Camille Pissarro, La moisson, 1882
Israël exige la libération de tous les otages vivants et morts et se heurte à un mur… et pour cause… Le Hamas, le Qatar et l’Égypte savent bien que s’ils libèrent tous les otages, Israël ne fera qu’une bouchée de la Bande de Gaza. L’armée israélienne n’aura plus besoin de progresser à tâtons, d’hésiter avant de bombarder, de sonder le terrain minutieusement avant de larguer ses obus. Exposer ses soldats au danger d’être surpris par des terroristes, ou par des engins explosifs est indubitablement pris en considération.
Le sous-terrain de la bande de Gaza, est excavé de tunnels au point d’invoquer de plus en plus le fromage gruyère. Tapis dans leurs terriers aux mille bouches et passages, les terroristes se sentent à l’abri, mais pas pour longtemps puisque Israël n’a aucune intention de leur céder un pouce de terrain. S’aventurer dans ces taupinières demeure cependant, extrêmement dangereux, tant pour les soldats israéliens que pour les otages détenus par le Hamas.
Quant à Israël et Netanyahu, toute solution négociée qui ne plafonne en un accord avec le Hamas et ses acolytes, serait cruelle dans tous les sens… Les conditions draconiennes exigées par le Hamas sous la voûte du Qatar et de l’Égypte, ne seraient autres que de perpétuelles libérations de terroristes avec la certitude de les voir récidiver, de longs cessez-le-feu qui permettraient au Hamas de se renflouer en armes, en engins explosifs et de se réorganiser pour une reprise éventuelle des belligérances.
Et puisque ce « filon d’or » continuel et lucratif qu’est tout otage israélien pour les terroristes, trapper d’autres malheureuses victimes demeure à tout instant propice, peu importe le lieu et les circonstances. Les dirigeants israéliens en sont conscients, mais récusent l’emploi de procédés préventifs indispensables afin de tuer dans l’œuf ces éventualités, dont par exemple, la peine de mort.
En fait, Le Hamas n’est qu’une marionnette entre les mains du Qatar et de l’Égypte dont l’objectif évident est de le garder en vie et opérant. Cette stratégie infaillible dure depuis que les juifs ont décidé de retourner à leurs terres ancestrales et d’y vivre… Projet qui contredit les ambitions hégémoniques arabes.
En outre, toute initiative qu’Israël envisagerait risque de se solder en un choix qui approfondirait la scission existant au sein du peuple juif d’Israël, ce qui invalide le sacrifice des otages et/ou l’immolation de ses jeunes soldats.
Netanyahu fait face aussi aux « anticipations/spéculations » du président américain Donald Trump, qui nourrit le rêve de parachever « les accords d’Abraham ». La bande de Gaza en est l’enjeu principal. En arrière-plan, l’Arabie saoudite, les émirats… et Dieu seul sait qui encore, nourrissent des projets fructueux ou autres… dont en catimini, la création d’un État palestinien, pour le jour d’après la guerre de Gaza. De toute manière, les vents surgissent de cette direction qui n’est guère optimale pour Israël.
Une entité musulmane, dont l’Arabie saoudite – ennemi tenace de tous temps, qui joue sur deux tableaux, n’inspire aucune confiance : d’un côté, l’émir saoudien est le pion majeur qui anime les intentions d’Emmanuel Macron, président français afin de reconnaître un État palestinien fictif et mène en parallèle des négociations avec Donald Trump concernant la prétendue réhabilitation de la Bande de Gaza, dont l’engagement du président américain serait d’en faire une « riviera ».
Pour l’instant, Gaza ressemble à une plaie suppurante qui ne manifeste aucun signe d’amélioration.
Que fait Netanyahu ? Il se fige et fige l’armée et sa soif de conquérir la bande de Gaza.
Il ne fait aucun doute que Netanyahu se confronte à une véritable vie d’enfer, entre la complaisance, le harassement de ses civils de gauche qui aspirent à sa destitution, faisant usage de tout prétexte et étendard valable, et ceux de droite qui réclament une victoire décisive sur le Hamas. Cette même droite qui aspire à annexer à Israël la bande de Gaza ou quelques-uns de ses tronçons, ainsi que la Judée et Samarie. Un virement qui ne plaît certes pas aux Occidentaux, amis des Arabes, et ne le cachent pas – Les Occidentaux ont depuis toujours baissé leurs pantalons devant les Arabes, et ce n’est pas demain qu’ils cesseront de le faire.
Visiblement, Netanyahu tente de naviguer sur des sables mouvants… Il ne peut contenter tout son monde… Il a besoin de Trump pour demeurer en surface et se mesurer à un antisémitisme qui lui cloue presque toutes les portes…
Croire que le Hamas a opté pour une quelconque stratégie, serait une erreur. Cette stratégie est identique à celle des kamikazes que nous avons vécue et vivons à l’heure actuelle en Israël. L’Arabe de Palestine est prêt à immoler sa famille, ses enfants, son bien-être, ses biens, pourvu que l’opportunité de zigouiller le plus grand nombre de juifs, lui soit offerte ! Ce n’est ni une idéologie, ni un conflit de religions, de culture ou de reprise de terrain – c’est tout simplement un fanatisme maladif amalgamé à la HAINE DU JUIF. Il n’est d’ailleurs ni nationaliste, ni religieux… il est irréparablement avarié, mais bien conscient.
Il n’est pas le seul. Il suffit d’observer tous ces pro-palestiniens qui circulent dans le monde pour comprendre qu’ils ne savent rien de ce conflit, ni même ce qu’est la Palestine et les palestiniens, et où elle se trouve géographiquement. Ils sont tous animés par la haine du Juif, et c’est la cause principale du succès du Hamas. Aucune stratégie, mais un saut rapide dans un train qui roule à toute vitesse depuis des siècles dans l’hémisphère occidental.
C’est cette même haine qu’Hitler et tous les Européens nourrissaient pour les juifs d’Europe qui refait surface.
Le monde entier en veut à Israël pour ses accomplissements dans tous les domaines, pour sa montée fulgurante, pour sa stature qui projette une ombre frustrante sur leur gloire et présage leur éclipse.
Une poignée d’hommes, des éléments peu cléments, des ennemis dans tous les coins et pourtant… Israël a survécu à toutes les tempêtes, à tous les empires, à tous ses ennemis… Il survivra à cette vague naissante de haine qui s’essoufflera d’elle-même… Le temps fera sa besogne et les esprits vont devoir se calmer et regagner le sol ferme…
Qu’en sera-t-il de ces Occidentaux suicidaires ?
« C’est le fonds qui manque le moins » disait La Fontaine, dans Le Laboureur et ses Enfants !!!
Thérèse Zrihen-Dvir
86 total views, 86 views today
Bonjour,
Oui, cette hystérie mondialisée contre un Etat grand comme la Sardaigne relève, évidemment, d’une résurgence de l’antisémitisme occidental, extrêmement bien remis en scène par la Oumma totalitaire et son antisémitisme ouvert.
Qu’il revienne par la Gauche, au nom de l’ « antiracisme », est hallucinant.
Merci Thérèse.
Un Peuple plein d’humour ! Je me souviens de T-shirts vendus dans la vieille ville à proximité du patriarcat maronite de Jérusalem avec l’inscription : « US don’t warry, Israël is behind you »! 😂