10 septembre : Bruno Retailleau appelle les préfets à empêcher tout blocage des infrastructures essentielles du pays
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a adressé des instructions fermes aux préfets concernant la journée de mobilisation « Bloquons tout » prévue le 10 septembre.
Dans une correspondance officielle datée de jeudi, le ministre exige une mobilisation complète des forces de sécurité départementales.
Prévenir toute paralysie
Les préfets ont reçu pour consigne de déployer l’ensemble des moyens policiers et de gendarmerie à leur disposition pour prévenir toute paralysie des équipements vitaux du pays. Cette directive s’étend également à la protection des établissements éducatifs, qu’il s’agisse d’institutions universitaires ou d’enseignement secondaire.
Le ministre insiste particulièrement sur la préservation du patrimoine public, déclarant qu’aucune détérioration ne sera acceptée, notamment concernant les édifices symboliques de l’État. Les sites institutionnels et les centres décisionnels bénéficieront d’une surveillance renforcée permanente selon les besoins.
Disponibilité et réactivité maximale des effectifs
Face à ce que les services qualifient de menaces « diffuses mais concrètes » dans un environnement fragmenté à travers le pays, Bruno Retailleau demande aux préfets d’assurer une disponibilité maximale de leurs effectifs. Des rappels de service pourront être effectués pour garantir une capacité d’intervention suffisante.
Le responsable ministériel met l’accent sur l’importance de la réactivité des unités, qu’il considère comme un élément déterminant pour le maintien de l’ordre public durant cette journée particulière.
Un mouvement imprévisible
Les autorités anticipent une variété d’actions sur l’ensemble du territoire national : perturbations dans les gares, blocages de sites pétroliers, entraves à la circulation, destructions d’équipements de contrôle routier automatisé, ainsi que des rassemblements de protestation traditionnels.
Les analystes en sécurité intérieure soulignent la complexité d’évaluation de ce mouvement décentralisé, sans organisation hiérarchique claire. Dans un climat de mécontentement généralisé, chaque participant agit selon ses propres initiatives, rendant les prévisions particulièrement délicates selon les sources sécuritaires consultées mercredi.
Cette situation incertaine pousse les services de maintien de l’ordre à se préparer à un large éventail de scénarios possibles.
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Et peut-être le retour des éborgnés, des manchots et des unijambistes.