La furie de la désinformation  

Voici encore une info de notre ami, le pasteur Fruhinsholz depuis Jérusalem. Il y dénonce preuves à l’appui, la désinformation et l’acharnement des églises « chrétiennes » à accuser les juifs de tous les maux. Dès qu’une mosquée ou une église seraient endommagée, l’information et l’indignation ciblée contre les juifs fait le tour du monde.

Par contre, lorsqu’une église est incendiée et saccagée chez nous, c’est silence radio convenu de ces mêmes institutions soi-disant « chrétiennes ».

Suite au covid et ses manipulations auxquelles ces mêmes « églises » ont participé, j’ai adressé il y a quelque temps à des responsables de ces églises un travail approfondi dans lequel j’expose les techniques d’ingéniérie sociale utilisées pour manipuler les foules avec la complicité de certaines églises. J’y oppose l’enseignement biblique (en particulier celui de Jésus) à ces techniques de manipulation. J’y rappelle entre autres, les expériences de Milgram, la fenètre d’Overton, les techniques de manipulation de Noam Chomsky et les enseignements de notre cher feu Edmond le Tigre (tous juifs …). 

Enfin, je rappelle que, lors de la sinistre farce du covid, le premier et le seul Etat au monde ayant imposé la vaccination obligatoire à tous ses employés sans distinction fut le Vatican … Et ceci au prétexte de « l’amour du prochain ». Ceux qui refusèrent furent licenciés ou excommuniés au nom de cette forme « d’amour du prochain » …

Gigobleu

De Jérusalem,
Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ
 Non seulement, Israël doit se battre de tous côtés contre des ennemis acharnés depuis 2 ans, mais il doit également combattre la désinformation insidieuse faisant des Juifs « des criminels ».

Parlons d’une affaire qui a défrayé la chronique, l’affaire de l’Eglise de Taybeh, le 7 juillet dernier, un église soi-disant brûlée par des « colons israéliens ». Rappelons que l’église en question est un vestige archéologique fait de pierres qui ne brûlent pas.

Regard protestant : « En Cisjordanie, une église du Ve siècle incendiée : des leaders chrétiens tirent la sonnette d’alarme. Face à une série d’attaques systématiques visant leur village, leurs terres et leurs lieux saints, trois prêtres chrétiens de Taybeh, dernier village palestinien majoritairement chrétien en Cisjordanie, lancent un cri d’alerte et dénoncent une situation devenue « insoutenable ». Le silence n’est plus une solution » […]

Vatican News : « … des colons israéliens ont provoqué des départs de feu, qui ont failli endommager une église byzantine du Ve siècle. La dernière d’une série d’attaques. Celles-ci se sont intensifiées depuis le 7 octobre »

CathoBe : « Le dernier village chrétien de Palestine, connu dans la Bible sous le nom d’Ephraïm, ciblé par des attaques de colons israéliens… »

Il est hélas terrible de voir que « l’enseignement du mépris » et les fausses accusations à l’encontre des Juifs n’a pas changé, de la part des chrétiens.

Dans cette affaire, les condamnations ont fusé. On a l’impression qu’enfin on peut se donner le droit de condamner Israël.

L’Ambassadeur Huckabee est tombé dans le piège, faisant les frais de cette désinformation. Il avait déclaré : « Profaner une église, une mosquée ou une synagogue est un crime contre l’humanité et contre Dieu ». Il a malheureusement vu ses propos déformés. Après la publication des conclusions officielles de l’enquête, l’ambassadeur américain a précisé que « l’enquête indique qu’aucun dommage n’a été causé à l’ancienne église de Taybeh« . (Vidéo Taybeh)

Une enquête approfondie

La police israélienne a formellement démenti les informations faisant état de dégâts causés à une ancienne église du village palestinien d’A-Tayyiba. Une équipe d’enquête spéciale de la police a mené des investigations approfondies sur l’incident présumé. Les conclusions sont catégoriques : « Contrairement aux publications erronées et à la couverture médiatique étrangère ultérieure concernant les allégations d’incendie criminel du site de l’ancienne église Saint-Georges dans le village d’A-Tayyiba, nous tenons à préciser que ces publications sont factuellement inexactes, dénuées de tout fondement probatoire et sont susceptibles d’induire le public en erreur ».

L’enquête a établi qu' »aucun dommage n’a été causé au lieu saint », contrairement aux allégations palestiniennes qui accusaient des Juifs d’avoir incendié l’édifice religieux.

Inversion des faits

Précisons et clarifions : aucun « crime nationaliste » juif n’a été commis, aucune église n’a été incendiée, et aucun cimetière n’a été profané. Au contraire, des Arabes chrétiens du village de Taybeh ont mis le feu à des espaces ouverts, quatre fois en une semaine, empêchant les Juifs d’y faire paître leur bétail.

Voici les faits :

– Les éleveurs de bétail des villages de Rimonim à Binyamin subissent depuis longtemps des harcèlements, des attaques et des incendies dans leurs zones de pâturage, notamment de la part du village de Taybeh – le village chrétien.

– Le 3 juillet, des Arabes du village ont mis le feu à leurs prairies pour empêcher les Juifs d’y faire paître leurs bêtes. D’autres incendies ont également eu lieu les 7, 8 et 11 juillet.

– L’incident qui a fait sensation s’est produit le 7 juillet. Pour la deuxième fois, des Arabes du village ont déclenché un feu qui a commencé à se propager rapidement. Les habitants du village israélien se sont précipités sur place avec des extincteurs, et autres outils pour lutter contre les incendies en plein air, et ont réussi à maîtriser le feu. Les flammes se sont cependant propagées vers le village arabe, mais ils ont pu arrêter le feu juste avant qu’il n’atteigne la rangée de maisons où se trouvent, entre autres, une ancienne église et un cimetière.

Stop à la désinformation !

Cette désinformation est de la même veine que celle qui consiste à ’accuser Israël de « génocide » à Gaza. La désinformation est une arme incroyablement perfide ; les médias soutenus par les réseaux sociaux se délectent de ce genre d’affaires, où l’on peut « s’indigner » tellement facilement et accuser les « méchants Israéliens ».

J’ai honte de ces médias soi-disant chrétiens qui sautent sur l’occasion de critiquer le peuple de Dieu. Pour information, Taybeh est identifié dans le Tanakh comme un ville de la tribu de Benjamin (Josué 18:23), et dont le nom fut changé lors de l’occupation ottomane.

« O Dieu, ne reste pas dans le silence ! Ne te tais pas, ô Dieu !

Car voici, tes ennemis s’agitent, ceux qui te haïssent lèvent la tête.

Ils forment contre ton peuple des projets pleins de ruse,

et ils délibèrent contre ceux que tu protèges.

Venez, disent-ils, exterminons-les du milieu des nations, et qu’on ne se souvienne plus du nom d’Israël ! » (Psaume 83)

Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ

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