Heureux comme Dieu en France…

I had a dream, (J’ai fait un rêve) !
Tout ça c’était hier avant les grandes invasions, hélas !
Que le réveil est difficile, le cauchemar est bien là sous 
nos yeux à nous les gueux ! Le sabotage du pays de cocagne
qu’ était la Francea eut lieu, par qui ? A qui la faute, tous se défilent, 
mais qui a élu les élus qui ont fait quoi à part des lois, des lois
 et encore des lois dont les mandants étaient exclus par leurs 
mandataires suicidaires ! La volonté du peuple par le peuple et
pour le peuple a été exercée sans le peuple  par des accapareurs 
sans scrupule, sans culture au seul bénéfice de leurs petites
carrières personnelles dont le seul horizon était leur prochaine
réélection…pour perdurer et partager entre-soi le beau gateau !
Y’a bon ! Bon appétit, messieurs. Ô ministres intègres…(V.H.)
Juvénal 

Douce France nostalgique

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« Heureux comme Dieu en France »

Dieu est partout affirment les uns et nulle part disent les autres, quant aux agnostiques, ils se font un devoir d’état de n’adhérer à aucune de ces propositions ouvrant ainsi un boulevard d’incertitudes à la pensée réfléchie qui s’obstine à réclamer pour Dieu une localisation même imaginaire.

Non seulement les religions, mais aussi les mythologies, l’histoire, la littérature, les rêves, l’espérance des mystiques aux auspices d’une future sainteté, les chercheurs visités par le frémissement d’une hypothèse, les déçus de l’existence, les estropiés de l’amour, les irrécupérables, les inadaptés, les mauvais sujets en quête de rédemption, les colporteurs de l’impossible camelots ou bonimenteurs, les aventuriers de la  foi, tous enfin, gardent une conscience confuse qu’il existe un lieu de délice et de félicité où Dieu se serait établi et où il serait prêt à accueillir ceux qui voudraient bien l’ y rejoindre.

Comme il fallait venir à bout de cette énigme, la proposition la plus cohérente et la plus sûre fut faite par l’Allemagne !

Par l’Allemagne, temple de la musique et de la philosophie, plate-forme jadis des grandes invasions, constamment admiratrice et envieuse de sa belle voisine qu’elle paraît de merveilles insoupçonnées, sublimées par l’imaginaire des romantiques d’Outre-Rhin comme Heinrich Heine, enterré au cimetière Montmartre à Paris.

Il a toujours paru inévitable que les enfants de Prusse ou du Brandebourg peu favorisés par une nature brumeuse et difficile, conduits par des autorités fermes et exigeantes, vivants sous l’empire de mœurs luthériennes sévères et parfois brutales, consommateurs de nourritures robustes et peu différenciées, aient pu se convaincre que si le bonheur était en France, Dieu s’y trouvait aussi.

                        Ainsi naquit cette affirmation péremptoire : « Wir leben glücklich, wie Gott in Frankreich » 

                                                                   (Heureux comme Dieu en France).

Ils ne se trompaient pas et il n’y eut que les Français pour ne pas les croire.

Un récent sondage nous montre que 3 % seulement des Français sont optimistes sur leur avenir alors que Indiens, Vietnamiens, Brésiliens et jusqu’aux Afghans sont majoritairement optimistes !

Or, si certains ont pu imaginer que si Dieu vivait quelque part ce ne pourrait être qu’en France, c’est parce que le monde entier souhaite y vivre.

Depuis le fonds des âges, la France telle qu’elle est inscrite sur la planète présente une éclatante variété de matière géologique, une incomparable diversité des faunes et des flores tempérées et il n’y a pas de France sans les premiers balbutiements de l’art, sans l’enseignement de la Grèce, sans l’héritage de Rome, sans ce qu’elle a donné à l’histoire universelle et qu’elle en a reçu.

Si les Français naissaient sans passé, sans aïeux identifiables, sans aventures conduites, sans succès obtenus, sans échecs subis, sans turpitudes et sans gloire, ils pourraient se dire sans avenir.

Il n’y a pas de France née aujourd’hui. Son histoire est une épopée que peu de Nations peuvent égaler ; n’est-ce pas pour cela qu’elle est la plus visitée ?

Son système de santé est l’un des meilleurs du monde comme l’attestent entre autres raisons ses quinze mille centenaires qui la placent à la tête de l’Europe. Pour la presse américaine, elle arrive à la tête du monde pour la qualité de la vie.

Enfin, elle dispose d’une langue qui fut jadis celle de l’Europe ou du Vatican et qui reste l’héritière des langues grecques et latines, gardant pour une langue vivante le prestige et l’éclat des langues anciennes.

                           Alors pourquoi cette morosité, ce pessimisme pour quelques-uns de désespoir ?

Certes, des difficultés s’annoncent. Qui n’en a pas ? Certes, des téléviseurs indécents accumulent chaque jour sur la tête des Français de grands ou petits désastres et une foule de malheurs qui démontrent avec une implacable évidence qu’il est impossible de vivre.

Que peut-on faire alors pour être heureux dans un peuple comme le nôtre ?

Qu’est-ce que ces peuples heureux qui paraît-il n’ont pas d’histoire, le bonheur serait-il dans l’inconscience, la veulerie ou simplement le sommeil ? Il n’y a pas de peuples endormis, ils ne sont jamais eux-mêmes que hors de la quiétude et de l’abandon même tardifs, ce sont leurs réveils qui restent éclatants, marquent leur identité et donnent un projet renouvelé à leur destin. 

Ainsi doit-il en être de la France !

Il est temps de se réveiller ; ce pays n’a pas que des passifs à contempler, il est pourvu de possibilités, de richesses et de savoir, d’une nature admirable, d’une dimension culturelle incontestable et des institutions de la Ve République qui lui ont rendu voici un demi-siècle une partie de son ancienne grandeur.

Le grand historien américain William Shirer saluait en nous sinon la plus grande ou la plus forte, mais la plus belle des Nations et peut-être ajoutait-il, la plus civilisée.

Mais c’ était hier… Non ?

Il revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j’étais écolier
Sur le chemin de l’école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d’autrefois

Douce France
Cher pays de mon enfance
Berceau de tant d’insouciance
Je t’ai gardée dans mon coeur!

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Juvénal de Lyon

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8 Commentaires

  1. On peut se demander si le Bon Dieu ne se délecte pas dans le constat de la connerie de notre peuple.
    Espérons qu’il ne finira pas par se lasser et ne nous réservera pas le sort dévastateur des dinosaures.

  2. Dieu était heureux en France du temps du Christ Roi. Le fameux peuple , pour le peuple a voulu prendre la main. Ne pas s’étonner de se retrouver en 6eme république LFI. Tu l’as voulu, tu l’as eu.

    • Je m’étouffe ! Le peuple heureux sous les rois ? Crevant de faim, sous les corvées, mal traité, ses enfants interdits de changer de condition merci bien ! C’est pas le pied maintenant mais on on est largement plus heureux que sous les rois

  3. Il ne faut pas se leurrer! Les éloges que vous décrivez appartiennent désormais à la légende! La majorité des français aujourd’hui sont incultes, égoïstes, satisfaits d’eux même, incapables de créer, d’inventer, de construire! Il reste peut être une petite chance de remonter la pente, mais il faut être croyant! Pour être optimiste, il faudrait au moins voir un coin de ciel bleu!

    • Donc pour vous, tout est foutu et toute Résistance est vaine ?
      Je ne suis pas de ces gens qui se complaisent dans la décadence !!!
      Pas besoin d’ être croyant pour être désespérément optimiste, les chants désespérés sont les chants les plus beaux nous enseigne le poète…

      Les plus désespérés sont les chants les plus beaux !

      Quel que soit le souci que ta jeunesse endure,
      Laisse-la s’élargir, cette sainte blessure
      Que les séraphins noirs t’ont faite au fond du coeur ;
      Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur
      Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète,
      Que ta voix ici-bas doive rester muette.

      Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,
      Et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots.

  4. Vu la connerie abyssale des autochtones, pas tous, je crains que l’optimisme ne soit plus de rigueur. Virer les indésirables serait un premier geste de salubrité publique.