À Nantes, la mairie marche à l’envers sur la tête de Louis XVI !!!

Une des rares statues de Louis XVI -avec encore sa tête !- a été retirée de l’immense colonne sur laquelle le roi dominait Nantes. Première surprise qui en a appelé une seconde : sur cette colonne désormais sans… tête, l’idée merveilleuse  -puisqu’elle est destinée à faire oublier tout un pan de la monarchie française a été d’accrocher quoi ? Un marcheur qui semble avoir perdu la tête puisque, au lieu de  remonter cette colonne, il la descend !!! En effet, en y regardant bien, on s’aperçoit que si tout le corps -visage et torse compris- de ce personnage est tourné vers le haut, ses pieds pointent vers le bas !!! Ce serait donc un grimpeur qui descend !!! Une idée saugrenue à laquelle semble adhérer la maire de Nantes, Johanna Rolland. En tant que membre du Parti Socialiste, cette élue est dans le camp des mêmes coupeurs de têtes qui, à l’époque, n’étant pas contre la peine de mort, pouvaient se fendre la gueule entre eux !-

Et donc « Pauvre France, pauvre Nantes ! » 

Notre confrère Breizh-Info n’a pas hésité à écrire ce lundi :  

« Il fallait oser. Et Johanna Rolland, maire socialiste de Nantes, l’a fait. Cet été 2025, la statue de Louis XVI, l’une des quatre encore visibles en France, a été volontairement dissimulée par une installation contemporaine aussi clinquante que provocatrice, dans le cadre du désormais célèbre (et très controversé) Voyage à Nantes. »
Et ce journal ne s’arrête pas là puisque, amer, il reproche à la maire la nouvelle statue, celle qui grimpe à l’envers la colonne désormais… décapitée puisque n’y trône plus Louis XVI !

« Le roi martyr a été effacé de l’espace public, remplacé – symboliquement – par une figure grotesque de bronze de près de deux mètres et de 200 kg, perchée au sommet de la colonne, les pieds à l’envers, baptisée Antipodos » !
Une statue due à l’artiste colombien Iván Argote qui a été « choisi par la mairie pour « interroger la présence des symboles monarchiques dans l’espace public ».
« Derrière ce vernis poétique, c’est bien une volonté politique de déconstruction (…) celle d’une municipalité qui préfère les provocations esthético-idéologiques aux hommages historiques. »
Quant à la statue, elle est« encagée derrière un jeu de miroirs censé refléter le ciel et « faire disparaître » le monarque. » Ce qui est donc pour Breizh-Info…b« Un effacement bien réel, dans un contexte où l’on déboulonne à tour de bras tout ce qui évoque l’Histoire classique, chrétienne, monarchique ou nationale. »

“Ce n’est pas l’Histoire qu’on veut changer, mais des histoires qu’on veut raconter” affirme la directrice du Voyage à Nantes, Sophie Lévy. »
Réponse qui ne rassure pas le journal breton :
« À chacun sa vérité, donc. L’objectivité historique peut attendre. » Car  « Derrière l’homme aux pieds retournés, on devine une posture politique assumée, où l’art contemporain devient l’instrument d’un discours relativiste, déconnecté des racines françaises. »
Et Breizh-Info va, et à juste titre, jusqu’à se demander… « Pourquoi confier à un artiste étranger – qui avoue lui-même ignorer tout de la culture française – une réinterprétation d’un symbole royal local ? Quelle légitimité à évincer Louis XVI au profit d’un acrobate absurde ? »

Et le journal va plus loin :

« L’œuvre se veut « poétique ». En réalité, elle illustre l’absurdité culturelle d’une mairie de gauche qui navigue entre cancel culture, art conceptuel et rejet assumé de l’héritage national. »
Et le journal breton rappelle que…
« Même Louis de Bourbon, descendant direct du roi décapité, s’en est ému publiquement, déplorant que la mémoire de ses aïeux soit ainsi effacée au nom de la « modernité artistique ».

Breizh-Info tient à rappeler que…
…« la colonne Louis XVI, érigée en 1790 et finalement coiffée de la statue royale en 1823, avait été pensée comme un hommage des Nantais au roi. Elle n’est même pas classée monument historique – alors que d’autres édifices bien plus récents le sont. Ce flou administratif permet aujourd’hui de manipuler à loisir les symboles, sans procédure, sans débat démocratique, sans scrupules. »
L’Office de Tourisme de Nantes Métropole, connu sous le nom de « Le Voyage à Nantes » est, selon ce journal, « coûteux et subventionné, » se voulant « un évènement culturel grand public » mais « devient, cette année encore, le théâtre d’une réécriture de l’Histoire au profit d’une idéologie post-nationale, où les figures du passé sont tournées en dérision pour satisfaire l’air du temps. »

Et Breizh-Info n’y va pas avec le dos de la curieuse statue « grimpeuse descendant », pour lui -et nous serions tentés de croire ce confrère journaliste spécialiste de la politique nantaise- :

« Le message est clair : le pouvoir local préfère l’iconoclasme à la transmission, la rupture au respect, l’oubli à la mémoire. Nantes, ville chargée d’Histoire, semble désormais dirigée par des élus qui marchent à reculons – et pensent à rebours. »

Donc comme leur statut et leur statue ! En outre, ils semblent bien avoir, comme Louis XVI, perdu la tête !

Le Souvenir Chouan s’amuse, de son côté, à rappeler :
« Si une chanson populaire ironise sur le bon roi Dagobert qui avait mis sa culotte à l’envers, cette sculpture en bronze de 200 Kg illustre bien une municipalité dont la culture avance avec les pieds à rebours et qui aurait dû avoir la tête de même, ignorant son Histoire et dont la culture est au niveau d’un bachelier actuel ! « L’artiste » Colombien (Précolombien ?), qui à priori ne connaît rien à la culture française, invite « à réinterroger la présence des symboles monarchiques dans l’espace public« (aurait-il préféré une statue de dealer ?) . Cela s’appelle Antipodos. Honnêtement, dans le langage actuel « C’est pas l’pied » ! Mais c’est du niveau de la pauvreté culturelle de la municipalité de Nantes dans une ville dont la dette approche les 300 millions d’€ ! »
Le Souvenir Chouan tient à rappeler que cette « statue du Roi bienfaisant, (était) selon les voeux des bourgeois nantais, en remerciement de l’essor de la ville. » Mais…
« Les aléas hélas connus de l’Histoire empêcheront la pose de la statue qui n’aura lieu qu’en 1825. »
Déboulonnée pile… 200 ans après par une gauche qui, en France, fait semblant d’avancer tout en contraignant les Français à une marche à… reculons !
Jacques MARTINEZ, journaliste, à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

-(1) : site « souvenirchouandebretagne » :
https://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/2025/07/il-fallait-l-oser-johanna-rolland-l-a-fait.html

-(2) : site « breizh-info » :
https://www.breizh-info.com/2025/07/28/249525/a-nantes-louis-xvi-remplace-par-un-acrobate-aux-pieds-retournes-la-mairie-sacrifie-lhistoire-sur-lautel-de-lart-contemporain/

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3 Commentaires

  1. Louis XVI avait déclaré (c’est rapporté par les historiens) .en montant sur l’échaffaud « J’espère que mon sang ne retombera pas sur la FRANCE ».Avec le malade mental « aux commandes » et toute sa clique ,on peut se le demander….

  2. L’image qui illustre l’article est une sorte de mensonge, et PARFAITEMENT représentative de l’action de l’ensemble du personnel politique.
    C’est une sorte de mensonge parce que l’effet de disparition de la statue (car entourée d’une image de ciel) ne fonctionne QUE sur les photos, qui sont plates, en DEUX dimensions.
    Sur place vous voyez en TROIS dimensions, avec de la profondeur, et donc l’illusion photographique plate, sans relief, ne fonctionne pas DU TOUT : vous voyez un sommet de colonne peint en bleu ciel avec des nuages peints, et le vrai ciel loin, très loin derrière.
    Mais la mairie se fiche complètement de ce que voient les habitants sur place, parce que le SEUL et unique but de cette « oeuvre » c’est de diffuser LA PHOTO de la colonne SANS la statue. Ce n’est que de la publicité, de la communication, sur le thème « il faut détruire le passé », comme dans le roman « 1984 » d’Orwell.
    Les photos, ou les caméras (Manuel Valls / Patrick Jardin) c’est LA SEULE CHOSE qui intéresse les politiciens.
    Les habitants, la réalité, ils s’en fichent TOTALEMENT !

  3. Juste la volonté imposée de quelques-uns, pour lesquels, le plus souvent dans ce pays maintenant, le premier mot qui leur passe par la tête et leur sort par la bouche est : « démocratie »

    Et qu’en pensent les Français qui sont quand même des millions ? Une bagatelle ! Oui ! une bagatelle dans cette démocratie où ce nombre n’est qu’un mot ; juste une variable presque fictive d’ajustement pour des besoins politiques.