Ah les Cons…cons… conseillers du Conseil Constitutionnel…

C’est (encore) les vacances, envie d’un petit délire à la con… pour évacuer le stress que nous donne, même en vacances, le Conseil Constitutionnel ! 

Comme certains penseront -faussement- être visés par ce texte portant sur des « c..s », je m’empresse de brandir la célèbre phrase qui apparaît lors de la diffusion de certains films depuis la naissance de la télévision :
« Toute ressemblance avec des personnages ou des faits existants ou ayant existé serait purement fortuite.» (1)
Je me suis amusé à chercher combien il y a, en notre si belle langue française, de mots commençant par c… comme un certain C… C… ! Ce C… C… -à vous de deviner- dont les C… prennent des mesures concernant la vie des Français alors qu’aucun de ces C… n’est élu, lors d’un scrutin, par l’électorat national  puisque chacun est banalement nommé, grâce à son entregent ! Celui-ci pratiqué surtout au sein de personnalités plus à gauche qu’à droite…

Cette fois, je me suis plus penché sur notre langue que sur la politique… Notre langue déjà si attaquée de partout et si agressée par trop de jeunes de ce XXIe siècle ne sachant ni écrire, ni même dessiner une lettre ! D’ailleurs, pourquoi perdre du temps à tracer à la « plume sergent major » (2), des… pleins et des déliés !
Pleins et déliés… mots que les nouvelles générations n’ont jamais dû… au grand jamais… entendre dans leur prime jeunesse… puisque, pour « écrire » une lettre de notre alphabet, il leur suffit de la frapper du bout d’un doigt sur leur clavier afin qu’aussitôt… -en moins de temps qu’il aurait fallu pour la dessiner- elle apparaisse sur l’écran de leur portable !
Parfois, le doigt est même inutile puisqu’une dictée, donc orale, devant son portable, suffit : pourquoi apprendre le « déssin et »… « l ortograf dé mo»… – ?
Comme le rappelle si bien le site mots-surannes.fr :
«…aujourd’hui on n’écrit plus, Madame, on tripote le clavier ou l’écran, et mieux encore on textote prédictif avec un correcteur d’orthographe qui changera mais un peu bite un v en b. C’est le progrès. »

Revenons à nos c..s !
Le savez-vous ? Les mots commençant par C, sont les deuxièmes en nombre avec 44 901 mots, selon le site très spécialisé en la matière puisqu’il s’agit de… listedesmots.net !
La première lettre dépassant C, en nombre de mots,  est celle qui, paradoxalement, lui… succède à savoir D avec 47 699 mots !
Pour les dernières lettres de notre alphabet, la petite, la toute petite dernière est X avec, à peine, 134 mots ! Elle est donc dépassée par celle qui lui succède : Y  !Cet Y qui compte trois fois plus de mots, 436 !
Pour les mots commençant par CO, il y en a 17 459 ;  ceux  débutant par CON 6 998…
Et ceux en CONS, 1 123 !
Donc 1 123 mots commençant par CONS…
Dans ce cas, à qui pensez-vous si je veux vous parler des… …CONS… du CONS… CONS… ???

Bravo ! Vous êtes les meilleurs car je pense que la plupart d’entre vous ont pensé à un organisme d’État au coeur de l’actualité et dont ls conseillers ne sont pas élus par les électeurs français mais simplement voire banalement nommés par leur copain de chambrée ! Que cette chambrée soit présidentielle ou parlementaire…
Bravo donc d’avoir deviné quel est ce CCC !

Car vous, vous êtes parmi les rares à avoir pensé aux… conseils du conservatoire de Cons-la-Grandville !
Cette chère commune de Meurthe-et-Moselle est un site historique avec son église Saint-Hubert classée au titre des monuments historiques, son château du XIIIe au XVIIIe siècle avec crypte, fresques, prieuré bénédictin jusqu’à un haut-fourneau, ce qui en fait un ensemble de notre Histoire étalé sur plus de neuf siècles !

Une richesse historique que n’aura jamais le C.C. auquel certains ont pensé, ni les C. qui le dirigent. Car l’Histoire devrait rapidement faire disparaître ce C.C. d’État et ses C. qui prennent des décisions qui vont à l’encontre d’une majorité de Français…
Et en ce qui concerne l’Histoire de France qui brille de mille feux à Cons-la-Grandville, les C. du C. C. d Paris en sont loin derrière… Et c’est tant mieux !

Jacques MARTINEZ, journaliste, à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

–(1) : Selon le site des entreprises CorAtmosphere :
« L’expression « Toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite » provient du cinéma pour éviter des poursuites judiciaires. Un peu d’histoire. L’expression a été popularisée dans les années 1960 et 1970, particulièrement en raison de la montée en puissance de la télévision et du cinéma, où des personnages inspirés de la vie réelle ont commencé à susciter des controverses. Les studios et les producteurs ont ressenti le besoin de se protéger légalement en insérant cette mention dans leurs œuvres. Par exemple, la série télévisée « Les Simpson » a fréquemment utilisé cette mention pour éviter de possibles conflits avec des personnalités célèbres. »
https://coratmosphere.fr/quelle-est-lorigine-de-lexpression-toute-ressemblance-avec-des-personnages-existants-serait-purement-fortuite/ 

–(2) La plume sergent-major disparue corps et âme il y a 50 ans…
Le site mots-surannes.fr semble sourire en rappelant :
« Sergent-Major tu es au top du suranné.
Plume de métal utilisée à la communale pour l’apprentissage douloureux des pleins et des déliés, la plume Sergent-Major exhale un parfum très IIIᵉ République d’école publique gratuite et obligatoire, de hussards noirs et de laïcisme. Propriété exclusive des Établissements Gilbert et Blanzy-Poure Réunis fondés en 1856, la plume Sergent-Major est indissociable du porte-plume dans lequel elle se glisse grâce à son talon. »
https://www.mots-surannes.fr/plume-sergent-major/

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