Historiquement, il n’y a jamais eu d’Etat de Palestine…(suite 3)

L’ affaire de la reconnaissance d’ un Etat palestinien qui n’a jamais existé, ni en tant que peuple (dialectes différents), ni nation, ni pays se poursuit !
Les uns venus d’ Égypte et les autres de Jordanie ou encore de Judée, soit un amalgame et un conglomérat de populations hétéroclites et éparses dont  le seul lien est la religion islamique. De bric et de broc, sans élus légitimes !
Et tout ça, ça fait d’excellents palestiniens, comme pourrait dire la chanson.
Situation inextricable pour un esprit rationnel. Un Capharnaüm (sic).
Juvénal 

La reconnaissance de la Palestine carburant de l’antisémitisme islamique

Il s’appelle Raoul Delcorde. Il est ambassadeur honoraire de Belgique et intermittent de l’enseignement à l’université de Louvain. Il a publié un obscur manuel sur la négociation diplomatique et met en œuvre son expertise en la matière pour vanter la reconnaissance de la Palestine pour le deuxième anniversaire du pogrom du 7 octobre 2023, sur un obscur site de géopolitique, dont il est membre du Conseil scientifique1.

Raoul Delcorde

Pourquoi reconnaître la Palestine maintenant ? demande-t-il

– Parce que cela montrerait au monde entier qu’il est profitable de tuer des Juifs en les torturant de la pire manière ?

Parce que les démocraties molles ont tellement peur que leurs palestiniens locaux leur en fassent autant qu’ils détournent ainsi leur attention en leur sacrifiant leurs populations juives ?

– Parce que de toute façon on n’aime pas les Juifs et qu’on est trop contents que les Palestiniens nous en débarrassent ?

Mais non, où allez-vous chercher de telles idées? 

C’est « parce que la seule solution politique au conflit israélo-palestinien est la solution à deux États. »  On ne sait pas si Delcorde a moins de 4 ans et croit donc encore qu’il suffit de dire quelque chose pour que cela se produise, ou s’il est tellement imbu de sa personne qu’il compte sur la vertu de la répétition pour convaincre ses lecteurs que « 2 + 2 = 1 ».

En tout cas, l’aplomb avec lequel il appuie toute sa démonstration sur une affirmation fausse ne donne pas envie de lire la suite de sa démago-démonstration. En effet : la « solution à deux États » est la mère Noël des idéologues infantiles persuadés que sans juifs, la planète deviendrait immédiatement un paradis pacifique et fertile…  (Nous verrons plus loin combien de fois cette fausse bonne idée a été proposée à la partie palestinienne qui l’a, chaque fois, refusée.)

Dans le reste du monde, on observe que cette solution n’a jamais été un succèsEn 1947, les musulmans Hindous ont obtenu que l’on scinde leur pays en deux États pour deux peuples, car il leur était insupportable de vivre minoritaires au milieu de citoyens majoritairement hindouistes.

On rappelle que le dogme hindouiste stipule qu’une part de Brahmane est présente dans chaque vie humaine, si bien qu’il est inadmissible de nuire ou d’être violent envers quiconque et qu’il convient de chercher à être en paix avec tousLes musulmans hindous n’avaient donc rien à craindre de leurs voisins. Et pourtant, la communauté internationale leur a accordé le pays qu’ils réclamaient et dont le nom, en ourdou, signifie « le pays des purs ».  

À peine le Pakistan était-il reconnu par l’ONU que la solution à deux États s’est révélée une continuation de la guerre civile en guerre tout court.

Depuis 1947, plusieurs guerres ont opposé les deux États de la solution, entrecoupées d’insurrections et d’attentats. Au total, ce conflit a produit plus de victimes que les différents conflits arabo-israéliens, mais « no Jews, no news »donc l’antisémite européen moyen en ignore tout. 

Il ignore aussi les centaines de milliers de victimes de la Solution à Deux États au Soudan, entre le nord, au gouvernement arabe et islamiste et le sud, noir et chrétien. Depuis la séparation entre le Soudan et la République du Sud Soudan, en 2011, la guerre asymétrique tue surtout les chrétiens noirs… L’ONU a compté 400 000 morts et près de 2,5 millions de déplacés2. Si vous en avez entendu parler, en France, c’est que vous avez l’ouïe fine… et ça dure encore aujourd’hui !

Monsieur Delcorde, lui, est dur d’oreille

Il doit aussi être illettré, ou alors il a la vue basse, car il cite des Résolutions en leur imputant des choses qui n’y sont pas : « La Palestine a proclamé son indépendance en 1988, et chaque État demeure libre de reconnaître ou pas la Palestine. Bien qu’elle ne dispose pas d’un territoire défini, son statut reste inchangé, étant donné qu’Israël occupe illégalement une partie du territoire palestinien (cf. résolution 242 du Conseil de sécurité, suite à la Guerre des six jours en 1967) ».

Monsieur Delcorde n’a manifestement pas lu la résolution 242, ce qui ne l’empêche pas d’affirmer péremptoirement des contre-vérités à son sujet. Elle a été écrite en anglais, langue qui fait foi s’il y a discorde sur les traductions. L’ONU y pose deux conditions pour que se produise la situation que souhaite l’organisation, et qui est « une paix juste et durable permettant à chaque État de la région de vivre en sécurité ». 

  1. Le retrait des forces israéliennes DE TERRITOIRES occupés lors du récent conflit. (NB : « from territories occupied » est la formule employée. S’il s’était agi de TOUS les territoires occupés, la formulation aurait été : « from the occupied territories ».
  2. La cessation de toutes affirmations de belligérance ou de tous états de belligérance et le respect et la reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et de leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues à l’abri de menaces ou d’actes de violence. Les territoires qui ont été occupés par Israël en 1967 ont été pris à l’Égypte (le Sinaï et Gaza) et à la Jordanie (la Judée-Samarie).  C’est donc avec ces deux États que le vainqueur (Israël) devait négocier des échanges pour arriver à ce que chacun ait des « frontières sûres et reconnues ».

    Les deux adjectifs sont importants, car pour que les frontières soient sûres, il fallait que les deux parties se mettent d’accord sur leur dessin et reconnaissent leur souveraineté réciproque au sein de ces frontières. Or lorsque l’État d’Israël a proposé d’entamer les discussions avec ses adversaires vaincus, la Ligue Arabe, qui parlait au nom de la Oumma 3, répondit : « Non à la négociation avec Israël, non à la paix avec Israël, non à la reconnaissance d’Israël.4 »  Pourquoi la Ligue arabe et pas « les Palestiniens » ? … Parce que le peuple palestinien avait été inventé à Moscou en 1964 et que les « Arabes de Palestine » n’étaient pas encore au courant, aussi les Égyptiens de Gaza et les Jordaniens de Judée Samarie ne ressentaient aucun lien commun (pas même la langue car l’arabe égyptien est différent de celui parlé à l’est du Jourdain). 

    Si Delcorde se réfère à la Résolution 242, c’est qu’il admet que les frontières sûres et reconnues ne peuvent être dessinées qu’à la suite d’une négociation entre les adversaires et que si l’un des deux refuse de « reconnaître » l’autre (au sens juridique du Droit international), le processus ne peut aboutir. Les propositions de négociations ont toujours émané du vainqueur et les refus des vaincus.

    En témoigne la charte du Hamas, alias Mouvement de la résistance islamique : « Son article 11 considère que la terre de Palestine est une terre islamique wakf (de main morte) pour toutes les générations de musulmans jusqu’au jour de la résurrection.Il est illicite d’y renoncer en tout ou en partie, de s’en séparer en tout ou en partie5»Son opinion sur les processus de paix et autres négociations est également très loin des bisounourseries macrono-delcordiennes. Article 13 de la même charte : « Les initiatives, les prétendues solutions de paix et les conférences internationales préconisées pour régler la question palestinienne vont à l’encontre de la profession de foi du Mouvement de la Résistance islamique. Renoncer à quelque partie de la Palestine que ce soit, c’est renoncer à une partie de la religion. Ainsi le patriotisme du Mouvement de la Résistance islamique fait-il partie de sa religion. » . Qu’importent les détails comme l’opposition à la paix du bénéficiaire des largesses franco-belges, on se fiche du contenu pourvu qu’il y ait beaucoup de flacons …  « Étant donné que la Palestine est désormais reconnue par 148 États, on peut en conclure que la Palestine possède les caractéristiques requises et bénéficie d’un soutien suffisant pour être légitimement reconnue comme un État » explique Tartuffe. – On lui rappelle que jusqu’en 1945, les femmes étaient reconnues par la majorité des citoyens français de sexe masculin comme inaptes à voter…

    – Quand seuls ceux qui votent (ou reconnaissent) sont ceux qui ont tout à perdre d’un résultat négatif, le résultat ne surprend que les hémi-neuronaux.

    – La majorité des dictateurs mondiaux (96 sur 193 États-membres de l’ONU) préfère que leurs populations regardent du côté de l’État juif plutôt qu’au fond de leur corruption.

    – La majorité des États-membres islamiques (57 à l’ONU) est intéressée à maintenir un abcès purulent, en l’espèce, la présence d’un État juif souverain sur un territoire que la présence d’un seul musulman a suffi à consacrer waqf6, musulman jusqu’au jugement dernier.

    – La majorité des pays non alignés (120 à l’ONU), considère Israël comme un obstacle à leur destruction du capitalisme et de son alliée, la démocratie.

    Les dirigeants des démocraties molles (France en tête) sont plus qu’intéressés à apaiser leurs menaçantes populations musulmanes et ils sont prêts pour cela à toutes les compromissions, jusqu’après eux le déluge : voter contre la seule démocratie du Moyen-Orient, reconnaître un État fantasmatique dont le seul objectif civil, militaire, social, économique et religieux est de détruire l’État juif.  Dans ce contexte, il est étonnant que le nombre de dirigeants désireux de consacrer « la Palestine » cause médiatique mondiale n°1 ne soit pas plus élevé :  « La Palestine n’est pas du tout dans la situation d’une région qui voudrait faire sécession d’un pays existant, comme la Catalogne, l’Écosse ou le Québec », continue le Précieux Ridicule, essayant de transformer une contrainte en opportunité.La Palestine n’ ayant jamais existé en tant qu’ ETAT . Les seuls référents sur cette région sont les royaumes juifs d’Israël (1010 à 931 av. J-C), puis d’Israël et de Juda (931 à 586 av. J‑C)Si l’islam avait existé à leur époque, peut-être leurs dirigeants auraient-ils combattu pour leur indépendance au nom de leur religion, comme cela s’est passé en 1947 de notre ère entre l’Inde et le Pakistan. Mais l’islam n’existait pas. « En 1948, c’est le « peuple palestinien » qui n’existait pas » !!!  Qu’est-ce qu’un État, élève Delcorde ?Aujourd’hui l’ ONU précise : « Trois éléments permettent de définir un État :un territoire, une population – sur lesquels l’État exerce sa souveraineté –, et une puissance publique.7 »

    – La Palestine que veut reconnaître Macron possède deux territoires dirigés par deux entités qui n’ont en commun que leur corruption, leur haine réciproque et le fait que leurs dirigeants refusent de négocier leurs frontières avec ceux à qui ils disputent leur territoire. – Leur population est constituée d’Égyptiens à Gaza et de Jordaniens en Judée-Samarie (Cisjordanie en militant dans le texte). Leur seul ciment est la haine d’Israël. Si, pour réaliser leurs vœux antisémitico-antisionistes, l’État juif était effacé de la rivière à la mer, que leur resterait-il de commun ? Rappelons que lorsque le Hamas a accompli son coup d’État contre Mahmoud Abbas en 2007, il a tué environ 200 fonctionnaires de l’Autorité palestinienne.

    – Quant à la puissance publique, qui est censée exercer les missions régaliennes, elle compte sur l’Union européenne, qui les finance, et sur l’UNRWA (bras armé – au sens littéral – de l’ONU) qui les exerçait jusqu’à ce que l’État hébreu l’expulse. Le Qatar et l’Iran ne financent que les opérations militaires, illégales au sens du Droit international (c’est-à-dire au sens des traités signés et non des desiderata des opinions publiques manipulées). Pourquoi un acte symbolique qui ne sert qu’à récompenser le crime ?  « La reconnaissance de la Palestine en tant qu’État est un acte symbolique sur le plan politique qui sert à exercer une pression diplomatique sur Israël afin qu’il mette fin à son occupation et à la colonisation illégale du territoire palestinien. »

    Dans la famille Je-dis-tout-et-n’importe-quoi, le cousin belge n’en rate pas une : il veut qu’« Israël… mette fin à son occupation et à la colonisation illégale du territoire palestinien », mais il admet par ailleurs que« ce n’est pas à la France ni à un autre pays étranger de fixer les frontières de la Palestine. Cela devra être le fruit de discussions entre les deux parties quand celles-ci redeviendront possibles. ». Rappelons au Belge amnésique que TOUTES les négociations ont capoté parce que la partie palestinienne y opposait une fin de non-recevoir sans faire de contre-proposition. Nombre d’historiens l’ont démontré, faits, dates et citations à l’appui, mais qui, chez les hordes antisionistes illettrées lit ou écoute les historiens ?

    Bill Clinton, Président démocrate des États-Unis en 2000, n’a toujours pas digéré le méchant tour que Yasser Arafat lui a joué à Camp David : « Arafat a refusé un État palestinien, avec pour capitale Jérusalem-Est, 96 % de la Cisjordanie et 4 % du territoire israélien pour compenser les 4 % [qui devaient rester israéliens]8 »,  a déclaré Clinton à plusieurs reprises, notamment devant des étudiants américains qui avaient du mal à le croire, tant est efficace la propagande islamogauchiste. « La reconnaissance offre également aux Palestiniens un meilleur accès aux mécanismes juridiques leur permettant de défendre leurs droits sur la scène internationale. »Tartuffe, le retour !   Les Palestiniens disposent de trois commissions à eux seuls consacrées au sein de l’ONU9. Cette particularité n’existe pour aucun autre pays ou État en devenir. Mais aucun autre État n’est opposé à des Juifs. D’ailleurs, outre les trois commissions, le point 7 de l’ordre du jour du Conseil des Droits de l’Homme est exclusivement dévolu à chercher des poux sous la kippa de l’État juif. Qu’est-ce qui pourrait encore améliorer leur accès aux mécanismes juridiques déjà si bien organisés pour nuire à leur adversaire ? Si on veut la paix, est-il cohérent de déclarer la guerre ?

    En reconnaissant la Palestine, le 28 mai 2024, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a estimé que « la seule voie vers la paix est la création d’un État palestinien vivant côte à côte avec l’État d’Israël.10 »  Il n’est pas le seul guignol à la tête d’un État qui manque d’intelligence, d’instruction et de bonne foi : il suffit de voir Manu Marron pour s’en convaincre.

    Il existe déjà un État palestinien vivant côte-à-côte avec Israël : la Jordanie, créée « d’un trait de plume » par Churchill11 un dimanche de 2022, sur 77 % du territoire qui lui avait été confié pour qu’il y favorise la naissance d’un Foyer national juif.

    Un deuxième État virtuel existe également à côté d’Israël, c’est la Bande de Gaza. Ce n’est pas un État de jure et même pas un État de facto, car un État prend en charge sa population et les missions régaliennes. Or tout le budget gazaoui est consacré à la destruction d’Israël : construction de tunnels pour attaquer/kidnapper des juifs et protéger les miliciens, éducation à la haine du Juif dans les manuels scolaires, les activités périscolaires (camps militaires de vacances) et les programmes de télévision pour enfants. Quand on dit tout le budget, on ne parle que des fonds qui proviennent de la poche des contribuables européens et américains, ainsi que des sponsors officiels de la lutte contre les Juifs du monde entier, l’Iran et le Qatar12. On n’a pas compté les bénéfices issus des lourdes taxes imposées par les apparatchiks hamastiques, qui ont permis aux plus violents d’entre eux d’amasser une fortune personnelle estimée par Forbes entre 3 et 5 milliards chacun13Des centaines de millions de dollars en espèces sont détenus dans les tunnels de Gaza. Le Hamas vit avec cette réserve et ponctionne la population grâce aux taxes et à la revente des denrées alimentaire provenant de l’aide humanitaire détournée.

    Il existe aussi un troisième État palestinien à côté de l’État juif, c’est le Hezbollah, État dans l’État libanais, qui s’est donné exactement la même mission que son cousin de Gaza : libérer la Palestine du fleuve à la mer en remplaçant la démocratie israélienne (où vivent 2,2 millions d’Arabes 100 % égaux en droit avec les autres citoyens) par une 58ᵉ dictature islamique où les juifs sont interdits. Des mots, toujours des mots, démocratie…

    « L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont également exprimé leur soutien à l’Autorité palestinienne (AP) en tant que “gouvernement potentiel” sur l’ensemble du territoire palestinien », se réjouit Delcorde, que ne gênent pas les 20 ans de règne de Mahmoud Abbas à la tête de l’Autorité palestinienne où il a été élu pour 4 ans en 2005. Ce crime de lèse-démocratie l’embarrasse d’autant moins que l’important à ses yeux n’est pas que l’État palestinien soit démocratique, mais qu’il soit Judenrein, sans juif :

    « La reconnaissance de l’État palestinien peut constituer une étape intermédiaire pour aider les Palestiniens à poursuivre leur autodétermination, quelle que soit la forme qu’elle prenne. » 

    On peut apparier les bottes de Mahmoud et les pantoufles de Maquignon que cette forme ne changera pas beaucoup à ce qui prévaut à Gaza depuis 2007.
    Mourir de rire : 
    « La reconnaissance d’un État palestinien n’est pas dirigée contre Israël », ose le Belge qui ose tout et qu’on reconnaît à cette manœuvre, ajoutant que « La reconnaissance d’un État palestinien sur la base des frontières de 1967 réaffirme le soutien de l’UE à la solution à deux États et à la légitimité d’Israël. » … La légitimité d’Israël n’a pas plus besoin d’être soutenue par l’UE que celle de l’Inde, intervenue l’année précédente, celle du Maroc, qui date de 1956 ou celle du Yemen, intervenue en 1990. Quant aux frontières, celles de 1967 n’étaient, comme celles de 1949, que des lignes d’armistice, ni « sûres » ni « reconnues ».

    Toute la Résolution 282 visait à faire discuter le tracé des frontières par les adversaires afin qu’elles le deviennent.

    Macron ne peut l’ignorer. Et s’il l’ignore, ses palanquées de conseillers peuvent le renseigner. Mais il n’a rien à faire de l’Histoire ou de la politique, il se place sur le plan « moral ». Comme le 10 août 2024, lorsque, avec d’autres dirigeants de l’UE, il a pondu une déclaration : 

    « La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine », ont-ils ajouté rappelant leur attachement « au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force » et précisant que « la ligne de contact (ligne de front) actuelle devrait être le point de départ des négociations »14.  
    La voix de la paix ne peut être tracée sans l’Ukraine, mais Israël n’est pas invité à la conférence au cours de laquelle le Président de rien et le prince d’Arabie saoudite décideront la voie de son avenir.  Curieux, non ? Mourir tout court, les Juifs les premiers ? « Alors pourquoi reconnaître la Palestine maintenant ? Parce que la seule solution politique au conflit israélo-palestinien est la solution à deux États. Or tant qu’un État n’est pas reconnu, ses droits ne sont pas respectés. »

    Si c’est un principe général, on est d’accord. Mais en belge dans le texte, cela ne bénéficie qu’à ceux qui en refusent le principe.

    Israël a déclaré son indépendance le 14 mai 1948. Il a fêté, en 2025, le 77ᵉ anniversaire de sa renaissance. Il n’est toujours reconnu, dans le monde arabe, que par les États qui ont signé avec lui un accord de paix (Égypte, Jordanie et les pays signataires des Accords d’Abraham). 

    Les dirigeants palestiniens ont fait de leur refus de reconnaître « l’entité sioniste » l’alpha et l’oméga de leur politique intérieure. Est-ce de cela que s’inquiètent Pichrocole et ses mignons ? Niet : « une fois l’État palestinien reconnu, il faudra donc œuvrer, au sein de la communauté internationale, pour lui permettre d’exister. Comme l’a bien montré le politiste Bertrand Badie, la paix c’est la coexistence et il n’y a pas de coexistence sans reconnaissance. Tout part de là. » !
    Picrochole ne prend pas toutes les décisions

    Mais il est derrière toutes celles qui mettent les Juifs français en danger. Par exemple, le refus de renouveler les visas de travail des agents de sécurité de la compagnie aérienne israélienne El Al basés à Paris. Qui prend les vols El-Al au départ de Paris ? Poser la question, c’est y répondre.

    Ce n’est pas comme si Macron avait besoin de montrer aux « quartiers » son peu d’intérêt pour la sécurité de ses « compatriotes juifs » : son dîner de conférence new-yorkais suffisait largement pour cela. D’autant qu’il avait déjà obtenu un premier satisfecit quand il avait saboté les négociations sur les otages, comme l’a expliqué le ministre américain des Affaires étrangères, Marco Rubio, le 8 août : 

    « Pour le secrétaire d’État américain, le Hamas s’est senti soutenu, “récompensé” et en mesure de “clamer une victoire” lorsque le président français a annoncé que la France reconnaîtrait l’État palestinien en septembre.15 »
    C’est pourquoi le Hamas l’a remercié :

    « L’initiative de plusieurs pays de reconnaître un État palestinien est l’un des fruits du 7 octobre », s’est félicité Ghazi Hamad, l’un des porte-parole du Hamas, sur la chaîne de télévision Al-Jazeera.16 » Mais les otages sont loin et Macrogol ne voit pas plus loin que le bout de son 9-3. Chaque juif tué sur notre sol parce qu’il est juif augmente sa popularité et c’est le seul sujet sur lequel il peut compter pour obtenir des points de satisfaction.

    Alors encore quelques victimes à Paris et il pourra retourner se faire peloter à Aubervilliers, à Mayotte ou à Paris-Plage. Vive les vacances !  https://mabatim.info/2025/08/14/diploweb-la-propagande-comme-pedagogie/

    Liliane Messika, MABATIM.INFO  Pcc : Juvénal de Lyon

    1 www.diploweb.com/La-reconnaissance-de-la-Palestine-le-carburant-de-la-solution-a-deux-États.html

    2 www.acatfrance.fr/massacres-au-soudan-et-apathie-internationale/

    3 Oumma : la communauté des croyants en Allah, indépendamment des frontières établies par les hommes.

    4 www.monde-diplomatique.fr/1981/11/A/36456 4 www.monde-diplomatique.fr/1981/11/A/364565 www.senat.fr/rap/r08-630/r08-630-annexe2.pdf

    6 Littéralement, waqf signifie arrêter, contenir ou préserver. En islam, ce terme se définit comme une dotation de biens destinés à être détenus en toute confiance et utilisés à des fins charitables ou religieuses. Par conséquent, la possession du bien reste figée définitivement et est inaltérable.
    https://humanappeal.fr/news/2021/qu-est-ce-que-le-waqf

    7 www.vie-publique.fr/fiches/269874-sur-quoi-le-statut-international-de-letat-repose-t-il#

    8 www.timesofisrael.com/onstage-bill-clinton-tells-billy-crystal-he-thinks-about-failed-oslo-accords-every-day/

    9 Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, la Division des droits du peuple palestinien de l’Organisation des Nations Unies, le Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien, le Système d’information des Nations Unies sur la question palestinienne (UNISPAL) et la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. https://en.wikipedia.org/wiki/Palestine_and_the_United_Nations 10 Vidéo : https://www.facebook.com/watch/?v=442509311744799

    10 Vidéo : https://www.facebook.com/watch/?v=44250931174479911 www.lorientlejour.com/article/1258150/les-cent-ans-dun-improbable-royaume-i.html

    12 De 2007 à 2023, le financement du Hamas par le Qatar est estimé à 1,8 milliard de dollars (30 millions par mois = 360 millions/an) et celui de l’Iran à 100 millions par an. – www.france24.com/en/middle-east/20231014-qatar-iran-turkey-and-beyond-the-galaxy-of-hamas-supporters

    13 https://nypost.com/2023/11/07/news/hamas-leaders-worth-11bn-live-luxury-lives-in-qatar/

    14 https://www.courrierinternational.com/depeche/les-europeens-appellent-a-maintenir-la-pression-sur-la-russie-avant-le-sommet-trump-poutine.afp.com.20250810.doc.697p2t3.xml

    15 www.lefigaro.fr/international/marco-rubio-accuse-emmanuel-macron-d-être-responsable-de-l-echec-des-negociations-entre-israel-et-le-hamas-20250811

    16 Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=1ih_yHbsldQ    https://resistancerepublicaine.com/2025/08/15/histoire-il-ny-a-jamais-eu-d-etat-de-palestine/       (https://resistancerepublicaine.com/2025/08/11/qui-a-colonise-la-palestine-les-archives-parlent-delles-memes/)    https://resistancerepublicaine.com/2025/08/16/il-ny-a-jamais-eu-de-palestine-au-sens-actuel-du-mot/

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8 Commentaires

  1. Bonjour,

    Il y a déja eu un embryon de « solution à deux Etats » : ça s’appelle Gaza évacuée par Tsahal, il y a exactement 20 ans.

    On en a vu le résultat abominable le 7 octobre …

  2. Tous ces éminents spécialistes qui prônent la solution à deux États seront les premiers à dire qu’il ne fallait pas le faire le jour où ça tournera mal. La perpétuelle palinodie de ceux qui disent posséder la science infuse.

  3. Les Chrétiens du Soudan Sud, du Nigeria, du Liban… remercient les états européens pro hamaSS pour leurs soutiens face l’hégémonie et à la perversion de l’islam qui a foutu le bordel dans leurs pays respectifs au nom de momo le fornicateur pervers pédophile. Leur tour viendra le cheval de Troie est en cours de fabrication sous leurs yeux mais il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

  4. Toute la région était dirigée (avec difficultés cf Flavius Josèphe sur les guerres juives) par les Romains qui avaient du mal avec les juifs qui refusaient la loi de Rome et qui attendaient le Messie descendant de la famille de roi David. La région était donc juive depuis un bail. On cite quatre courants juifs, Saducéens, Pharisiens, zélotes et esséniens, et les philistins qui auraient été des envahisseurs genre Peuples de la Mer et dont le nom Palestine dériverait. Ce seraient les Romains qui auraient donné le nom de Palestine. Historiquement le coin était donc juif de longue date puisque l’on compte déjà la déportation desdits juifs qui se nommaient alors Hébreux par Babylone vers 508 avant J.C. De toutes les manières il ne pouvait y avoir de musulmans palestiniens, Allah n’était pas né.

  5. NÉTAGNAOU va-t-il sauver sa peau ? Les otages sont en péril et Macron ne demande pas leur libération. Il en a royalement R. A. F. (rien à foutre).

  6. LA PALESTINE est une chimère impossible! La Jordanie ne parle pas le même dialecte arabe que celui de Gaza ! Parleront-il en latin, euh je veux dire en arabe coranique ?