Je ne savais plus où j’étais, ni qui j’étais !
Quelque part je sentis mes membres se dissoudre.
La douleur s’était ultimement dissipée.
Mon corps flôttait, léger comme une plume que le vent faisait frémir.
Je baignais dans une béatitude éclatante dont j’étais une molécule.
J’étais aussi cette note de musique s’évadant du paradis, remplissant l’infini et émergeant de tous les angles, m’enveloppant, me possédant.
Où étais-je? L’horizon semblait infini, plus de monuments, plus de bruits, aucun obstacle à la vue, à la splendeur qui s’étalait devant moi, à ce vert moiré, au bleu tendre de l’aube, au rose chatoyant d’un pétale, à toutes les couleurs pastel de l’arc en ciel qui m’encerclaient.
Un parfum subtil et enivrant imbibait l’air ou l’atmosphère,
Ou toute autre chose composant cet univers,
inconnu et merveilleux, insolite par sa splendeur, sa douceur, sa beauté, son calme qui m’envahissait et m’emportait comme un fétu de paille.
Mon corps n’était plus… mon âme avait pris l’envol vers une autre sphère,
quittant à jamais la Terre… et les confins de ses misères.
Thérèse Zrihen-Dvir.
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