Autoportrait, vers 1885.
Courte vidéo pour découvrir son talent :
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Valentin Serov est l’un des plus grands portraitistes russes de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle.
Élève de Répine et héritier des traditions des Ambulants, il a rapidement dépassé les limites de l’école.
Ses toiles sont avant tout un regard.
Serov savait montrer par les yeux ce que les mots taisent : la force intérieure, la fatigue secrète, la fierté ou la fragilité du modèle.
Les plus influentes personnalités de Russie lui ont confié leur image : écrivains, actrices, hommes politiques, industriels. Devant son chevalet ont posé l’écrivain Gorki, Ermolova (grande actrice de théâtre), les Morozov (célèbre famille d’entrepreneurs, industriels et mécènes), ainsi que des membres de la famille impériale.
Il n’était pas seulement un peintre — il est devenu le chroniqueur de son époque, capturant dans ses portraits le « nerf » du temps.
La vie de Serov s’est arrêtée trop tôt — à 46 ans, en 1911. Mais ses « regards parlants » continuent de nous observer depuis ses toiles, rappelant que l’art véritable est un dialogue sans mots.
Source texte et vidéo : compte « oeil.curieux », qui partage du contenu lié à l’art, notamment sur des artistes peintres.
La Jeune Fille aux pêches, 1887 : Serov avait 22 ans au moment où il réalisa ce portrait.
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Fascinant, magnifique. Merci !
Merci Jules, c’est un vrai bonheur de retrouver un article sur l’art russe, cela nous manquait! On reste sans voix devant un tel talent! Bonne journée !
Magnifique. On croirait presque les personnages vivants.