Cologne : violences lors d’une manifestation contre la guerre

 

Samedi, lors d’une manifestation contre la guerre à Cologne, des affrontements ont eu lieu entre manifestants et police. Un groupe a été « immobilisé » par la police jusqu’en pleine nuit.

Après des affrontements violents entre manifestants et forces de l’ordre à Cologne, plusieurs individus ont été placés en garde à vue.

Lors d’une marche contre la guerre à travers le centre-ville de Cologne, en Rhénanie du Nord-Westphalie, des affrontements violents sont intervenus entres les forces de police et les manifestants. Le rassemblement de l’entente « Rheinmetall entwaffnen » (Désarmer Rheinmetall) a été stoppé samedi soir, après des attaques contre des fonctionnaires de police et  des infractions répétées au droit de réunion, a communiqué la police.

Les forces d’intervention auraient fait usage de gaz lacrymogène et de matraques pour mettre un terme à des attaques. Douze policiers ont été blessés – quatre d’entre eux ont dû interrompre leur service. Un porte-parole des manifestants a également parlé de blessés.

La police encercle des manifestants à Cologne jusque dans la nuit

Un groupe, des rangs duquel étaient intervenues des attaques, a été « immobilisé », a communiqué la police.  Un reporter de l’agence de presse dpa a observé comment un noyau dur de manifestants avait été encerclé jusque tard dans la nuit. La police a expliqué que le contrôle d’identité de personnes ayant pris part à des actions violentes a duré jusque dans la nuit. Plusieurs individus auraient été placés en garde à vue.

Les manifestants ont reproché à la police de retenir certains d’entre eux sans assurer des soins. La police a répliqué qu’il y avait eu des boissons ainsi que des toilettes mobiles. Un porte-parole des manifestants a déclaré en soirée qu’il y avait eu jusque 60 blessés qui n’avaient pas été admis à l’hôpital. Un porte-parole de la police a précisé à cet égard : « Les soins médicaux sont assurément rendus accessibles là où cela s’avère nécessaire. »

Manifestants en partie encagoulés et détenteurs de feux d’artifice

Selon les indications de la police, quelque 3 000 personnes ont participé par moments à la manifestation contre le réarmement et la guerre. Certains manifestants étaient encagoulés et avaient allumé des pots à fumée, a souligné un porte-parole de la police. Dans un véhicule d’escorte ont été découverts également, outre des feux d’artifice, de l’alcool à brûler ainsi que des bouteilles de gaz.

https://www.zdfheute.de/panorama/kriminalitaet/antikriegs-demonstration-gewalt-polizei-koeln-100.html

Traduction de Jean Schoving pour Résistance républicaine 

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