Vague de stupeur aux États-Unis après les perquisitions spectaculaires visant Petr Bystron, député européen de l’AfD. Tandis que les autorités allemandes affirment enquêter sur des soupçons de financement étranger, plusieurs médias américains — et non des moindres — dénoncent une dérive liberticide digne des heures sombres du XXe siècle. Entre accusations de censure, influence de George Soros et menaces sur les relations germano-américaines, l’affaire prend une tournure géopolitique explosive.
Les médias conservateurs américains réagissent avec stupéfaction aux 22 perquisitions menées en Allemagne contre le député européen Petr Bystron (AfD). Plusieurs titres évoquent une atteinte grave à la démocratie en Europe. Le site Gateway Pundit dénonce ouvertement des « méthodes de la Gestapo » utilisées par les autorités allemandes.
Le média Daily Insider qualifie l’affaire de « gifle à JD Vance », vice-président américain, qui avait affiché son soutien à l’AfD en rencontrant Alice Weidel lors de la Conférence de Munich sur la sécurité. JD Vance y avait déjà mis en garde contre les manipulations électorales, la censure et l’exclusion des partis patriotes en Europe.
Censure numérique : Washington critique le DSA européen
Les États-Unis dénoncent aussi avec vigueur le Digital Services Act (DSA), – le règlement sur les services numériques est un règlement proposé par la Commission européenne et visant à lutter contre la propagation de contenu illicite en ligne, adopté le 19 octobre 2022 – perçu comme un outil de censure orwellienne par le Département d’État américain. Celui-ci accuse l’UE de réprimer la liberté d’expression au nom de la régulation numérique :
« En Europe, des milliers de personnes sont condamnées pour avoir critiqué leur propre gouvernement. Cette censure n’est pas la liberté. Le DSA protège surtout les élites européennes contre leurs propres peuples. »
Soros, manipulation médiatique et accusations douteuses
Le journaliste Tyler O’Neil, dans The Daily Signal, affirme que les accusations visant Bystron reposent sur les révélations d’une jeune journaliste tchèque de 23 ans, ayant prétendu posséder un enregistrement audio compromettant. Cette dernière a ensuite été récompensée par l’Open Society Foundations de George Soros, tandis que Voice of Europe, média visé dans l’affaire, avait critiqué l’influence de Soros sur la Cour européenne des droits de l’homme.
L’Allemagne sacrifie ses intérêts nationaux ?
Les velléités de dissolution de l’AfD suscitent également des tensions diplomatiques, Washington ayant menacé de couper les relations entre services de renseignement. La persécution de Bystron, figure-clé de l’AfD à Washington et pont avec les Républicains américains, alimente l’irritation côté américain.
Selon Gateway Pundit :
« Les mesures prises contre lui montrent que les autorités allemandes sont prêtes à sacrifier leurs propres intérêts nationaux pour nuire à ceux qui entretiennent des alliances stratégiques à l’étranger. »
L’affaire Petr Bystron révèle un clivage croissant entre les élites européennes et les forces conservatrices américaines. Tandis que l’Union européenne affirme lutter contre les ingérences et la désinformation, nombre de responsables et de médias outre-Atlantique y voient une dérive autoritaire, une criminalisation de l’opposition patriote et une atteinte frontale à la liberté d’expression.
Les critiques américaines — jusque dans les cercles officiels — ne sont plus marginales : elles traduisent une rupture de confiance croissante entre Washington et Berlin, à l’heure où la démocratie européenne, loin de servir de modèle, apparaît à certains comme un laboratoire de surveillance idéologique.
Dans ce contexte, l’acharnement contre Bystron pourrait bien se retourner contre ses instigateurs, en renforçant le soutien international dont bénéficie aujourd’hui l’AfD.
Nicolas FAURE
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Mêmes méthodes envers le RN ! Ils se sont dit le mot, bande de salauds !