2 surveillantes agressées en 24 heures à la prison de Fleury-Mérogis

Deux surveillantes ont été violemment agressées en moins de 24 heures à la prison de Fleury-Mérogis, l’une souffrant d’un traumatisme crânien et l’autre d’une profonde entaille au front.

En l’espace d’une journée, deux agens pénitentiaires de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis ont été victimes d’agressions violentes, suscitant une vive émotion parmi le personnel et une mobilisation immédiate des syndicats.

Première agression : une surveillante frappée en plein service

Le premier incident s’est produit dimanche 3 août, peu après midi, dans l’un des bâtiments du centre pénitentiaire. Alors qu’une surveillante effectuait la distribution des repas dans le bâtiment D3, elle a été soudainement attaquée par un détenu. Selon les premières informations, l’homme aurait réagi de manière violente à une opération de contrôle de cellule, surnommée « sondage de barreau ».

Prise de court, la surveillante a été violemment frappée au point de perdre connaissance. Le détenu, rapidement maîtrisé, a été transféré en quartier disciplinaire. Le diagnostic médical est lourd : commotion cérébrale, fracture du nez, contusions au visage et douleurs cervicales. Une autre surveillante, témoin direct de l’agression, est en état de choc.

Deuxième attaque dans le quartier des mineurs

Moins de 24 heures plus tard, ce lundi 4 août, une seconde agression a eu lieu dans le secteur réservé aux jeunes détenus. Au moment du repas de midi, un mineur a lancé un bol en direction d’une autre cellule. L’objet a heurté en pleine tête une surveillante qui se trouvait sur le passage, lui causant une profonde entaille au front.

Comme dans le cas précédent, l’auteur de l’agression a été immédiatement isolé du reste des détenus.

Le syndicat FO Justice tire la sonnette d’alarme

Ces deux incidents en si peu de temps ont provoqué une onde de choc au sein du personnel et des syndicats. Le bureau local de Force Ouvrière Justice a publié un communiqué dénonçant la multiplication des agressions : « Les agressions, ça suffit ! », martèle le syndicat. Il réclame des sanctions exemplaires, le transfert immédiat des agresseurs ainsi qu’une intervention rapide des autorités compétentes.

FO Justice met aussi en lumière les conditions de travail dégradées dans l’établissement et la pression permanente qui pèse sur les agents, souvent confrontés à des situations dangereuses.

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