Fitch, l’agence américaine a abaissé la note de la dette souveraine de la France de AA- à A+. Une décision lourde qui pourrait renchérir le coût de l’emprunt pour l’État et fragiliser davantage la situation budgétaire du pays. Source
On s’y attendait, certes, mais ça fait mal. Ça va faire encore plus mal. La France ressemble chaque jour davantage à la Grèce de Tsipras il y a 10 ans, quand elle s’endettait au taux de 30%... Tout le monde connaît la suite, Tsipras, au lieu de sortir de l’UE comme il s’y était engagé avant d’être élu, trahit, et demande assistance à l’UE, qui fait payer très très cher aux Grecs son aide…
Analyse de Eric Toussaint sur la crise grecque, indispensable pour comprendre ce qui est en train de se produire et va nous tomber sur la tronche :
« Elle a commencé par un énorme espoir. Des dizaines de millions de personnes en Europe pensaient que cela allait permettre de rompre avec les politiques d’austérité. Puis, une énorme déception est venue, assez rapidement, au cours des six premiers mois parce que finalement, Alexis Tsipras s’est soumis aux diktats. Il avait promis de prendre le tournant avec son peuple et, finalement, il a capitulé. », déplore l’historien belge.
Aurait-il pu agir différemment ?
En 2015, le Premier ministre, Alexis Tsipras demande une restructuration de la dette grecque. Mais, après des mois de tractations avec les Européens, il est isolé sur la scène européenne. Il n’obtient aucune concession. Au contraire, la menace d’un Grexit, une sortie de la zone euro, est brandie.
Dos au mur, le 5 juillet 2015, il organise un référendum surprise. Plus de 61% des Grecs rejettent un troisième plan d’aide européen, synonyme de nouvelles mesures d’austérité. Pourtant, quelques jours plus tard, le 13 juillet, Alexis Tsipras capitule. Il accepte une aide de 85 milliards moyennant un nouveau programme de réformes douloureuses.
Selon l’historien belge, Eric Toussaint, l’ancien Premier ministre aurait pu agir différemment : « Je pense que le problème vient, dès le début, de l’attitude d’Alexis Tsipras. Il a pensé qu’en faisant des concessions aux dirigeants européens, il allait obtenir une contrepartie, c’est-à-dire, un allègement de la dette et une possibilité de faire des dépenses publiques pour répondre à la crise humanitaire. Or, l’attitude des dirigeants européens et, d’une série de gouvernements, comme le gouvernement d’Angela Merkel, le gouvernement de François Hollande, le gouvernement de Mariano Rajoy en Espagne et, d’autres, a été d’être dans l’opposition. »
Eric Toussaint voit dans cette inflexibilité européenne une claire volonté de faire de la Grèce un exemple d’intransigeance pour d’autres mouvements de gauche radicale ailleurs en Europe : « Il n’était pas question de donner à un nouveau type d’organisation, qu’on a appelé »populiste de gauche« , la possibilité de démontrer qu’il y avait moyen de faire autre chose que de l’austérité en Europe. Et, l’erreur de Tsipras, c’est de ne pas avoir pris en compte le contexte défavorable et, d’avoir continué à faire des concessions et, d’avoir obéi aux injonctions de la Commission européenne pendant des mois. », estime le porte-parole du réseau international du Comité pour l’abolition des dettes illégitimes, Eric Toussaint. Source
Que va-t-il donc nous arriver ? Que va-t-il arriver à ce qui fut le joyau d’Europe, la France et qui est à présent aux mains des financiers, donc des mondialistes, avec une dette de 3345 milliards d’euros, soit 114% du PIB et qui va forcément encore augmenter ?
- La France rejoint donc l’Espagne et le Portugal, les pays sur « simple A ».
- l’instabilité politique ajoute un élément inquiétant à la situation budgétaire… y a-t-il un pilote dans l’avion ou bien un terroriste fonçant sur les hautes montagnes de l’Atlas ? Qui pour faire les réformes nécessaires avant la collision mortelle ? Qui et comment ?
Les anti-France aux manettes vont-ils faire comme Tsipras et vendre nos bijoux de famille, le Louvre et ses trésors, par exemple ? C’est ce qui s’est passé en Grèce, les musées, l’aéroport, des îles… sont passées dans le giron de Fonds de pension, entre autres, qui n’ont rien de philanthropique et ne voient pas, en général, l’intérêt de faire monter le niveau de nos enfants en privilégiant l’histoire aux dépens du cirque.
Et plus la dette augmente plus la France est ligotée… on n’a pas encore tout vu ! C’est la lente descente aux Enfers depuis la fin du mandat de Sarkozy… Sarkozy-Hollande-Macron, les 3 Gorgones… (1)
On n’a pas tout vu, il y a d’autres agences de notation qui pourraient -vont sans doute- déclasser encore la note de la France…. C’est la dégringolade depuis 2012 et les 8 ans de Macron à l’Elysée, les 1000 milliards d’euros de dette supplémentaire et tout ce « pognon de dingue » qu’il brasse à grands bras pour se faire mousser auprès de Der Leyen, Zelensky et autres nazis…
Pourtant, l’exemple de l’Italie qui, encore plus endettée que la France (138% du PIB) parvient, elle, à réduire son déficit et à donner confiance aux prêteurs et autres agences de notation devrait nous donner espoir, non ? La solution ? Une stabilité exceptionnelle grâce à la gestion de Giorgia Méloni… On est censés avoir encore l’incapable Macron, je devrais dire le fossoyeur Macron aux manettes pendant 2 ans… On est mal , patron, on est mal
Christine Tasin
(1) Les Gorgones

10 total views, 10 views today
Bonjour
Le premier ministre
https://www.facebook.com/photo/?fbid=1309545280540055&set=a.267301448097782&locale=fr_FR
Merci Claude, la langue de bois, la manipulation, les mensonges… ils ne connaissent que ça
Mais tout va bien :
https://www.franceinfo.fr/economie/crise/crise-de-la-dette/non-les-francais-ne-doivent-pas-s-inquieter-affirme-eric-lombard-ministre-de-l-economie-demissionnaire-invite-du-20-heures_7490557.html
Le problème, c’est qu’il ne dit pas pour qui, en tout cas pas pour lui, c’est sûr.
https://www.lecanardenchaine.fr/politique/51105-lombard-sous-evalue-sa-grosse-fortune