques qui exposent le déclin de certaines croyances et l’émergence de formes de spiritualité personnelles ou nouvelles, ce qui peut conduire à un affaiblissement des institutions religieuses traditionnelles. Ce processus peut être influencé par des facteurs comme la modernité, la sécularisation, la diffusion d’idées nouvelles ou des croyances personnelles qui ne s’inscrivent pas dans un dogme… (Mais se traduisent politiquement par le multiculturalisme, la diversité, le mariage pour tous, le métissage à outrance… En fait c’est une transformation globale initiée et financée par l’élite de la gauche politique, prétendument cultivée).

Tendances historiques et sociales

  • La déchristianisation :

Des sociétés, notamment en Occident, connaissent un recul de la pratique religieuse et une diminution du nombre de fidèles, en particulier chez les jeunes.

  • La « disparition » de religions anciennes :

Des religions comme le mazdéisme ou les cultes gréco-romains, autrefois dominantes, ont vu leur nombre de fidèles chuter, en partie sous l’effet du christianisme. 

Émergence de nouvelles formes de spiritualité

  • La foi personnelle :

De plus en plus de personnes développent une spiritualité intime et personnelle, indépendante de toute institution religieuse.

« Religion du futur » :

Des études suggèrent que la religion de demain pourrait être une « religion cosmique » qui transcenderait l’idée d’un Dieu personnel et les dogmes théologiques… 

Facteurs influençant ces tendances

La sécularisation :

Le déclin des institutions religieuses et le renforcement des valeurs laïques peuvent favoriser une moindre adhésion aux religions traditionnelles. 

L’influence des idées nouvelles :

Les sciences, les technologies et les philosophies peuvent offrir des cadres de compréhension du monde qui concurrencent ou remplacent les explications religieuses.

*****

Ces tendances ont fait leur apparition bien avant la création de l’État d’Israël au sein des juifs venus des pays de l’Europe de l’Est, dont le besoin urgent était la découverte d’un refuge.

Théodore Herzl suggérait la conversion des juifs au christianisme afin de leur épargner d’être poursuivis et assassinés.

« En fait, Herzl a envisagé une conversion au christianisme comme une solution temporaire à la fin des années 1880 pour résoudre la question juive, mais a rapidement abandonné cette idée pour se concentrer sur la création d’un État juif en Palestine afin de fournir une patrie sûre aux Juifs ». 

L’urgence de l’heure était de trouver une solution temporaire pour étouffer l’incendie antisémite et obtenir une patrie aux fuyards Juifs dont la judéité était plus qu’improbable. D’où l’arrivée en masse des juifs d’Europe pour lesquels la foi juive n’était rien d’autre qu’un étendard, une issue de secours, une échappatoire. La foi avait depuis des lustres disparu pour un grand nombre de juifs, remplacée par le laïcisme et le communisme, d’où la création de kibboutzim avec ses communautés laïques particulières.

Cet équilibre illusoire s’effondra avec l’arrivée en masse de juifs d’Afrique du Nord, d’Iraq, de Syrie, du Yémen qui fuyaient les pays arabes, et dont la foi juive demeure, bien que malmenée, profondément ancrée.

En principe, durant ses débuts, l’État juif d’Israël, comptait une communauté laïque résolue dont l’intention ultérieure serait la création d’un État laïc pour tous ses citoyens, à l’instar des démocraties européennes.

Ce projet commença à osciller avec la montée de la droite politique formée par les communautés orthodoxes, ultra-orthodoxes, pratiquantes et nationalistes. La scission s’aggrava après l’assassinat du Premier ministre Itzhak Rabin par un juif orthodoxe yéménite, acte qui plaçait les bornes d’une nouvelle feuille de route pour Israël.

L’échec cuisant des accords d’Oslo et les folles initiatives de paix entre les pays arabes et Israël ont finalement brisé toute stabilité, dénudant les projets inachevés de la Gauche laïque et progressiste.

Les kaplanistes voyant la ruine de leur échafaudage, ont tourné leur veste contre Israël et combattent aux côtés des islamistes (Hamas et consorts) et des progressistes.

Leur fait face, un monde qui subit les contrecoups du progressisme, du multiculturalisme, de la diversité, de l’abolition des frontières, plafonnant en une substitution de population, dont les composants principaux prônent pour un monde régi par la foi islamique. Le Coran exige de ses fidèles l’islamisation du monde entier.

En fait, la gauche politique d’Israël et celle des États libéraux/démocratiques d’Europe, voient leurs pays, leur démocratie, leur culture, leur passé, fondre comme un carré de sucre dans un bol d’eau bouillante.

Si l’idée initiale était de faire disparaître les religions, c’est l’islam conquérant qui s’est emparé du hiatus créé par le progressisme et ses aléas.

Le timing musulman est plus que parfait : Israël, l’unique État juif du monde, qui se mesure à un conflit théologique et nationaliste de maison, tout en empilant la recrudescence de l’antisémitisme non seulement des arabo-musulmans, mais aussi des gauchistes de tout bord, qui, à leur insu (?), font le jeu de leurs ennemis islamistes.

S’il y a faillite, elle tend à se globaliser.

Le monde libre et démocratique a perdu non seulement la foi, la patrie, la culture, le passé, le présent et le futur, qu’il n’appréciait plus, mais se verra tantôt, contraint de se soumettre à une foi et un régime qu’il exècre.

Dans cet abominable fourre-tout, alors que le monde entier crache une haine abyssale envers Israël, ses juifs prient toutes les nuits, devant le mur des lamentations de Jérusalem, pour le « salut de l’humanité entière ».

 Thérèse Zrihen-Dvir

 

Note de Christine Tasin

La démonstration de Thérèse est fort intéressante, mais son titre me fait un peu tiquer…On pourrait à le lire sauter de joie à l’idée de voir l’islam, puisque considéré -bien à tort selon moi- comme religion disparaître… Hélas, il se répand comme la peste dans le monde entier, même dans les Etats-Unis de Trump, et il suffit de voir l’état de l’Europe de l’Ouest ou du Canada pour comprendre que loin de disparaître la peste islamique est en train de tout bouffer… d’où la furie qui anime gauchos et islamistes devant la résistance d’un tout petit pays, Israël face au rouleau compresseur.

 

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