Henri Verneuil et Jean-Paul Belmondo sur le tournage du film Peur sur la ville, en 1974
Henri Verneuil, de son vrai nom Achod Malakian. Né le 15 octobre 1920 à Rodosto (actuelle Turquie), il est un réalisateur et scénariste français d’origine arménienne. Sa famille a survécu au génocide arménien et s’est installée en France. Après avoir débuté dans le journalisme, il s’est tourné vers le cinéma en réalisant d’abord des courts-métrages.
Sa première grande chance vient de la rencontre avec le comédien Fernandel en 1947 qui accepte de tourner avec ce débutant. Fernandel restera l’un des acteurs fétiches de Verneuil, avec qui il réalisera plusieurs succès populaires tels que La Vache et le Prisonnier (1959).
🟠 Il est connu pour avoir dirigé plusieurs grandes stars françaises comme Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, et Alain Delon, et pour des films célèbres tels que Un singe en hiver (1962), Mélodie en sous-sol (1963) ou Le Clan des Siciliens (1969).
Un singe en hiver (1962) – « Nous on ne paie plus, on méprise »
Mélodie en sous-sol (1963) – « Faut jamais contrarier les vocations »
Le clan des siciliens (1969) – « C’est en toi que j’ai pas confiance »
Le clan des siciliens – Sartet échappe à la police
🟠 Dans les années 1970, Henri Verneuil s’est aussi fait un nom avec des films d’action et des polars comme Le Casse (1971) et Peur sur la ville (1975).
Le Casse (1971) – « Qu’est ce que vous avez là, une dent creuse? »
Peur sur la ville 1975 Scène du bar
🟠 Il est aussi connu pour son fort attachement à l’Arménie. Il a évoqué ses souvenirs d’enfance et le traumatisme du génocide dans ses deux derniers films autobiographiques, Mayrig (1991) et 588, rue Paradis (1992).
Bande-annonce de Mayrig (1991) :
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Mayrig (1991), film en entier :
Le génocide arménien, perpétré par les Turcs à partir de 1915, fut un massacre d’une cruauté méthodique : plus d’un million d’Arméniens – hommes, femmes, enfants – furent déportés, affamés, exécutés ou livrés à la barbarie turque dans les déserts de Mésopotamie. Ce génocide s’inscrit dans une longue histoire marquée par la domination politique et religieuse de l’islam ottoman sur une population chrétienne distincte.
Le but n’était rien d’autre que l’anéantissement d’un peuple, la destruction de sa culture, l’effacement de toute trace. Nier cet événement comme le fait la Turquie d’Erdogan, c’est insulter la mémoire des victimes et perpétuer une injustice dont les cicatrices marquent encore l’histoire contemporaine.
L’engagement arménien d’Henri Verneuil se poursuit à travers des actions caritatives, notamment en faveur des écoles d’art en Arménie et d’événements culturels liés à la diaspora arménienne organisés par l’UGAB, dont un de ses fils est un acteur important.
Ainsi, Henri Verneuil est l’un des réalisateurs français majeurs du XXe siècle, réputé pour sa maîtrise technique et ses œuvres populaires qui ont souvent mêlé comédie, drame et action.
En prolongement :
«Le temps de la reconnaissance est enfin arrivé pour mon père»: Henri Verneuil, le cinéaste aux 100 millions de spectateurs, article de janvier 2025
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Par importation, démographie et islamisation forcenée, les français du Peuple Premier Chrétiens, juifs, athées et Témoins de Jéhovah sont destinés à subir le même massacre que les arméniens en 1915. C’est inéluctable, inexorable et inévitable car écrit dans le manuel millénaire des mahométans que lesdits mahométans suivent au rasoir (sic) depuis plus de mille ans.