Algérie : Tebboune (80 ans) arrive à expiration… Macron aussi !

Seront-ils encore là dans deux ans ? 

Pour tous deux, leur mandat arrive à expiration en 2027. Tiendront-ils jusque là ?
 On peut fortement en douter, la fin est proche, la rue gronde dans les deux pays… La médiocrité politique des deux personnages est patente pour leurs pays respectifs et la question de leur dignité  peut-être légitimement posée par leurs concitoyens. Aucun, malgré les
échecs évidents, n’a la grandeur d’âme de poser sa démission pour lebien et l’ intérêt général  des pays qu’ils sont censés représenter. Ils ne sont guidés que par leur cynique ego narcissique d’autocrate sans scrupule.
Toute autre ressemblance ne saurait-être que fortuite !
Juvénal 

Une étrange impression plane aujourd’hui en Algérie comme à l’étranger: celle de l’imminence de la date de péremption d’Abdelmadjid Tebboune. Le président est lesté par deux échecs majeurs: une politique intérieure stérile et une diplomatie de voisinage sans horizon. (par Mustapha Tossa) 25/08/2025)

Aux yeux des Algériens comme de la communauté internationale, Tebboune n’incarne plus que le blocage et l’impasse. Jamais la nécessité de tourner la page et de le remplacer ne s’est imposée avec autant d’évidence et d’urgence. Sur le plan interne, non content d’avoir transformé l’Algérie en une prison à ciel ouvert où le moindre post critique sur les réseaux sociaux peut valoir un séjour derrière les barreaux, le régime Tebboune est marqué par ses faillites économiques. Les pénuries récurrentes de produits de première nécessité obligent les Algériens à des contorsions quotidiennes, renforçant cette immense impression de vivre pauvres et frustrés dans un pays riche. Récemment, l’accident tragique du bus précipité dans le fameux Oued El Harrache, avec son cortège de victimes, a provoqué un choc immense en Algérie. Mais au-delà de l’émotion, il met cruellement en lumière les échecs économiques du président Tebboune et les défaillances structurelles qui en découlent. Ce drame révèle aussi une contradiction flagrante – pour ne pas dire une hypocrisie: celle d’un pouvoir prompt à déverser l’argent public dans une générosité internationale dictée par l’obsession de l’hostilité régionale, mais incapable d’investir dans des infrastructures vitales pour ses propres citoyens.

Tebboune a de l’argent pour l’étranger, pour nourrir son élite dirigeante, mais il en «manque» systématiquement pour moderniser le pays. Ironie de l’histoire: nombre des équipements encore en service au jour d’aujourd’ hui datent de l’époque coloniale française, rappel brutal du retard accumulé par l’Algérie indépendante.

Sur le plan externe, le président Tebboune est devenu une personnalité aussi indésirable que infréquentable. Depuis son arrivée au pouvoir, l’Algérie s’est enfoncée dans un isolement grandissant, marqué par une solitude diplomatique inédite. Les crises à répétition, les tensions ouvertes et les réceptions glaciales avec son voisinage comme avec ses alliés ont fini par donner au pays l’allure d’une île assiégée, coupée de son environnement régional et international.

Avec le Maroc, la rupture est devenue chronique, sans la moindre perspective d’embellie, malgré la politique de la main tendue affichée par Rabat. Avec l’Europe et le Sahel, les relations sont en dents de scie, lestées d’accusations explicites de soutien à des organisations terroristes.

«Le régime algérien, pour se maintenir, a besoin de changer de peau, de façade et de vitrine. Une mue, en quelque sorte. Car Tebboune a fini par concentrer sur sa personne l’ensemble des ingrédients de la crise algérienne, interne comme externe. Sa mise à l’écart et son remplacement apparaissent dès lors comme l’unique issue.»

Dans le monde arabe, la méfiance est telle qu’à l’exception de Doha et de la Tunisie voisine, Tebboune n’est plus le bienvenu dans aucune autre capitale. Même la Russie, alliée militaire historique, a pris ses distances: Moscou ne voit plus en Alger un partenaire stratégique fiable, mais seulement un client occasionnel de son industrie d’armement.

Il règne aujourd’hui comme un sentiment de fin de cycle: la séquence Tebboune semble toucher à son terme. Pour redonner au régime algérien un nouveau souffle, voire une nouvelle dynamique, l’éjection de Tebboune du Palais d’Al Mouradia est devenue une nécessité politique inévitable. Et ce scénario est d’autant plus envisageable que Tebboune doit son arrivée au Palais d’Al Mouradia à la seule volonté des militaires, véritables détenteurs du pouvoir en Algérie.

La première fois, il y a accédé sous l’impulsion de l’homme fort de la fin de l’ère Bouteflika, l’ancien vice-ministre de la Défense nationale Ahmed Gaïd Salah, qui voyait en lui un moyen de calmer la rébellion populaire contre l’ancien président. La seconde, il a été maintenu et protégé par l’actuel chef d’état-major et ministre délégué à la Défense, Saïd Chengriha, aujourd’hui véritable maître du régime.

La récente polémique sur la disparition étrange de Tebboune (1) – vacances estivales ou séjour médical? – alors que le pays venait de vivre un drame atroce, a ravivé toutes les spéculations sur son avenir politique. Le fait que ce soit le militaire Chengriha, sanglé dans son grand costume d’apparat, qui soit allé rendre visite aux survivants de l’accident de car d’Al Harrach à l’hôpital, n’a fait qu’accentuer ce sentiment. Et si ce n’est pas l’érosion naturelle qui emporte Tebboune, il y a de fortes chances qu’une conjonction de facteurs finisse par se liguer contre lui pour précipiter sa sortie. (1) https://www.youtube.com/watch?v=eWcjsB0ZViQ  //  https://www.youtube.com/watch?v=Ow5JtR3T9AA

Le régime algérien, pour survivre, a besoin de changer de peau, de façade et de vitrine. Une mue, en quelque sorte. Car Tebboune a fini par concentrer sur sa personne l’ensemble des ingrédients de la crise algérienne, interne comme externe. Sa mise à l’écart et son remplacement apparaissent dès lors comme l’unique issue. Son âge et son état de santé laissent entrevoir l’hypothèse d’un «coup d’État médical». Mais l’effervescence persistante d’une rue frustrée par une gouvernance aveugle pourrait, elle aussi, offrir le prétexte à un grand chambardement au sommet du système.

Il faut se rappeler que Tebboune avait été propulsé à la présidence sous la pression populaire, après le refus catégorique du cinquième mandat de Bouteflika. Ironie de l’histoire: il pourrait être renversé pour avoir incarné, à sa manière, un sixième mandat de Bouteflika, l’arrogance, la myopie politique et la faillite économique en prime.    

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Ps :  Toute ressemblance entre le Satrape algérien et le pâlichon Jupiter élyséen ne saurait être que fortuite !

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