Macron fait la tête à Retailleau qui a annoncé la fin du macronisme

Nous nous demandions hier si Macron pardonnerait à Retailleau l’interdiction faite à une cinquantaine d’Algériens d’entrer en France comme dans un moulin…

Je ne sais si c’est LA raison majeure ou si elle s’est ajoutée à d’autres différends, mais en effet Macron fait la gueule à Retailleau, il a annulé leur rendez-vous prévu hier et il aurait demandé à Bayrou de sermonner Retailleau. 

Il faut dire que Retailleau, en pleine forme, a annoncé et la fin de Macron et celle du macronisme… de quoi vexer à mort le locataire de l’Elysée qui, tel la mouche du coche, essaie d’être partout de faire parler de lui partout et de faire saloperie sur saloperie au peuple de France pour durer, visant la Présidence de l’UE.

« Le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron, tout simplement » parce qu’il « n’est ni un mouvement politique, ni une idéologie : il repose essentiellement sur un homme », a-t-il dit à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.

Macron aurait donc réservé un accueil glacial à Retailleau au Conseil des Ministres qui a suivi :

Alors que Bruno Retailleau s’est attiré les foudres du camp présidentiel en décrétant la fin prochaine du macronisme, le ministre de l’Intérieur a eu un échange particulièrement froid ce mercredi 23 juillet en Conseil des ministres avec Emmanuel Macron.

Un Conseil des ministres particulièrement tendu. Un échange glacial a eu lieu ce mercredi 23 juillet en Conseil des ministres entre le président de la République et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, a appris BFMTV de sources concordantes. Et ce, alors que le président des Républicains a provoqué la colère du camp présidentiel en prophétisant que « le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron » en 2027.

En introduction de ce conseil hebdomadaire, le Premier ministre François Bayrou a évoqué les violences qui se sont déroulées ces derniers jours dans plusieurs villes de France.

Emmanuel Macron a immédiatement rebondi, après l’introduction du Premier ministre, en demandant au ministre de l’Intérieur des explications sur la situation. Une intervention assez inhabituelle, ce type d’échanges ayant généralement lieu dans la dernière partie du Conseil des ministres.

Bruno Retailleau a alors répliqué en expliquant que les maires se plaignaient des baisses de budget de la police. Il a notamment évoqué les problèmes de recrutement de policiers et a pointé le problème d’effectifs lié à l’utilisation d’unités de force mobile (UFM) en Nouvelle-Calédonie.

Le président lui a répondu qu’il avait pour sa part systématiquement augmenté les budgets de la police pointant du doigt la baisse des effectifs décidée par ses prédécesseurs à l’Intérieur, issus du camp républicain.

L‘échange s’est ainsi terminé. Sans un mot sur l’interview accordée par Bruno Retailleau à Valeurs actuelles dans laquelle il affirme que « le macronisme » qui « alimente l’impuissance » « s’achèvera avec Emmanuel Macron ».
Plusieurs ministres et figures du camp présidentiel ont vivement critiqué la forme et le fond des propos de Bruno Retailleau, qui doit par ailleurs rencontrer ce jeudi Emmanuel Macron à propos de leurs vues divergentes sur l’Algérie.

Source BFM

Je ne crois pas que Bayrou ait la moindre chance de faire changer d’attitude Retailleau qui, tout à coup, ose taper du poing sur la table  et critiquer ouvertement Macron. On connaît la susceptibilité de ce dernier… 

On peut parier qu’à la rentrée, il y a peu de chance pour qu’ils cohabitent encore. Pour le meilleur, espérons-le, mais  avec Macron le pire est toujours sûr.

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1 Commentaire

  1. C’est bien ce que je pense, elle fait un caca nerveux la verrue picarde, pensez donc c’est la première fois qu’un de ses ministres ne lui lèche pas les semelles, elle n’était pas habituée, elle se croyait impératrice tandis qu’elle n’est que la guichetière de vends des layettes. En tous cas Retailleau me fait un poil changer d’opinion sur la « droiche », pour peu qu’il vire la pécrette, le larchier, la copette et tous les suceurs macronneux qui ont appelé à voter pour le blaireau en chef, je réfléchirait à voter éventuellement pour lui.